Chapitre 9

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Je me réveille et un mal de crâne s'ensuit. Je suis allongée sur le tapis à côté du canapé ou dorment Alya et June. Je me lève et je vais dans la salle de bain prendre un doliprane. Sur le tapis de la salle de bain, je trouve Esmée en train de se taper sa meilleure nuit et ne peux m'empêcher de la prendre en photo, elle est trop drôle avec sa bave sur le bord de la bouche. Je suis obligée de faire le grand écart pour l'enjamber et prend la boîte de spasfon. Ensuite, je me dirige vers la cuisine où je me sers un grand verre d'eau. La matinée passa lentement. Je suis en train de lire, quand Alya rentre furax. Quand je lui demande ce qui se passe, elle me crie presque dessus.

- Ce c*n de Théo a osé me dire que j'avais les cheveux gras, non, mais tu te rends compte ?! Me dit-elle avec des yeux rouges de colère. En plus ce n'est pas la première fois qu'il me fait des remarquées. Regarde la dernière fois, il m'a dit que mon liner n'était pas droit et la cerise sur le gâteau, il a dit qu'il préfère mon rouge à lèvres rose que mon préféré le rouge flamboyant. Du coup, tu sais ce que j'ai fait ?

- Non. Lui dis-je sans vraiment m'intéresser.

- Je l'ai quitté.

Quand elle me dit ça, je lève les yeux de mon livre pour la regarder choquer. Elle vient réellement de quitter son mec, car il lui a dit que son liner n'était pas droit et qu'il n'aime pas le même rouge à lèvres qu'elle. Put*in, mais qui fait ça sérieux ?!

- C'est une blague, c'est ça ? Tu n'es pas sérieuse ? Lui dis-je choqué.

- Bah si pourquoi ce serait une blague et puis je ne l'aimais même pas c'est lui qui voulait à tout pris sortir avec moi et vu que personne ne m'intéressait je lui ai dit oui. Me dit-elle comme si c'était normal. Purée cette fille m'étonnera toujours.

- Et lui, il a réagi comment ?

- Ho, il l'a bien pris, car soi-disant qu'il ne me supportait plus, fin n'importe quoi. Bon, je te laisse, je dois aller dire à tout les gars de l'établissement que je suis celib à plus. Et elle disparaît aussi vite qu'elle était apparue.

Le week-end passa super vite. Esmée était restée tout le week-end à consoler sa sœur de sa rupture avec Théo. Sérieux, elle s'en fout de lui, mais il faut qu'elle soit réconfortée, je crois que je ne la comprendrai jamais. Bref, appart ça, samedi, j'ai mangé au resto avec ma mère. Là, je suis en train de me diriger vers la salle de français. Quand j'y entre, je ne reconnais plus la classe. Les tables ne sont plus en ranger, mais en îlot et tous les élèves sont au tableau, aucun n'est assis. Je rejoins Ondine et lui demande se qui ce passe. Elle m'explique, le prof a eu envie de changer les tables de place et qu'il a fait un plan de classe. Le prof nous place, et deviné avec qui je me retrouve. Avec Esteban et Théo. Bon le bon côté des choses, c'est qu'à l'îlot à côté de moi, se trouve Ondine, du coup, on peut parler surtout que mon îlot et le plus éloigné du tableau et du bureau du prof, il est littéralement collé au mur du fond, c'est pour dire. Ce premier cours avec mes nouveaux voisins de table était d'un ennui mortel. Aucun de nous trois n'as adressé la parole aux autres. Une fois que la sonnerie retentit, je suis bien heureuse de quitter cette salle de l'enfer. Le cours de math n'est pas mieux, car Ondine a décidé de ce concentré sachant qu'elle n'est pas très forte en math. Le reste de la matinée est d'un ennui tout aussi mortel parce qu'en anglais Alya faisait que de se plaindre de sa rupture et en histoire Esmée à était convoquée chez la doyenne. J'espère que le cours de sorcellerie soit mieux, mais non. Morgane n'a pas arrêté de se venter d'atteindre le centre des cibles. Pour la faire courte, la journée ne pourrait pas être pire.
Enfin, je peux être tranquille. Cela doit faire une heure que je lis quand Esmée débarque avec Alya qui a un œil au beurre noir et qui saigne au genou. Qu'est-ce qu'il s'est passé encore ? On ne peut jamais être tranquille.

- Alya, ça va, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Ho, rien, juste cette pourrie de Morgane qui l'a frappé, car elle est sortie trois jours avec Théo. Me répond Esmée le blasé.

- Il arrive encore à me gâcher la vie alors qu'on est même plus ensemble, quel fils de p*te ! Jure-t-elle.

J'aide Esmée à l'emmener à l'infirmerie puis retourne dans ma chambre et continue mon livre en repensant à cette journée merdique.

School of the nightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant