Bonjour bonjour !
Merci pour vos quelques retours sur le chapitre précédent ! J'espère qu'il vous aura plus et qu'il vous aura donné envie de continuer cette fanfiction avec moi :)
On enchaîne sur le deuxième ! Cette fois encore, n'hésitez pas à me faire vos retours sur le chapitre, mais aussi sur la longueur des chapitres (trop courts ? trop longs ?) et sur le rythme de publication (est-ce qu'une fois par semaine vous semble un bon rythme ?). Merci beaucoup, ça m'aide !
Bonne lecture :)
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Remus avait pris une nuit à l'auberge moldue du village voisin. Puis une deuxième. Puis une troisième. Ils n'avaient pas parlé de la suite, du départ de Sirius, de la nécessité pour Remus de trouver un emploi. Pour le moment, le salaire qu'il avait obtenu à Poudlard lui suffisait. Il fallait dire qu'avoir des pouvoirs magiques dans le monde moldu facilitait grandement les choses. Ils passaient leur journée dans les ruines, c'était le seul endroit où Sirius s'autorisait à prendre sa forme humaine. Quand ils allaient sur la plage, il se transformait en chien et ils gambadaient au bord de l'eau jusqu'à avoir la peau gorgée de sel. Le début de l'été était clément. Remus et Sirius ne parlaient de rien de sérieux. Ils ne parlaient pas tant que cela, en réalité. Ils riaient, beaucoup. Ils ne se touchaient presque pas. En fait, ils ne savaient pas trop où ils en étaient, tous les deux. C'était assez étrange, comme une parenthèse hors du temps qu'ils auraient volontairement maintenue ainsi, de peur que les mots ne la brisent. Alors ils se contentaient de passer du temps ensemble et c'était déjà bien.
Le soir, Remus rentrait à l'auberge et Sirius dormait dans la forêt en compagnie de Buck. Et il ne dormait pas bien, malgré lui, le sachant seul et à découvert si proche de Londres et de Poudlard. Mais il ne se passait rien, et il n'eurent de trace de personne. Jusqu'au quatrième jour. Un grand hibou décharné se posa sur la fenêtre de la chambre de Remus au moment où il laçait ses chaussures, prêt à se rendre à la ruine. Il frappa contre la vitre de la pointe de son bec et Remus sentit sa poitrine s'alourdir. C'était le premier signe du monde magique qu'il avait depuis son départ de Poudlard. Il craignait que ce ne fût une mauvaise nouvelle. Lorsqu'il détacha l'enveloppe de la patte du hibou, il reconnut aussitôt l'écriture de Dumbledore. Elle était si caractéristique qu'elle ne passait pas inaperçue pour quiconque le connaissait un peu. Il décachetta l'enveloppe et en sortit une large feuille de parchemin recouverte d'encre. Il glissa son regard au bas de la page mais le directeur n'avait pas signé. Mesure de précaution, sans aucun doute. La lettre devait contenir des informations qu'il ne souhaitait pas voir diffusées. Il s'assit sur le bord de son lit pour la lire.
Remus,
Je me dois de te faire part d'informations en lien avec la conversation que nous avons eue avant ton départ. Tu me disais être prêt à te rendre disponible si cela devenait nécessaire. Je suis navré de porter à ta connaissance le fait que cela risque de le devenir. Notre amie commune, de la tour nord, a confié à notre protégé des informations inquiétantes.
Remus fronça les sourcils instant, s'efforçant de remettre les éléments en place.
Il pourrait revenir. La fuite du rat pourrait le permettre. Il se pourrait qu'il soit allé le rejoindre. Ce n'est bien sûr qu'une éventualité, mais j'ai besoin que tu restes vigilant. Je pourrais avoir besoin de faire appel à toi.
Remus sentit sa poitrine se serrer.
J'ai aussi besoin que tu te montres prudent. Toi et moi savons ce dont je veux parler. Parfois, des êtres nous manquent, mais nous devons tous agir de manière responsable. Le ministère est en action et redouble d'efforts pour redorer son image. Ils utiliseront les grands moyens. Ne fais pas l'erreur de mettre plusieurs personnes en danger. Ce pays n'est plus une terre d'accueil depuis longtemps.
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Les temps perdus
Fanfiction- Suite de la fanfiction Douze Années - Année 1994. Sirius Black, suspecté de meurtre de masse et récemment évadé d'Azkaban, aurait pu être réhabilité. Lui qui avait crié son innocence pendant douze ans aurait pu retrouver sa vie si seulement Pete...