Anyway - zhongchi

Chapitre XV

Les étoiles brillaient, éclairant le ciel. Seulement la pollution lumineuse de la ville aurait empêché les deux colocataires qui dormaient paisiblement de les voir. De son côté, une certaine personne pouvait bien en profiter, une jambe pendant dans le vide, les yeux rivés vers l'immensité qu'était le ciel.

Xiao profitait calmement du spectacle qui se jouait devant lui. Il s'allongea lentement sur le parquet de la haute terrasse de l'auberge Wangshu. Le silence de ce rare moment calme s'infiltrait doucement dans son cœur, l'apaisant. Si pendant les premières heures de la nuit cela avait été un instant de plénitude, des humeurs plus noires ressurgissaient lentement du passé et du présent. Les astres lumineux commençaient à danser devant ses yeux, c'était la première fois depuis des semaines qu'il s'accordait une pause et peu à peu, il sentait l'énergie noire des démons remonter du creux de son estomac, sa bouche goutait la bile acide et il avait envie de vomir.

Cette énergie démoniaque essayait de le posséder et à bout de souffle il sombra dans l'inconscient après avoir repoussé de ses dernières forces cette menace.

Quand il se réveilla, il faisait toujours nuit. Il ne sentait plus les planches tièdes du parquet de l'auberge mais des brins d'herbe qui chatouillait son dos. Sa tête reposait sur ce qui semblait être des cuisses et une main lissait doucement ses cheveux.

Il n'était pas pleinement conscient et il peinait à ouvrir ses yeux. Alors il resta allongé, profitant de cet instant.

Il ne voulait pas se poser de question sur ce qu'il faisait là, comment il était arrivé là, ou quelle étaient les intentions de la personne qui caressait tendrement ses cheveux. Il n'en avait pas la force. Il voulait juste se reposer.

Il était tellement fatigué. Le repos après des années de dur labeur avait comme un gout d'ambroisie à ses yeux.

La personne qui prenait soin de lui commença à fredonner un air calme qui lui évoquait vaguement la cité de la liberté, sa conscience trop occupée à vouloir retourner dans les limbes du sommeil. Ses paupières étaient lourdes et il se laissa emporter une fois de plus par la fatigue qu'il avait accumulé au fil des années.

Lorsque qu'il rouvrit les yeux une seconde fois, il était adossé au mur de la terrasse de l'auberge et le jour venait tout juste de pointer le bout de son nez.

Ses membres étaient légers et ce rêve l'avait reposé au plus haut point. Cette aventure dans le pays de morphée avait presque réussi à soigner des années de stress et de pression.

***

Tartaglia venait tout juste de se réveiller et il se retrouvait nez à nez avec un Zhongli qui visiblement c'était endormi sur un bouquin qui avait l'air ennuyant à mourir, une main dans ses cheveux. Le visage de son compère était complètement détendu dans son sommeil et il marmonnait de temps à autre des mots qui n'était pas du tout intelligibles. Le roux se faisait la réflexion qu'il aimait bien se réveiller avec ce visage sous le nez et dans ses bras et que s'ils pouvaient continuer comme ça, ça lui allait.

Mais il devait se lever, ils devaient aller tous les deux au travail ce matin et autant il était le boss et gérait ses propres horaires, autant Zhongli était un employé modèle qui tenait énormément à sa ponctualité. Et il allait lui en vouloir s'il le laissait dormir.

Il essaya de le réveiller doucement en se relevant, la main du brun glissa sur sa hanche et il blotti son visage dans son cou toujours en grommelant. Tartaglia qui sentait le souffle de son partenaire dans un des endroits les plus sensibles de son anatomie ne put réprimer un frisson. Zhongli qui lui dormait toujours comme un bien heureux, inconscient de la réalité de sa position embrassa doucement la peau qui était à sa portée.

Ce n'était pas un des baisés enflammé et charmeurs que lui avait donné ses nombreuses conquêtes d'un soir que Tartaglia avait reçu, mais un baisé empli de tendresse.

Et ça, il ne l'avait jamais connu.

Pendant les nombreuses expériences -éphémères ou non- qu'il avait eu, il avait appris deux-trois choses, il ne serait jamais aimé, personne ne lui fera jamais vraiment l'amour et il baisait puis discutait -et frappait la personne s'il s'avérait que c'était un connard.

Donc des marques d'amour comme celle de Zhongli venait de lui donner, il n'en avait jamais reçu, des partenaires contre qui il se blottissait inconsciemment, il n'en avait jamais eu. C'était un monde inconnu qu'il lui ouvrait quelque chose qu'il n'aurait jamais pensé ne serait-ce qu'apercevoir.

Il secoua doucement l'épaule du plus vieux et celui commençait à papillonner des yeux, il marmonna -cette fois quelque chose d'intelligible- toujours un peu endormit :

« Mhm, encore un peu Tartaglia... Mhm dodo »

Il finit finalement par se réveiller complètement quand Tartaglia pris de panique par le frisson qu'avait provoqué son prénom dans la bouche encore endormie du beau brun l'avait complètement balancé par terre. Le sol était froid et assez peu accueillant.

Le rouge gagnait ses joues et il essaya de se calmer pendant que Zhongli se relevait de sa chute imprévue.

« C'est une manière efficace pour réveiller les gens, mais si tu pouvais éviter demain Tartaglia s'il-te-plait ? »

Le sourire sur son visage montrait qu'il plaisantait -ce qui était rare mais de plus en plus courant depuis leur colocation.

Le joues du roux rougirent plus intensément et il bafouilla quelques mots pour dire qu'il allait à la salle de bain.

NDA :

Hey les gens, 

Alooors euh merci de votre soutient, tous celleux qui likent franchement je vous aime <333 (et même celleux qui likent pas forcément) de base je pensais pas que il y aurait beaucoup de gens qui liraient ma fic mais bon ça me fait super plaisir.
ET je regardais mes stats et vous venez de partout je trouve ça génial (et puis même vous êtes dans plein de catégories différentes je trouve ça super cool) ! Voila c'est tout ce que j'avais à dire, je retourne à mon rôle d'autrice fantôme (même si Halloween est passé (oui je sais mon humour est nul))
Hésitez pas à papoter et à réagir dans les commentaires, j'adore et je répond !

Bye bye !