SOUS SON EMPRISE [ Dark Romance ]

Chapitre 7

Élio

Je tourne une cigarette entre mes doigts en regardant toutes ses filles se déhancher sur la scène de mon casino pour divertir tous mes clients qui s'adonnent à leurs jeux favoris. C'est mon royaume. Un royaume où l'argent coule à flot, où les désirs les plus sombres prennent vies. Toutes les personnes qui travaillent ici savent que rien n'est légal. Mes yeux se posent sur une petite blonde aux yeux étincelants qui lance des regards brûlants dans ma direction, cherchant à attirer mon attention. Je lui fais signe de la tête, un geste qui l'invite à venir danser pour moi. Elle s'approche lentement, ses hanches ondulent au rythme de la musique envoûtante.

— Excite-moi.

Je pose mes bras de chaque côté de mon siège en la regardant se presser les seins l'un contre l'autre avec un roulement de bassin qui réveille ma queue. Je coince ma cigarette entre mes lèvres avant de l'inviter à s'installer entre mes jambes. Je veux baiser une blonde.

— Tu veux que je te l'allume ?

Je plaque mes mains sur son petit cul pour palper la marchandise.

— Non. Je veux juste t'enculer. 

Cette blonde passe ses deux mains autour de mon cou en agitant sa belle poitrine sous mon nez.

— Mon cul est à ta disposition.

— Quand j'aurai la queue bien raide tu vas te l'enfoncer dans la gorge pour bien la lubrifier.

Ses yeux brillent de perversité et c'est absolument de ça dont j'ai envie. Sa bouche se pose dans mon cou pour y déposer des baisers pendant que mes mains soulèvent sa jupe en cuir et exposer ses fesses à la vue de tout le monde. Je tire sur la ficelle de son string en lâchant un grondement d'énervement en voyant Nikolas me faire signe de venir.

— Retourne danser. Je dois m'occuper de quelqu'un. On reprendra plus tard.

Les affaires passent avant le sexe.

J'entends son soupir et je lui claque les fesses pour qu'elle se bouge le cul. Je me relève des qu'elle descend en ignorant complètement ses yeux de biches. Je sors mon téléphone de ma poche pour vérifier que ma prisonnière n'a pas bougé en rejoignant Nikolas dans les couloirs privées.

— Carlos Martinez n'a toujours pas payé, me prévient mon ami en italien.

Je balance ma clope sur la moquette avec un sourire. Je lui avais laissé une semaine. Il va vite comprendre qu'on ne s'amuse pas avec moi.

— Je vais m'en occuper personnellement. Ordonne l'assaut.

Nikolas a déjà son téléphone contre son oreille avec un sourire en m'informant que ça va être fait.

— Louis et Tiago sont dans ton bureau. Je t'attends dans la voiture.

Bien. J'entre dans mon bureau en répondant à Nikolas que je le rejoins dès que j'ai terminé. Mes deux hommes se relèvent immédiatement en croisant leurs bras dans leurs dos, prenant une position droite.

— Lequel je bute ? Je vous avais demandé de me ramener Julia, pas de la frapper.

Ma peau crépite de haine devant leurs gueules qui se décompose devant moi. Il pensait que j'avais oublié ?

— Chef, commence Tiago en se râlant la gorge, cette gonzesse nous a...

Mon poing percute violemment sa joue, tellement fort que son corps part à la renverse. Tiago s'écrase contre mon bureau en serrant les dents pour contenir sa rage. Il a bien raison de fermer sa gueule si il ne veut pas m'énerver.