Chapitre 16

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TW : Spicy

James.

Je caresse une dernière fois la petite tête blonde qui sombre profondément dans le sommeil puis, je m'éloigne doucement de son lit, me dirige vers la salle de bain, assoiffée par l'envie d'une douche bien chaude.

La partie de golf s'est révélée plutôt agréable, même si je n'avais jamais pratiqué ce sport. Maxwell m'aura appris quelque chose aujourd'hui et c'était une expérience plaisante. J'espère rapidement prendre ma revanche sur ce fameux Jensen, qui semble avoir raflé la mise, y compris les rougeurs de Lucy sans même l'avoir touchée.

Je retire mes vêtements, brosse mes dents et me faufile sous le jet d'eau chaude. Tellement agréable.

Je ressors, vais pour attraper ma serviette quand la deuxième porte à ma droite s'ouvre brusquement, dévoilant la nanny d'Harper en...

Oh ! Bordel, elle est en sous-vêtements.

Elle retire précipitamment les écouteurs de ses oreilles, les laisse tomber au sol puis s'immobilise. Mon premier réflex est de cacher mes parties intimes à l'aide de mes mains. La petite brune, effrontée et diablement sexy, fronce les sourcils et pointe un doigt accusateur sur ma tronche.

— Qu'est-ce que vous foutez dans ma salle de bain ? Vous vouliez vous rincer l'œil ?

Je ris, ne m'attendant à toutes sortes de répliques, mais pas à celle-ci, dans laquelle elle me fait passer pour un pervers de première. Enfin, je dois bien avouer que là, tout de suite, j'ai qu'une seule idée en tête : qu'elle vienne s'empaler sur moi comme le soir de notre rencontre.

— Qu'est-ce qui vous...

— Salle de bain commune. Klay ne vous a pas prévenu ?

Lucy ferme ses yeux en soupirant, laisse un frisson parcourir son corps délicat. J'ose appuyer mon regard sur ses formes ; la dentelle blanche qui accentue ses courbes et qui met en lumière sa peau joliment hâlée, son ventre plat et ses seins à peine voilés par ce mince tissu, tout ça évoquent une invitation sensuelle et ça réveille quelque chose qui semble aussi indomptable qu'elle, ces derniers temps. Traduction : Je bande. Mais je n'y peux rien, si elle est à couper le souffle.

— Je crains ne pas l'avoir vraiment écouté, reprend-elle.

Elle marque une pause. Je surprends alors ses yeux gourmands explorer chaque parcelle de mon corps, sa langue qui caresse ses lèvres ; promesse muette d'un désir qui l'assaille. Sa poitrine se soulève de façon hypnotique à chaque inspiration. Mais surtout, je ressens l'atmosphère se charger en électricité. Puis, je la voie qui s'ébroue. C'est presque imperceptible et pourtant, j'ai capté cet instant.

— Je devrais peut-être envisager de ... partir.

Elle tente un sourire qui se transforme en grimace. Ses paroles contredisent ce que sont corps et son visage traduisent. Lucy n'a pas tord, elle doit partir. Pour moi, pour ma santé mentale, avant que l'urgence de sa peau ne devienne trop incontrôlable et que je cède l'impulsion de m'abandonner à elle.

— Ouais, il vaudrait mieux parce que...

Mes yeux dévient sur mes mains qui peine à couvrir le désir qui palpite. Son visage rougit. Elle fait encore ce truc sexy avec sa langue qui vient rapidement lécher ses lèvres asséchées.

— Euh, oui...

La brune se retourne, ses cheveux se balancent dans le creux de son dos et cette vision est bien trop affriolante pour moi. Leur danse hypnotique sur ses reins, attirent sans que je le veuille, mon regard sur son cul. Je laisse échapper un « Fuck » rauque et impulsif qui ne passe pas inaperçu par Lucy qui me surprend à la mater. Un sourire étire ses lèvres. Elle me fait comprendre que j'ai été pris la main dans le sac – enfin, les yeux sur ses fesses bombées. Elle continue son avancée jusqu'à la sortie, pose délicatement sa paume sur la poignée.

Mes jambes bougent d'elles-mêmes, me portent jusqu'à elle sans comprendre comment. L'instant d'après, je me trouve dans son dos, mes deux mains contre la porte, de part et d'autre de sa tête.

La nounou ne bouge plus, mais le son de son souffle haché et sensuel envahit l'air, amplifiant le désir qui me submerge.

Mon nez frôle sa tempe et j'en profite pour inspirer son essence. J'effleure sa joue puis dépose un chaste baiser sur la courbe délicate de sa nuque. Lucy penche légèrement sa tête sur le côté comme pour réclamer encore une fois, mes lèvres sur sa peau douce. Je lui offre un deuxième baiser, plus long. Je sens la chair de poule parcourir son corps.

— James... gémit-elle soudain. Je suis la Nanny d'Harper, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, lâche-t-elle.

Mon cœur loupe un battement. Je n'ose pas avouer que j'ai peur. Peur qu'elle me rejette, peur qu'elle claque la porte et qu'elle disparaisse, peur de ne plus jamais pouvoir la voir.

— Est-ce une si mauvaise idée de se faire du bien ?

Elle hausse les épaules, mais je ne vois pas son visage. Pourtant, je dois lire dans ses yeux.

— Retourne-toi, Lucy. Regarde-moi.

Elle pose son front contre la porte quelques secondes puis se retourne lentement, mais ses yeux restent évasifs, elle refuse de plonger dans mon regard.

— Lucy, regarde-moi, s'il te plaît.

Mon ton sonne comme une supplication, mais c'est un peu le cas. J'ai besoin de savoir ce qui se passe dans son esprit, si elle partage mes craintes ou si, à l'inverse, son désir la brûle autant que le mien.

— Se faire du bien, répète-t-elle.

J'opine et enfin elle ose ancrer ses iris aux miens.

— Sans engagement, juste, se faire du bien, continue-t-elle.

Sa réflexion sonne plus comme une acceptation de sa part, à se laisser aller. Mais va-t-elle succomber à cette folie ? Va-t-elle se lancer à corps perdu dans cet échange de plaisir charnel ?

— Je n'embrasse pas, ajoute-t-elle ensuite.

Soulagé, je pose mon front contre le sien et chuchote un « Ça me convient ».

Alors Lucy pose une de ses paumes sur mon torse humide, elle fait rouler ses doigts avec sensualité sur ma peau, fait naître en moi une passion torride qui pulse dans mes veines. Elle se hisse sur la pointe des pieds, et comme pour sceller notre accord, elle dépose un chaste baiser enfiévré sur mon menton.

Sans plus attendre, j'avance, presse mon érection contre son bas ventre. La brune frissonne à mon contact, commence à se mouvoir contre moi, sa bouche conquiert mon torse, sa langue trace des chemins brûlants, sa main, continue sa descente jusqu'à empoigner fermement mon membre dressé pour elle. Elle mordille sa lèvre inférieure, un regard lubrique s'arrime au mien. Soudain, l'envie de goûter à ses lèvres glossées me submerge, mais je ne dépasserais pas la limite qu'elle m'a imposée. Nous sommes d'accord sur le principe ; se faire du bien, sans sentiments.

Sa main coulisse, avec fermeté et puissance, sur mon érection. Audacieuse, elle passe son pouce sur mon gland à plusieurs reprises, me créant ainsi quelques décharges électriques et des spasmes incontrôlés. C'est bon. Trop.Bon.

Mes mains contournent son corps pour se rejoindre dans son dos dans le but de défaire son soutien-gorge et pour libérer ses seins qui réclament ma bouche, mes dents, ma langue. Je m'attelle donc à la tâche et pars à la conquête de son alvéole brunâtre tout en m'abreuvant de ses petits gémissements timides.

J'ai retenu de notre dernière expérience, que son sein droit et bien plus sensible que le gauche, alors je m'attarde dessus, tire son téton entre mes dents. Elle couine, se retient de crier plus fort.

 Elle couine, se retient de crier plus fort

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