Anyway - zhongchi

Chapitre XVI

Quelques jours avaient passés depuis et les marques d'affections entre eux étaient de plus en plus fréquentes que ce soit dans la sphère privée ou publique. Les non-dits flottaient dans l'air et depuis peu de temps, ce n'était plus bob le chat qui venait sur les genoux de Zhongli quand il lisait un livre mais bien le roux qui posait un livre sur ses cuisses et qui profitait tranquillement des papouilles que lui faisait le plus vieux.

Leur enquête pour intégrer cette secte avançait, ce soir, vers minuit ils avaient rendez-vous avec une troupe de théâtre qui avait des connexions avec ce culte.

En attendant, il était l'heure du repas et Kunwu et sa femme étaient invités à manger. Ils n'étaient malheureusement pas accompagnés de leur chère fille qui croulait sous le travail. L'Archon geo avait glissé à la petite famille que son conjoint n'avait pas conscience de son titre de dieu et qu'il fallait rester discret sur ce point.

Le couple marié venait tout juste d'arriver, Tartaglia sortait du four les aumônières de jades qu'il avait fait spécialement pour l'occasion et les disposa dans un plat avant d'aller ouvrir à leurs invités.

« Bonjour !

- Ah bonjour mon cher Tartaglia ! Comment vas-tu ? Répondit joyeusement le vieil adepte.

- Très bien et vous, entrez, entrez !

- Allons pas de vous entre nous, ça me fait me sentir vieux ! Continua Kunwu

- Mais tu es vieux. Renchéris sa femme, même plus choquée par la stupidité de la personne qui lui servait de partenaire. »

Daifang donna une petite tape à l'arrière de la tête de son idiot de mari, évidemment que Tartaglia allait le vouvoyer, même s'ils étaient plus vieux que lui, ils étaient quand même la famille de son partenaire !

Zhongli arriva en entendant du bruit dans l'entrée, il venait de finir de mettre la table, les assiettes et les couverts étaient disposés au millimètre près et rien ne manquait, pas même les différents couteaux à fromage.

Il serra brièvement ses amis dans ses bras et passa une main autour de la hanche du cuisto, tout en lui glissant quelques mots à l'oreille qui le firent frissonner. Il lui avait simplement dit que cela sentait divinement bon, pourtant Tartaglia ne put retenir le frémissement qui parcouru sa peau lorsque le souffle chaud de Zhongli s'échoua dans son oreille.

Alors qu'ils discutaient tout en s'avançant dans le salon, un grand fracas se fit entendre. Bob avait renversé la moitié des assiettes par terre en voulant jouer avec un coin de la magnifique nappe couleur crème en soie qui était ornée d'un petit pompon doré. Le chat revenait vers eux, la queue qui ondulait et un petit air satisfait collé sur sa frimousse.

Le brun était désespéré, il avait sacrifié un long quart d'heure de sa vie à placer ces assiettes parfaitement, au millimètre près, juste pour que leur stupide chat qui avait une cervelle de moineau détruise tout en un coup de griffe.

Il commençait à se lever quand Tartaglia posa une main douce sur son épaule. Le roux était d'humeur taquine et dans un souffle bizarrement très très proche de son visage il lui dit qu'il allait s'en charger et qu'il pouvait profiter de ses amis. Il déposa un baiser dans ses cheveux bruns et se dirigea vers le tsunami causée par le suppôt de Satan qui leur servait de chat.

Ils avaient de plus en plus l'habitudes des marques d'affection entre eux et ils en prenaient de plus en plus gout. Autant les effleurements leurs suffisaient un certain temps, autant quand ils étaient seuls tout les deux, les passions s'enflammaient et ils avaient besoin de plus.

Le roux remis la table, pas aussi parfaitement que Zhongli, mais elle était mise. Il apporta les plats qu'il avait préparé pendant que les autres se mettaient à table.