27. N'y voir que du feu

1.8K 187 299
                                    

Note de l'autrice : attention, le chapitre 26 a été posté juste avant, ne passez pas à côté ! Bonne lecture 😉

******

Je sens la pression redescendre d'un cran chez Louis depuis que Noah est hors de vue. Il n'aime pas nous savoir dans la même pièce, son mec et moi. Il a toujours peur que ça parte en cacahuète.

Une fois que le brun s'est éloigné, Louis s'approche à nouveau et me laisse l'enlacer.

- M'imprègne pas vraiment hein, il murmure en s'arrêtant à quelques centimètres seulement de mon corps.

Mais j'entends un sourire dans sa voix.

- Je vais essayer. Et toi, s'il te plait, laisse-moi faire sans appeler ton loup parce que je crois que cette fois, il me boufferait.

- Je vais essayer aussi... Mais je ne te garantis rien... Prépare-toi à déguerpir.

Je resserre un peu mon étreinte. Il soupire doucement, plus de timidité que d'agacement, et se blottit un peu plus fort contre mon torse, le touchant à présent.

Mais avant de commencer, je me recule un peu pour lui parler.

- Attends, j'ai un truc à te demander en échange. Non, en fait, deux trucs.

Frissons.

Il a peur que je me sois foutu de sa gueule, que je veuille le piéger. Il se trouve débile de m'avoir fait confiance, il savait que c'était une erreur. On ne peut jamais faire confiance aux gens. Surtout les alphas.

- Quoi ? soupire-t-il. Je ne ferai rien de sexuel, il me prévient.

Je fais la moue. Des fois il m'énerve à me prendre pour un obsédé. Comme si j'étais capable de me servir de sa détresse pour obtenir des faveurs sexuelles...

- Je suis d'accord pour t'aider mais toi, reviens dormir à la résidence. Tu sais que j'ai besoin que tu ne sois pas loin. T'as bien vu, sans ton odeur, comme je ne suis que l'ombre de moi-même. M'inflige pas une autre semaine comme ça. Tu peux toujours aller voir ton mec si vraiment tu y tiens, mais dors à la résidence au moins 6 nuits sur 7. Pour ma santé physique et mentale. S'il te plaît.

Et pour mon cœur aussi.

Il réfléchit quelques secondes.

- 2 nuits sur 7, il rétorque.

- 5.

- 3.

- 4, c'est bien 4. Avoue que c'est suffisant pour voir tous ces abrutis de basketteurs.  Ça te laisse trois nuits libres.

Il songe à ma proposition.

- Va pour 4 mais je veux des croissants chaque jeudi matin.

- Pourquoi le jeudi ?

- Je ne cours pas le jeudi matin donc je peux prendre le temps de bien petit-déjeuner. Et j'en mange trois !

- Trois ? Mais tu les mets où ? Je ris.

- C'est mon péché mignon. Souvent je ne mange pas après le midi !

- Okay vendu pour 4 nuits et 3 croissants, je souris.

Et on se serre la main.

- C'est quoi le deuxième truc ?

- Arrête de le laisser déposer son odeur sur toi. Vraiment, c'est nase et je déteste ça.

Mords-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant