Chapitre 2 : L'Ecole des Mutants

2 1 0
                                    

Sans même que je m'en rende compte, en un millième de secondes, je me trouva devant une immense demeure qui était au centre d'un grand jardin où jouaient de nombreux élèves. C'est aussi en un millième de secondes que je me rendis compte qu'il y avait une autre personne à mes côtés et qu'il avait une de ces mains au niveau de ma nuque, tandis qu'il avait en face l'homme qui m'avait parlé par voie télépathique avant de se représenter comme une hallucination.

L'homme avait un âge avancé, le crâne chauve et luisant, assis sur une chaise roulante dont les roues formaient un X, sobrement habillé de façon élégante. L'homme qui se trouvait à côté avait les cheveux platines et portait une paire de lunettes qu'on pourrait porter pour la plongée, vêtu d'un t-shirt métalleux, d'un pantalon et de bottes noires et d'une veste grise.


"Je me sens pas très bien, Emis-je aux bords de la nausée

- Veuillez excusez l'indélicatesse du voyage, c'est toujours comme ça la première fois, S'excusa Charles-Xavier


Une jeune mutante s'approcha de moi, posant la main sur mon front, et en un rien de temps, mon mal-être s'évapora. Je remercia, d'un geste de main, la jeune adolescente qui partait aussi vite qu'elle était apparue avant de murmurer au professeur :


- Cette jeune femme a le pouvoir de lire le passé, il m'est nécessaire de savoir s'il s'agit réellement de vous. Elle peut aussi vous ramener à quelques secondes pour vous retirer la maladie. Allons discuter en privée, Continua Charles-Xavier


J'entra à l'intérieur de cette immense bâtisse, où courraient, marchaient et discutaient bon nombres d'adolescents et de jeunes adultes. Nous traversions des salles de classe où les élèves écoutaient assidûment leurs professeurs, tout aussi mutants qu'eux, avant de nous retrouver dans le bureau de Charles-Xavier.

La pièce était grandement meublée, jonchée de nombreux ouvrages scientifiques, décorés par quelques cadres qui gardent à l'abri de vieilles photographies de la poussière. Un bureau au milieu où il n'y avait pas la moindre parcelle de liberté, avec l'ordinateur et son clavier, des piles de papiers qui s'accumulaient, un tapis pour le clavier et la souris et un cadre photo représentant, à vue d'œil, une photo de classe.


- Comment est-ce possible ? Demandais-je curieux

- L'histoire de la vie se pose uniquement sur les aléas de la génétique et de son évolution ; Il faut partir du principe que le genre humain n'existait qu'à partir d'une anomalie génétique d'un animal

- Et à propos de ces mutants que j'ai rencontrés ce matin ?


Le professeur se tut un instant, semblant touché par sa question, déposant son regard vers le cadre photo. C'est en y posant les yeux plus sérieusement que je découvre qu'il y avait les mutants que j'avais rencontré ce matin, et des tas d'autres, et qu'il n'était pas question d'une photo de classe :


- Même si nous nous battons tous les deux pour défendre nos causes, nous avions un regard fondamentalement opposé sur la mutation. Quand je le vois comme un hasard bienheureux de la génétique, Erik le voyait comme une forme supérieure

- Et que faites-vous maintenant contre lui ?


Sans même qu'il ne vienne répondre, la porte s'ouvrit et laissa place à cinq mutants, dont l'homme très rapide qui m'avait emmené jusqu'ici. Il y avait cette femme a la peau ébène et aux cheveux platines, un grand homme avec des griffes en adamantium tendu vers un homme portant une visière :

Spider-Man : New-York's SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant