Episode Flashback #2 : Les Evadés du R.A.F.T

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Otto Octavius a vécu comme souffre-douleur de son école, victime de dystrophie musculaire de Becker, qui l'immobilisa rapidement sur une chaise roulante à cause de ses muscles atrophiés et qui, par sa maladie, était couvé à l'extrême par sa mère surprotectrice.
Victime des brimades, et exclu socialement, Otto s'enferme lentement mais sûrement dans les études pour y atteindre l'excellence avec la meilleure note de ses écoles et les félicitations de l'établissement avec la meilleure moyenne de la ville. Le diplôme en poche, il se tourne vers les études de sciences.
Son intelligence et son extrême sérieux faisaient de lui un étudiant silencieux, solitaire, qu'on oublierait presque, que l'on voyait uniquement pour les cours et les examens, jamais en dehors de ces salles de cours. Cette assiduité n'arrangea rien sur sa réputation de fayot et sur son rôle de bouc-émissaire qui continuait même à l'université.
Cependant, une seule personne lui était respectueuse, une jeune étudiante, tout aussi discrète et studieuse que lui, et qui souffrait de la même maladie. Le jeune Otto retrouvait un peu de réconfort en sa compagnie, qui lui donnait l'empathie et la tendresse qui lui manquait, même de sa mère qui n'attendait de lui que l'excellence pour s'enorgueillir autour d'elle.
Tous deux travaillèrent sur un projet commun qui les motivait sincèrement et intimement, celui de construire un substitut à leurs jambes. Vous me direz qu'il existe déjà des équivalents, mais ils portaient l'espoir de savoir à bien plus qu'à cela, celui de surpasser même les membres humains. C'est de leur réflexion que leur vient l'idée de ces fameuses tentacules, on remerciera les circonstances sentimentales qui font que les idées étranges de ce genre sont prises au sérieux.
Cependant, il y avait une personne qui n'aimait pas ça du tout, c'était la mère d'Otto, qui voyait d'un très mauvais œil cette relation qui commençait à éclore, de peur qu'il ne se concentre plus sur ses études. C'est avec ses contacts qu'elle entreprit de les séparer, proposant à un collègue chef d'entreprise de lui proposer un travail à des kilomètres de la ville, et de profiter de la distance pour reprendre son contrôle sur son enfant. La jeune femme l'aimait beaucoup, mais voyait aussi qu'une aussi belle opportunité ne se présenterait pas aussi facilement, et le candide Otto accepta en se promettant de continuer à s'échanger par SMS, une promesse qui s'estompa au bout de plus d'un an ...
Néanmoins, pas question pour Otto d'abandonner son désir de créer ces bras robotiques, et entreprit de trouver le soutien d'une autre personne à cet effet. C'est ainsi que j'ai fait sa rencontre, c'était dans le cadre d'un stage que j'avais envisagé pour avoir une belle expérience professionnelle.
Grâce à nos efforts et notre sérieux, nous avons pu réaliser ce projet. Malheureusement, après quelques essais, j'ai pu remarquer que la connexion neuronale nécessaire pour le contrôler pouvait avoir des conséquences néfastes sur son humeur, voire même sa psychée toute entière. Mon stage s'était terminé alors qu'il m'avait promis qu'il continuerait d'y travailler.
Le premier face à face avec Docteur Octopus a eu lieu lors d'une exposition scientifique à New-York, où le jeune Otto Octavius s'était rendu, présentant sa création à des spectateurs et éventuels investisseurs, sans l'espoir d'obtenir un fond pour continuer ses recherches. Par chance, je m'y étais rendu pour découvrir les nouvelles inventions et soutenir mon ancien mentor ou il aurait eu parfaitement le temps de détruire tout aux alentours quand, lors de l'exposition de ces nombreuses années de recherche, ce dernier succomba de rage et voulut s'en prendre à ceux qui le méprisait. J'ai essayé, en tant que Spider-Man, à l'arrêter mais cela fut impossible, devant gérer quatre bras surpuissant qui m'ont mis K.O au premier combat.
Il profita de mon état pour voler toutes les inventions à la convention et les recycler en une arme à énergie recyclable. C'est avec cette création qu'il se rendit à la ville où résidait son ancienne petite amie pour la retrouver et lui montrer l'ensemble de ses nouvelles inventions, me forçant à le suivre, même en dehors de New-York. Le pauvre Octavius fit face au regard horrifié de son ancienne petite-amie, qui ne reconnaissait plus le jeune et charmant timide garçon qu'il était, et voulut s'en prendre au patron qu'il prenait pour responsable, avant de se détourner vers moi, qui avait appris de ces erreurs de l'ancien combat.
Il fut rapidement enfermé, ayant pris conscience de son excès, mais ce n'était que le début de la carrière du prénommé Docteur Octopus par J. Jonah Jameson, qui désire toujours développer des technologies aux conséquences parfois désastreuses.

Spider-Man : New-York's SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant