Spider-Man : New-York's Savior

Episode Flashback #1 : Naissance de Spider-Man

Avant tout ça, j'étais simplement Peter Parker, simple garçon du Queens, vivant avec son oncle et sa tante et travaillant au lycée Midtown dans l'espoir de faire de grandes études en sciences. Sans vouloir prétendre être la tête de turcs de tout le lycée, j'étais loin d'être catégorisé comme populaire et j'étais le souffre-douleur de plus costaud que moi, comme Flash Thompson. Et pendant certains cours, je regardais amoureusement les filles dont j'étais amoureux, les rêves plein la tête, et me disant toujours que cela était impossible. En un mot, j'étais un lycéen parmi tant d'autres.

Mais tout a mystérieusement changé un jour, lors d'une sortie scolaire qui était des plus ordinaires dans un laboratoire de recherches génétiques. Le scientifique responsable de notre visite nous parlait des nombreuses vertues des gènes animales et des croisements qu'ils espéraient exploiter. Pendant ce temps, alors que les autres lycéens parlaient entre eux, je prenais des photos pour le journal de l'école, on m'a souvent dit que je savais mettre les sujets en valeur, je n'ai jamais trouvé ces compliments juste mais bon ...
Qui aurait pu prédire qu'une araignée génétiquement modifiée s'était échappée de la salle d'opération ? C'est pour ça qu'il y a eu une évacuation d'urgence quand la disparition a été signalée et la visite scolaire fut annulée. De retour chez moi, après avoir écumé toutes les photos et fait le tri entre elles jusqu'à pas d'heure, sans même m'en rendre compte tellement j'étais fatigué, elle m'avait mordue.

Je ne m'en suis rendu compte seulement que le lendemain matin, de la façon la plus étrange qu'il soit, avec le vol d'une mouche qui me semblait si proche qu'un instinct presque animal s'empara de moi pour la capturer avec ma main. J'étais déjà bien surpris d'un tel réflexe, je l'étais davantage quand j'ai sentie qu'elle était prisonnière dans ma main. Ensuite, je voyais parfaitement bien autour de moi, sans mes lunettes correctrices, j'en étais à un stade où j'avais l'impression de voir même derrière moi. Quand j'étais descendu prendre mon petit-déjeuner, Tante May et Oncle Ben ne s'étaient pas posés plus de questions sur mon absence de lunettes.

" Il doit se lancer dans les lentilles, Pensa Oncle Ben qui voulut donner une logique à ce changement soudain "

Mais ce que je pensais n'être qu'un simple hasard surprenant s'affirma pendant mon heure de cours, alors que Flash Thompson prévoyait me tirer une boulette de papier. J'avais l'étrange impression de l'entendre et de la voir arriver vers moi, assez lentement pour avoir eu le temps de l'intercepter sans dévier le tableau du regard, de la lancer furtivement à son propriétaire avant de revenir sur ma chaise, comme si de rien n'était, sous les applaudissements et les rires étouffés des autres camarades. Le prof avait réclamé du silence mais n'en ajouta pas plus, qui aurait pu envisager que Peter Parker, l'un des meilleurs élèves du lycée, puisse être responsable de ce tumulte ?
Je pouvais en être fier mais il y avait cours de sport et Flash Thompson en profiterait volontiers pour me faire regretter mon élan d'audace. C'était un cours de volley et, si je puis être honnête avec vous, j'aimais beaucoup de cours, en dépit de mes capacités médiocres en sport, en partie pour les tenues sportives des filles.
Il y en avait beaucoup qui étaient très jolies mais personne n'était plus belle et plus tendre que Mary-Jane Watson, qui était en plus ma voisine de maison. Ces longs cheveux rouges avec sa mèche rebelle qui lui cachait l'oeil gauche, ces yeux bleus éclatant et son sourire scintillant comme un diamant, sa silhouette portant merveilleusement bien le maillot scolaire, et sa démarche aussi élégante que réservée pendant les cours, la façon qu'elle a de plaquer ces manuels et ces cahiers contre sa poitrine, son trait de maquillage si discret et ce pantalon mal retroussé qui lui donnait un charme délaissé, et cette alternance entre une relative timidité et cette confiance de marbre ... Je me perds encore dans mes rêveries.
Mais Flash était là pour vouloir me prendre par surprise, je sentais encore le ballon se diriger vers moi, je m'écarta simplement mais le ballon se heurta dès lors au visage de celle dont mon esprit s'évadait. Cette malchance fit rire grassement les amis de Thompson, mais nettement moins le responsable, et la concernée voulut le prendre avec humour :