45. Mordre ou ne pas mordre

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- Allez Louis, allez !

Zayn s'illumine quand le châtain réussit un tâcle parfait. Il vient de voler la balle à son adversaire et maintenant, il fonce vers les cages de l'autre côté du terrain.

Le stade entier se lève d'un seul homme, comme pour l'accompagner dans ce magnifique contre.

Plusieurs joueurs se dressent devant lui mais Louis en élimine deux d'un coup grâce à des passements de jambes vifs et précis. Il fait une passe à un coéquipier et continue de courir jusqu'à ce que son camarade lui repasse la balle.

Ça hurle tout autour tandis que, moi, je retiens mon souffle.

Il se trouve maintenant si près du but. Un dernier défenseur tente le tout pour le tout et s'apprête à le tacler. Le mec s'élance et se couche, son corps glissant sur l'herbe grasse, les pieds en avant pour stopper le ballon de Louis et sa course folle. Mais le châtain anticipe l'attaque et saute par dessus le joueur adverse.

- Youhou ! crie Zayn. Allez, allez !

Louis se retrouve seul devant le gardien et ce dernier sait déjà qu'il est fait comme un rat. Le capitaine de UCLA va tirer de toutes ses forces et lui mettre un but contre lequel il ne pourra rien faire. C'est bel et bien ce qu'il se passe. L'oméga arme son pied et donne un énorme coup de crampons dans le ballon blanc. La balle part tout droit dans la lucarne en haut à droite et viens s'enfoncer dans le filet. Le tir est tellement puissant que le type en face ne peut rien faire.

Le stade exulte. Zayn me secoue, tout euphorique et, tout autour de nous, des gens sautent sur place et se prennent dans leurs bras.

Les coéquipiers de Louis courent jusqu'à lui tandis qu'il ôte son maillot pour célébrer son but. Je souris plus fort en le voyant faire un geste pareil. Il déteste d'ordinaire se mettre en avant mais, sur un terrain, il est totalement différent et assume son côté leader. Le patron, c'est lui. Leurs fans le savent, lui aussi et ils les régale en les galvanisant pour la suite du match.

Liam arrive à sa hauteur et le soulève dans les airs tandis que le châtain lève le poing en l'air, la rage de vaincre inscrite partout sur son visage et dans ses gestes.

Ses muscles sont tendus, saillants. Il est magnifique. Je ressens d'ici l'adrénaline qui est la sienne. Et sa joie. Son immense joie mâtinée de fierté. Moi aussi, je suis tellement heureux pour lui.

Quand Li finit par le reposer, il ébouriffe ses cheveux et tous deux courent pour se remettre en place.

Tout en faisant ça, Louis renfile son maillot. Et les marques laissées par mes crocs sur sa peau disparaissent sous le tissu.

******

36 heures plus tôt.

- Oh bon sang, j'ai l'impression que ça va être énorme.

C'est ce que Louis dit juste avant de tourner sa tête vers la droite et de m'offrir son cou. Et moi je ne vois plus que ça. La peau fine et laiteuse qui appelle ma mâchoire puissante.

- Chaton, fais pas ça... je geins.

Ma main s'abat rapidement sur son cou pour cacher la zone du marquage et repousser la tentation. Je grogne de devoir me faire violence à ce point-là pour me retenir de le mordre. J'en ai tellement envie.

Mes crocs viennent de sortir et son prêts à le faire. Ça me fait un mal de chien de me retenir. Surtout quand je suis encore en train de jouir.

C'est fou d'ailleurs cet orgasme, il dure et dure encore. Au point que mes jambes tremblent et ont du mal à nous supporter tous les deux. Jamais je n'ai joui aussi longtemps. C'est un feu d'artifice dans ma tête et dans tout mon corps.

Mords-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant