Plusieurs semaines se sont écoulées depuis la dernière et pas la moindre lueur de changements à propos de Mary-Jane et de Dimitri, ils sont tous les deux toujours autant remontés contre moi.
Et dans le cas de Dimitri Smerdyakov, où nous devons travailler ensemble au Daily Bugle, une atmosphère lourde pèse sur l'ensemble des employés quand nous sommes là, comme un orage grondant que l'on craint. Tout le monde y va de son opinion concernant notre dispute, toujours émise dans les murmures secrets, lâchement, loin de nos oreilles, profitant seulement de cette impression d'être le centre d'attention, devant des spectateurs en attente d'un nouveau conflit qui éclaterait.
Mais nous devons travailler, et surtout, rester professionnels. Et aujourd'hui, nous avions assisté à un drame aussi terrible qu'il était inédit. A première vue, c'était un carambolage comme on aurait pu en voir d'autres à New-York, mais les traces noires sur la route, l'impact sur le verre de vingtaines d'immeubles aux alentours et le corps inerte d'un jeune adolescent au bout de cette route venait expliquer qu'on avait affaire à une situation grave.Tandis que je criblais les lieux de photographies pour mettre en image ce fait sordide et surprenant, j'écoutais subtilement les conclusions émises par la police scientifique, murmurées à un agent de police.
J'aurais pu me concentrer mais une foule de journalistes et de caméras m'avaient déconcentrés, braquant leurs caméras et leurs micros devant l'agent de police qui se présenta devant :
"Bonjour, je suis George Stacy, commissaire du NYPD. Ce dont nous faisons face relève de l'ordre de l'inédit. Selon les analyses scientifiques, la victime aurait pu courir très vite, si bien que son cœur a lâché en un millième de secondes. Cet infarctus et l'incapacité de contrôler sa course a entraîné une réaction en chaîne menant à la destruction de fenêtres de nombreux immeubles ainsi que des chocs particulièrement violents auprès des voitures. Les analyses estiment actuellement à une dizaine de blessés, dont quatre qui seraient dans un état critique et qui sont déjà hospitalisés
- Comment est-ce possible ? Demanda l'une des journalistes
- L'hypothèse émise actuellement serait une forme, disons incomplète, de mutations"
L'agent de police n'avait plus rien à dire et mit un terme à l'interview improvisée, revenant auprès de la police scientifique qui avait rapporté le corps de la victime dans la voiture, en direction du médecin légiste. George Stacy partit en direction du commissariat avec ses collègues, laissant journalistes et citoyens dans l'incompréhension et l'appréhension. C'était une première et impossible, pour l'instant, d'en connaître les raisons, ni de savoir s'il s'agissait d'un acte criminel ou d'une forme de malformations.
Toujours est-il que j'avais mon lot de photographies mais Dimitri, qui avait pu obtenir le nom de la victime, tenait à venir interroger la mère de cette dernière. La victime était un adolescent, Barry Garwest, un gars sans histoires, sans casier judiciaire, ni de fréquentations douteuses. J'avais envie d'en savoir plus à mon tour mais je sentis, au regard de Dimitri, que je n'étais pas la bienvenue. J'irais donc trouver mes ressources auprès du NYPD, et peut-être le reste dans l'article directement.Mais en face du commissariat, mon sens arachnéen s'éveille et me met en alerte. Je le sens, comme un ultrason vibrer dans mon crâne, sans savoir quel est le responsable de cet éveil, mais je dois rester prudent au cas où. Si bien que je préfère m'enfuir dans une ruelle pour m'y rendre en Spider-Man, par sécurité, me rendant à l'intérieur par les conduits d'aérations pour me faufiler à l'intérieur et tout écouter et observer en toute discrétion.
L'intérieur du commissariat est une immense fourmilière sur sol blanc et meuble de bois, où tout les policiers se déplacent de bureaux en bureaux, déposant un papier par-ci, s'adressant à un agent par-là, dans un mouvement perpétuel qui ne s'arrêtait jamais, qui ne s'accordait pas la moindre pause. Enfin si, il y avait une exception, la "reine" de cette fourmilière, George Stacy, dans son bureau personnel, à l'écart des autres, qui feuilletait les comptes-rendus de la police scientifique sur la dernière victime. Un autre policier s'y immisce, fermant la porte derrière lui cherchant une discrétion maximale avant de lui parler :
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Spider-Man : New-York's Savior
FanfictionVous voulez connaître l'histoire de ma mort ? Pour cela, il faut remonter dans le temps, histoire de présenter tout les personnages et le cheminement hasardeux qui m'a mené jusqu'ici. Vous avez vu la page de couverture ? Elle est jolie hein ? C'est...