Chapitre 3 : La Soirée Flashy

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Après avoir aidé la police de New-York contre une fuite de cambrioleur, loin de ma tenue de Spider-Man, je me rendais devant la maison de Flash Thompson. C'est toujours la maison familiale, qui se transformait en planque à soirée quand les parents libéraient la demeure, le genre de soirées où tout était possible, le genre de soirées qui vont inspirer les films comme Project X ... Le genre de soirée que j'enviais trop quand j'étais lycéen, qui incarnait la panacée sociale, mais dont je me suis lassé, ne voyant plus que le bruit infernal, l'ivresse embarrassante et les risques que les gens prennent.

Mon plan était simple : Faire acte de présence à sa soirée, une heure ou deux, pour m'en aller tout aussitôt et ne pas gâcher ma soirée à cette futilité quand je pourrais la consacrer à moi, ou à New-York.

Je sonne à la porte, j'ai une bouteille de vodka bon marché à la main. Pour le geste, pour la politesse car je ne vais pas en boire une goutte tant ce genre de breuvages me brûlent la gorge et me répugne, me laissant le goût désagréable dans l'estomac pendant de longues heures.

La porte s'ouvre, c'est Flash, un gobelet à la main, et le corps entouré de guirlandes. A le voir, et à l'entendre, il a bu depuis un bon moment. Tout en me saluant et en me guidant à l'intérieur, il titube et risque de se laisser tomber. Il ferme la porte sans finesse, la laissant claquer bruyamment, et faisant retourner tout le monde vers le bruit soudain, tous rivés vers moi, m'envahissant de honte. Mais ce n'est rien quand il pose son bras droit sur mon épaule, comme un ami de longue date, presque prêt à me bloquer avec ce bras et à me frotter le crâne avec l'autre. Il titube, me serrant dans ses bras, et crie à la foule qui me dévisage :


"Voici Peter Parker, et c'est mon ... Meilleur copain !"


Il levait son verre et réclamait qu'on porte un toast en mon honneur, j'en profite pour fuir l'amas de monde. Je les entends lever le verre en mon nom, bien plus pour l'occasion de boire et de se servir un nouveau verre que pour moi, soyons honnête.

Je me suis réfugié dans la cuisine, étrangement plus calme. Après tout, la table où l'alcool coule à flot se trouve dans la salle à manger et les bouteilles en réservent se trouvent derrière cette même table, pour minimiser l'impatience des fêtards. Bien entendu, pas la moindre bouteille de soda ou de jus aux alentours. Je me rechigne donc à ouvrir le frigo, sortant une bouteille déjà entamée de Coca, avec honte de me servir chez lui et de prendre une bouteille déjà consommée.

Avec mon bras, j'essuie la bouteille pour m'assurer de n'avoir aucun microbe. Par principe, par peur, par sécurité, par habitude ... Je me sers un verre et le bois d'une traite, je découvre que le coca est sans gaz, je fais avec. Je prévois de le ranger mais Mary Jane, son verre tendu, me demande de lui servir un verre avec son plus beau sourire.
Pour l'occasion, elle est simplement vêtue d'une mini-robe noire, s'arrêtant à la longueur de la cuisse, sans manches, donnant l'impression d'un décolleté plus plongeant qu'il ne l'est véritablement. La robe assortie à ces talons hauts qui la grandit de quelques centimètres, légèrement maquillée, à la seule exception de ses lèvres aussi outrageusement rouge que sa chevelure.

Je reprends mes esprits avant qu'elle me ramène sur Terre et ne remarque que je la reluque sans la moindre finesse. Je lui sers un verre et, avant même d'avoir pu la prévenir de l'état de la boisson, elle avait fini son verre d'une traite, esquissant une grimace sur le manque de gaz, qui me faisait craquer et rire en même temps car elle plissait des yeux et formait sa bouche en cul-de-poule.


" Comment tu peux boire ça ? Demande-t-elle en jetant le reste du soda dans l'évier

- Je n'aime toujours pas l'alcool

Spider-Man : New-York's SaviorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant