Chapitre 25 - Balades écossaises

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Bonjoooour ! 

Après deux petits jours de retard, voici le chapitre de la semaine ! Sirius et Remus poursuivent leur petite mission dans les forêts d'Écosse... 

Bonne lecture ! 

*

22 décembre 1994

Ils approchèrent du premier campement indiqué par Albus Dumbledore dès le lendemain midi. Ils avaient repris leur vol au matin, après une nuit des plus agitées, et avaient décidé de rentrer à couvert à l'approche de leur objectif, jugeant qu'il serait plus prudent de l'approcher à pied. Cela faisait déjà une dizaine de minutes qu'ils marchaient entre les arbres, et Sirius n'avait toujours pas dévié du sujet autour duquel il tournait en boucle depuis la veille au soir : l'absence de tente.

- Je pensais que tu avais prévu notre voyage ! s'exclama-t-il d'une voix boudeuse.

- Je l'ai prévu, répliqua Remus.

- Alors pourquoi n'as-tu pas pris cette foutue tente ?!

- Je n'avais PAS de tente, Sirius ! Et de toute façon, on ne pouvait pas se permettre de transporter ce genre de choses.

- Mais pourquoi ?

- Parce qu'on n'est pas censés se faire repérer.

- Tu peux très bien lancer des sorts de protection autour de notre campement, qu'est-ce que cela aurait changé qu'on ait une tente ou non ?

- Je te rappelle que j'ai eu moins de vingt-quatre heures pour tout préparer. La prochaine fois, si tu sais où trouver une tente magique en si peu de temps, tu me feras signe.

- Je n'exigeais pas forcément une tente magique, bougonna Sirius. Une simple tente moldue aurait très bien fait l'affaire. Histoire d'être au chaud.

Remus eut un éclat de rire.

- Parce que tu penses qu'une tente moldue tient chaud ? Je peux t'assurer que non, j'y ai dormi bien assez souvent. On a des sacs de couchage et de la magie, c'est tout ce qui compte.

- Et un peu d'intimité, c'était trop demander ?

Remus leva les yeux au ciel.

- Tu l'as dit toi-même, je peux lancer des sorts de protection.

- Oui, enfin baiser dans l'herbe... marmonna Sirius.

Remus secoua la tête, effaré.

- On n'est pas en nuit de noces, Sirius !

- Oui, enfin si j'avais su qu'en te suivant, je retrouvais les mêmes conditions qu'en cavale et qu'on ne pouvait même pas baiser, je ne serais pas venu !

Remus savait qu'il râlait pour râler, comme il le faisait souvent, mais qu'il était bien mieux là, avec lui, à dormir dans l'herbe, que seul dans la caverne. La veille au soir, ils s'étaient endormis rapidement et, malgré ce que Remus avait craint, Sirius n'avait pas fait de cauchemar. Marcher et voler lui avait redonné des couleurs et de l'énergie, et il était déjà moins morose que les jours précédents.

Le fait était que, s'il ne l'aurait pas admis à Sirius, Remus avait été trop préoccupé par ses inquiétudes pour songer à chercher une tente et, quand il y avait enfin pensé, ç'avait été trop tard. Lui-même regrettait amèrement le lit douillet de son studio, voire même la caverne, qui leur offrait un peu de calme, mais il se concentrait sur leur objectif en espérant être vite rentré.

Il n'y avait que Buck qui semblait s'accoutumer parfaitement à ces conditions de voyage, heureux sans doute de pouvoir voler à sa guise et de ne pas passer ses journées à l'ombre d'une grotte.

Les temps perdusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant