Atlantis {Larry Stylinson}

49.

Moi 📲 Harry

H: allô ?

M: Harry, dis-moi une chose ?

H: oui ?

M: est-ce que tu as dis quoique ce soit sur moi ou ma vie à n'importe qui ? Soit honnête parce que je te jure que c'est pas le moment.

H: non Ivanna. Jamais je ne raconterai quoique ce soit sur toi, je ne suis pas comme ça. Tu le sais.

M: je sais mais je voulais être sûre quand même.

H: pourquoi que se passe-t-il ?

M: tu n'as qu'à voir par toi même ça doit être relayé un peu partout sur les sites d'actu.

H: et comment va August ?

M: il va bien, il est avec mon frère là, il dort.

H: est-ce que je pourrais avoir des photos s'il te plaît ?

M: oui.

H: merci beaucoup, et tu pourras souhaiter un bon anniversaire à Nicolaï ?

M: non. Bonne journée Harry.

H: bon-

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et raccroche avant de me rassoir sur mon transat avec mon manteau dans le jardin. Je regarde mon père à travers la baie vitrée qui discute avec mes grands-parents, tout en fumant ma troisième cigarette en dix minutes. Je cherche la meilleure manière de lui annoncer la nouvelle, le fait que mon identité et celle de ma famille est entrain d'être dévoilée au grand jour. J'ai peur de sa réaction, et surtout qu'il soit déçu de moi, parce que ce sera le cas, mais bon après tout je n'ai pas le choix. J'ai de nouveau coupé mes notifications, je ne veux pas avoir à voir cela, mais je me doute qu'Elton a déjà dû me rappeler depuis tout à l'heure. Il va finir par voler un avion et débarquer dans le jardin comme ça, ça ne m'étonnerai même pas. Plus rien ne peut m'étonner. Bref, je soupire un grand coup et écrase mon mégot avant de rentrer dans la maison, je jette en même temps un coup d'œil à mon frère qui est entrain de bercer August, puis je vais vers mon père qui me regarde avec un sourire. Ça me fait mal de le lui retirer car je vois bien qu'il est heureux et cela n'était pas arrivé depuis longtemps surtout un tel jour.

Moi: papa je peux te parler ?

Papa: bien sûr, vous m'excusez.

Il se lève et me suit dehors, nous nous asseyons dos aux baies vitrées sur les chaises de jardin, et je respire un grand coup.

Moi: je dois te parler papa. De... Plusieurs choses, qui ne sont pas forcément faciles à dire et à entendre.

Papa: je t'écoute ma fille.

Moi: bon, eh bien déjà tu dois savoir avant que tu ne le saches par internet. Les journalistes se sont mis à fouiller dans ma vie et ils sont allés jusqu'à la maison pour trouver des informations sur moi.

Papa: et ?

Moi: et, ils ont trouvé apparement puisque le nom de Vassili Karpova est entrain de tourner aux bouches de tous les journalistes américains.

Mon père me regarde sans dire un mot, je n'arrive pas à déceler ce qu'il peut bien penser, et mon ventre me fait terriblement mal tellement il se tord dans tous les sens.

Papa: et comment te sens-tu ?

Ces mots me font relever la tête vers lui avant que je ne plonge mes yeux dans les siens, voyant l'honnêteté qui s'en dégage j'en tomberais presque de ma chaise.