Chapitre 44

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Ce matin, je me lève toute heureuse. Cela fait maintenant une semaine que j'ai les pouvoirs finellyx. La prof m'a même donné un livre pour apprendre différents sort de guérison. Désormais, j'arrive aussi à rendre mes yeux normaux et plus fluorescents. J'arrive aussi à voler et à atterrir sans tomber à cause des talons. Avant-hier, Esteban et Alya se sont mis en couple, ce qui nous a tous étonnés. Personne ne se serait attendu à leur couple, mais maintenant qu'on les voit ensemble, il est vrai qu'ils vont bien ensemble tous les deux. Dire que c'était sur lui que je crushais au début. Mais bon, bref, aujourd'hui, on est dimanche et c'est la Saint-Valentin. Je vais passer toute la journée avec Théo. Pour cette journée, je décide de mettre une combi noire avec un gilet rouge. Je me maquille légèrement et descends retrouver Théo qui m'attend dans le salon. Il a mis un jean bleu avec un tee-shirt blanc. Il est si beau dans cette tenue, en plus le tee-shirt laisse deviner ses abdos. Depuis que je sors avec lui, je suis vraiment devenu gaga. Je m'avance vers lui en lui disant de fermer sa bouche, car il bave. Il se met donc à rigoler. Il m'attire ensuite vers lui pour m'embrasser. Il sent bon, j'adore son parfum boisé avec un soupçon de vanille et de camomille. Mes amies trouvent que nous formons un magnifique couple. Bien entendu, notre couple ne plait pas à tout le monde. Je me souviens, quand Morgane l'a appris, elle a pété un câble. Elle s'est même jeté sur moi. La prof de sport qui avait assisté à la scène lui a mis deux heures de colles. C'est bien fait pour cette garce.

Théo me prend ensuite la main et m'ouvre la porte. Je salue mes amies avant de suivre Théo, ma main toujours dans la sienne. J'aime bien être avec lui, sa présence me rassure.

- Alors prête pour ta journée surprise ? Me demande-t-il tout joyeux.

- Bien sûr, je n'attends que ça.

Il me conduit à l'arrière de l'appart. Il ouvre une cabane et en sort une moto. Je n'en reviens pas, pourquoi ne m'a t'il jamais dit qu'il en avait une ? Je n'en reviens pas. Il a une grosse cylindrée noir mat.

- C'est à toi ?

- Oui, tiens, mets ton casque. Me révèle-t-il en me tendant un casque.

Je l'enfile et monte derrière lui. Il démarre et je m'accroche fort à lui. J'ai beau aimer les motos, je ne suis jamais monté dessus. Il roule, jusqu'à la ville d'Everware. Il s'arrête devant l'un des restaurants gastronomiques. Il m'ouvre la porte et me fait entrer. Dans le hall d'entrée, un immense lustre en cristal éclaire la salle immaculée de blanc et de doré.

- J'ai l'habitude de venir ici avec mon père, du coup, pour l'occasion, on est dans une pièce VIP. Me chuchote-t-il dans l'oreille.

Un serveur vient nous accueillir et nous conduit à notre table, dans une petite table à l'écart. Il nous amène ensuite les menus. Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil au prix et je dois dire qu'il est exorbitant, pas moins de 100 € le menu et pour certains plats. Je savais que la famille de Théo était fortunée, mais pas à ce point-là.
Nous prenons le même menu, avec du caviar sur son lit de foie gras en entrée, magret de canard aux patates douces et cacao pour le plat, une boule de sorbet poire comme digestif et un mille-feuille avec tuile de chocolat en forme de cœur accompagné de sa sphère pralinée pour le dessert.

Après le repas, Théo m'emmène sur le marché. À Everware, les marchés sont immenses et magnifiques. Il y a des stands de fleurs gigantesques. Toutes ces fleurs sentent si bon. Théo m'achète une rose, qu'il met dans mes cheveux, et une autre qui s'attache au poignet. Je le remercie en déposant un baiser sur sa joue.
Nous nous promenons sur le marché toute l'après-midi. Quand le soir commence à tomber, je décide de nous acheter des gaufres. Je sais que Théo en raffole, et c'est tout ce que je peux faire.
Quand on a fini notre gaufre, nous retournons à la moto. Je monte comme à l'allée, c'est-à-dire derrière Théo. À la place de tourner pour retourner au lycée, Théo continue tout droit. Nous roulons pendant bien trente minutes, avant qu'il s'arrête dans un chemin. Il descend et me demande de le suivre, ce que je fais. La nuit est désormais tombée. Il m'emmène en haut d'une colline. Il me conduit à un endroit où une nappe avec des bougies, sont posées sur le sol avec un panier pique-nique. Je crois rêver. Je suis avec l'homme de ma vie, dans un cadre hyper romantique. Il m'invite à m'asseoir. Je lui demande quand il a eu le temps de tout préparer. Il m'explique qu'il avait tout préparé et c'est Esmée et June qui l'ont installé pendant qu'on était sur la route. Je trouve ça trop mignon, qu'il est tout prévu comme ça. J'ai vraiment trouvé l'homme parfait. Il commence à sortir un petit écrin bleu en velours. Sur le coup, je crois qu'il va me demander en mariage, mais non. Il ouvre la boîte, et dedans se trouve une paire de boucles d'oreille pendantes en diamant avec des saphirs et des émeraudes. Je le remercie avec un baiser passionné. Commence à sortir des sandwichs quand je ressors un appel de ma mère. Théo me fait signe de répondre, ce que je fais.

- Bonjour, vous êtes bien, mademoiselle Miller. Dit une voix que je ne connais pas.

- Oui, c'est pourquoi ?

- Malheureusement, votre mère a eu un accident, elle est à l'hôpital Saint-James.

— Heu, d'a... d'a... d'accord. Je lui réponds, le visage livide.

Théo qui a entendu l'appel range le pique-nique et démarre la moto. Il me conduit à l'hôpital où je pars retrouver ma mère. Une infirmière me dit qu'elle est en salle d'opération et que je dois attendre la fin pour la voir. La journée avait pourtant si bien commencé.

School of the nightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant