Atlantis {Larry Stylinson}

56.

- 27 Mai, 7h00 -

Jour-J, nous y sommes.

Aujourd'hui est le jour du gala, et demain est le jour de la représentation des cheerleaders du lycée de Blair la soeur de William. Je pense que niveau stress on ne peut pas être plus haut que moi. Je me lève dès que mon réveil se met à sonner et vais au salon donner à manger à mon chien avant de me préparer un verre de jus d'orange et un biberon pour August. Je l'entends d'ailleurs se réveiller, je vais donc le chercher pour lui donner à manger, puis le préparer avant de me préparer à mon tour. J'enfile ma tenue de sport avant de descendre rapidement avec mon fils pour prendre ma voiture direction, le Lotte New York Palace. Oui je vie clairement mon rêve de fan de Gossip Girl. J'ai choisi de faire tenir la réception ici pour déjà la classe de l'établissement, le lieu en lui-même parce que Gossip Girl quoi, et puis surtout pour la taille de la salle de réception qui est énorme et c'est tout ce qu'il nous faut. Plus de cent-cinquante convives, des politiques, de la finance, des hommes d'affaires, des amis à moi, il y a vraiment de tout, mais en fait je mise tout là dessus pour essayer de convaincre les gens de donner. L'ambiance, c'est la clé. Et cela commence un bon thème, le thème du Gala c'est "Welcome at Gatsby's" autant dire les années folles. Les années 20, la prohibition, quoi de mieux que ce thème pour mettre l'ambiance ? Il y aura de tout, pas mal de danseurs et danseuses, des numéros comme ceux qu'on pouvait retrouver à l'époque, plusieurs chanteurs internationaux de tous les genres qui viendront quand même rajouter une touche de mordernité, ainsi que notre danse avec JB et les autres. Nous faisions la répétition générale ce matin, parce que pas d'erreur possible ce soir. Bref, j'arrive donc devant l'hôtel et je peux voir des camions entrain de décharger des décorations, beaucoup de fleurs, les tapis rouges seront installés au dernier moment. On fait les choses en grand. Un portier arrive et vient m'ouvrir avant de je ne sorte chercher mon fils dans son cosy, puis je dis bonjour en passant aux gens qui bossent avant de rentrer rapidement dans l'hôtel. Je suis chaleureusement accueillie par le personnel ainsi que le directeur avant d'être conduite aux coulisses pour retrouver tout le monde. Je me change et enfile mon costume de scène, qui est une robe blanche en jersey stretch Alexandre Vauthier. Nous nous élançons sur la scène avec la musique et la chorégraphie est parfaitement exécutée du début à la fin. Nous sommes applaudis par les personnes qui préparent la salle, puis nous retournons en coulisses nous changer. Je vérifie qu'August va bien et il dort toujours, donc j'en profite et le reprends avant d'aller faire un tour dans la salle pour voir comment vont les préparatifs, si tout est parfait. Apparement ça l'est. Je me permets finalement une pause en allant me poser sur un coin des grandes marches dehors pour allumer une cigarette toujours avec mon fils, le cosy fermé pour ne pas avoir de fumée. Je regarde les messages que j'ai reçu ce matin.

William
Bonne journée, on se voit ce soir ! Tu vas tout déchirer et ça va être une soirée dont tout le monde se souviendra, comme Gatsby !

Moi
Merci beaucoup c'est adorable !

Espérons que ce soit en bien qu'ils s'en souviennent. William je ne pense pas, sachant qu'il ne sait toujours pas que je suis techniquement encore mariée et que mon mari m'accompagne ce soir, je lui ai simplement dit qu'il ne pouvait être mon cavalier car je devais arriver tôt pour voir les finissions des préparatifs.

- Ellipse de quelques heures -

Je suis retournée à l'appartement pour me laver et me préparer rapidement, avant d'aller chez Gigi déjeuner et déposer mon fils. C'est sa mère qui garde August et Khai ce soir, même si j'avoue que ça me fait peur de le laisser pour la première fois tout seul sans Harry ou moi, ça va me faire du bien d'être vraiment seule pour une fois. Sans avoir à m'en soucier. Je viens donc de rentrer à l'appart et ça me fait quand même un vide de ne pas l'avoir avec moi. Mais pas le temps de m'attarder là dessus que la serrure de l'entrée s'ouvre, laissant entrer un Harry avec des yeux fatigués et une valise dans les mains.