66. 3h03

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7 h 05.

L'arrière de son oreille, son cou, l'arrête de son épaule, puis tout droit jusqu'au virage, et ensuite la chute, tout en douceur, le long de son bras.

Des centimètres et des centimètres de peau encore réchauffée par la nuit.

Ce n'est que lorsqu'il en a fini le tour, les doigts échoués sur son fin poignet, qu'Harry murmure :

- Allez, debout bébé, tout en embrassant l'épaule de Louis.

- Mmm... grogne le plus petit.

Ce dernier est assis au bord du lit, les yeux fermés et la tête penchée en avant, arrachant quelques minutes de sommeil supplémentaires tout en profitant de ces tendres caresses.

Il se laisse finalement tomber en arrière, son dos contre le torse du bouclé, et l'entraîne avec lui à l'horizontale.

- Je veux rester là, décide le footballeur alors que, déjà, les bras du handballeur se resserrent sur lui pour lui créer une prison dorée.

Harry picore son visage de baisers.

- Ne me tente pas, chaton, sourit l'alpha contre la peau de son omégarçon.

Lui aussi combat, chaque matin, cette envie-là.

******

7 h 22.

- Gel douche, Tomlinson !

Louis attrape le flacon et le lance à Harry en faisant une passe en cloche comme s'il jouait au basket.

- Merci ! Shampoing, Styles !

Le bouclé se saisit de la bouteille en plastique et lui envoie, sa main droite passant d'abord dans son dos pour le lancer depuis sa gauche.

- Merci !

Louis a terminé de se rincer quand une grande masse mousseuse se colle dans son dos.

- Oh non, Harry, j'avais fini ! rit-il.

Moins de deux secondes plus tard, deux lèvres roses et charnues chassent sa bouche.

Louis essaie bien d'y échapper mais deux bras musclés l'emprisonnent. Alors il doit bien s'avouer vaincu et déposer les armes. Il ne lui reste qu'à se retourner pour se laisser embrasser.

Le plus grand l'attire déjà contre lui, recouvrant son torse de mousse. Il faudra tout recommencer. Tant pis...

Mais au bout de quelques instants, la main de Louis se pose sur le torse du bouclé et son bras se tend pour remettre de la distance entre eux.

- Concentration, Styles. On va être à la bourre !

Harry soupire mais se laisse docilement entraîner sous le jet d'eau pour se rincer vraiment cette fois.

Ses yeux ne quittent pas le châtain. Ni quand il noue sa serviette autour de sa taille, ni quand il se sèche, ni quand il enfile son pantalon. Ni quand, torse nu, Louis commence à tondre sa barbe. Ni quand il essaie de coiffer sa mèche et soupire devant le miroir parce que ça ne fait pas comme il aime. Ni quand il opte, finalement, pour une casquette.

Comme ça, voilà, problème réglé.

- Je ne peux pas t'embrasser quand tu as une casquette... grommelle le bouclé.

- Oh allez Haz, tu sais que c'est faux. Tu trouves toujours moyen de venir fourrer ta langue dans ma bouche ! Mes cheveux ne ressemblent à rien ce matin. On n'a pas tous la chevelure parfaite d'Harry Styles.

Mords-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant