LES DÉS SONT JETÉ (Tome 1)

5.L'agression

-quoi ? Non qui t'as dis ça ?
-Watson.
-Watson ? Alors là, elle peux dire adieu à son Potterounet.
-son Potterounet ?
-bah ouai, t'as pu vu à quel point ils sont proche ? Ch'uis sur il a déjà baisé avec elle !
-Mais enfin Drago, calme toi ! Mais écoute un peu ce que tu dis ! Tu perds complètement la tête là !
-tu sais où elle est ?
-la dernière fois que je l'ai vu c'était à la bibliothèque, y'a environ 30 minutes.
-merci Blaise.

Je quitta la Grande Salle en rage. Elle va voir de que bois j'me chauffe, cette sale Sang-de-Bourbe ! Alors que j'arrivais dans un couloir, je la vis, l'attrapa par les épaules et la projeta contre le mur, vraiment violemment. Je pense que je n'avais jamais été aussi violent de ma vie. Elle fit un faible aïe. Je la gifla et elle tomba au sol. J'étais incontrôlable.

-Alors comme ça j'me tape toutes les Françaises ? HEIN, REPOND !!
-de quoi ?
-et en plus tu t'fous d'ma gueule !? Sale Sang-de-Bourbe, t'es qu'une petite traînée qui s'amuse à baiser avec n'importe quel mec, sale prostituée ! Tu m'degoute sale Sang-de-Bourbe.

Je la frappa avec mon pied. Je lui donnais tellement de coups pour faire évacuer ma colère ! Le sang coulait, SON sang. Elle couina de douleur.

-Drago s'il te plaît, arrête...
-ta gueule ! T'es qu'une moins que rien, Personne t'aime, t'as pas d'famille, tu fais la maline mais t'es qu'une sale Sang-de-Bourbe qui n'arrivera jamais à rien dans la vie, tu mérites de crever sale enflure, va crever en enfer, que Merlin te bousille le corps à coup de fouet sale petite trainée !

Alors que je venais de finir ma phrase, je me rendis compte de mes paroles. Mais je suis un monstre. Elle ferma lentement les yeux. Pour ne pas me faire chopper, je la laissa planté là. Je regagna mon dortoir en vitesse. J'étais à la fois paniqué mais aussi en colère. Je savais qu'au fond j'allais le regretter. Je le regrettais déjà. Je savais aussi qu'au fond de moi, une petite partie de moi ressentait quelque chose pour elle. Je crois que j'ai des sentiments envers elle. Je crois que je l'aime. Mais je pense que ce que je lui ai dis restera à jamais gravé dans ma mémoire et la sienne. Je suis un monstre. Comment j'ai pu faire ça ? Ce n'est qu'une rumeur, rien ne me dit que c'est vrai !