Spider-Man : New-York's Savior

Chapitre 5 : La Loi de la Jungle

Je me suis levé péniblement de mon lit aujourd'hui. En plus d'avoir accordé ma soirée à prendre de nouvelles photos, à réviser mes cours pour réussir cet examen qui me mènerait à une meilleure université et battre le crime, il fallait que mon lit décide de grincer comme jamais il n'avait grincer jusque-là et m'empêcha de dormir convenablement.

Je ne vais pas dire que j'ai mal dormi. Ce serait faux, et surtout un affront pour ceux qui n'ont même pas de lits. Mais n'empêche que j'ai eu une nuit difficile et que même la dure soirée ne m'a pas facilité la tâche.

En allumant la radio, j'entends une urgence. C'est le Lézard qui vient dévaliser une pharmacie et fait beaucoup de bruit. Il n'est même pas encore neuf heures de l'après-midi et Spider-Man doit déjà intervenir. Je baille pendant que j'enfile mon costume et je repense à ce cours que je vais encore rater, et au prochain sermon que je vais recevoir de la part du professeur.

Le même que la dernière fois, sinon ce ne serait pas drôle. Sa matière est importante en plus. Et il est décisionnaire pour mon bulletin et mon ascension aux études que je rêve. Et, soyons honnêtes, entre vous et moi, à la bourse que l'on accorde aux meilleurs étudiants. C'est un moyen que j'ai pour avoir un peu d'argent en plus sans ruiner ma tante, peut-être même pour l'épauler, elle qui traverse une période compliquée avec la hausse du loyer et de la vie en général.

J'y pense, entre les allées de New-York, jusqu'à faire face à l'alter ego de Curt Connors. Une immense bête écailleuse d'un vert prononcé, aux yeux jaunes comme la lune elle-même, et émettant un bruit comme un perpétuel grognement de lion. Il fouillait parmi les cartons de médicaments tandis que sa longue queue écailleuse se mouvait, semblant presque indépendante de son corps statique.

"Salut, tu étais obligé de faire toute cette pagaille pour trouver ... Pour trouver quoi au juste ? Du somnifère ? Un anti-douleur ? Demandais-je

- Il fallait bien te faire venir, Répondit le Lézard

- Pardon ?

Je sentis une menace foncer vers moi, dans mon dos, que j'esquiva habilement. J'ai pu prendre conscience de ce qui venait vers moi, un appareillage mécanique qui avait l'apparence d'une queue de scorpion, qui frôla la chair du Lézard, qui rugit pour exprimer sa colère.

- Ce n'est pas super loyal d'attaquer quand ton ennemi a le dos tourné, Commentait-je

- La loyauté ne sera pas au menu, Plaisanta l'agresseur

L'agresseur en question avait une armure entière adoptant l'apparence d'un scorpion avec ce dard certainement venimeux et cette pince, à l'armure verte comme le venin qu'il souhaitait certainement planter dans mes veines et avec une visière rouge qui me fixait ardemment, sans oublier ce sourire sadique à mon égard.

Une immense masse de muscle dans un immense armirail qui lui donnait des airs de rhinocéros sur deux pattes. Et un dernier, atterrissant agressivement sur le sol, muni d'une armure verte arborant de longues ailes métalliques, d'un casque qui recouvrait son visage avec un bout en forme de bec d'oiseau tandis que ces jambes étaient munis de fausses griffes acérés comme celles d'un rapace.

- Vous êtes super en avance les gars ! Carnaval, ce n'est pas pour aujourd'hui. Par contre, vous allez faire un malheur à la Nouvelle Orléans, je vous le garantis ! Complimenter-je dans l'espoir de les apaiser

- Tant mieux car nous sommes là pour faire ta fête, Répliqua le scorpion mécanique avec une voix que j'ai pu reconnaître

- Gargan ?