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James.
Lucy est dans mes bras, ses jambes enroulées autour de mes hanches et je la porte jusqu'à ma chambre sans jamais cesser de dévorer ses lèvres. C'est la première fois que je l'embrasse, la première fois que je ressens cette sensation grisante de lui appartenir tout entier, de l'avoir rien que pour moi. Elle s'abandonne totalement contre ma bouche, croque ma lèvre, picore mon visage de baisers incendiés. Et moi je m'enivre de sa passion.
Bon sang, ses baisers sont si intenses que je comprends pourquoi elle ne les offre pas à tous les gars qui se présentent à elle.
Quand elle embrasse, Lucy se donne à fond. Ses lèvres pressées contre les miennes, sa façon de me bouffer avec empressement et désir. Tous ses gestes sont une déclaration silencieuse des sentiments qui se bousculent dans sa tête.
D'un geste nonchalant, je retire mes chaussures et dépose avec douceur le dos de la belle brune, contre le matelas. Malgré la faible luminosité de la pièce, j'arrive tout de même à distinguer ses joues teintées de rose, ses yeux brillants de désirs, ses lèvres gonflées par nos langoureux baisers.
Lucy s'assied sur le lit, retire son pull dans un bruit de petites étincelles électriques puis, son tee-shirt passe lui aussi au-dessus de sa tête, ébouriffant un peu plus ses longs cheveux bruns. Elle ne garde que son soutien gorge qui met admirablement sa poitrine en valeur. C'est ensuite au tour de son pantalon de disparaître pour laisser place à ses jambes nues et son délicieux tanga noir orné d'un petit nœud pailleté.
La fille à la peau caramel se couche complètement, fait danser ses mains avec sensualité sur sa poitrine, son ventre, ses hanches et l'intérieur de ses cuisses qu'elle écarte avec une lenteur démesurée, le regard luxurieux planté dans le mien. Elle admire ma réaction, descend plus bas, lèche ses lèvres quand elle voit la bosse qui trône fièrement sous mon pantalon. Puis, elle revient à moi et plonge une main dans la dentelle, se cambre et se caresse.
— Je vous attends, monsieur Greyson.
Je tremble de convoitise, jure sous le coup de l'impulsion qu'elle réveille en moi. Alors sans plus attendre, je retire avec rapidité toutes mes fringues, à l'exception de mon caleçon, que je balance sur le sol avant de la rejoindre.
Mes mains de part et d'autres de son visage, je prends une seconde pour l'admirer, pour la dévorer des yeux et j'ouvre une petite brèche, celle où j'accepte qu'une part de l'amour de Lucy s'y glisse, le temps de notre passion.
J'oublie que jamais aucune autre femme que Céleste n'a franchi le seuil de cette chambre, n'a eu le droit de se coucher dans ce lit autrefois conjugale, qu'aucune n'a pénétrer dans cette parcelle de ma vie que j'ai farouchement préservée, refusant de la laisser partir.
Je m'égare dans sa tendresse, emporté par ses baisers qui éclairent mon être. Je me laisse envoûter par ses gémissements, à peine voilés, par la symphonie de son corps qui ondoie sous le mien, par les battements frénétiques de son cœur que je sens tambouriner contre sa poitrine. Chaque instant, chaque souffle pris en sa compagnie ravive des émotions que je croyais englouties, me rappelant avec brutalité à quel point sa présence est une mélodie enchanteresse dans le silence de ma vie.
Lucy ne prendra jamais la place de Céleste dans mon cœur, jamais, mais je suis persuadé d'une chose ; elle a une place bien à elle et mon rythme cardiaque me le confirme.
Alors je décide de lui montrer qu'à cet instant j'arrive à imaginer un nous qui durera plus longtemps que cette étreinte.
Au-dessus d'elle, je la regarde s'offrir quelques instants de plaisirs solitaires puis ce sont mes doigts qui remplacent les siens en se glissant sous la lisière de son sous-vêtement.
D'abord, j'effectue des gestes circulaires sur son clitoris pour faire monter l'excitation, ensuite, je descends plus bas pour insérer deux doigts en elle.
Elle s'arc boute et je ne peux résister à l'envie de l'embrasser encore. Alors j'effleure la douceur de ses lèvres, patiente jusqu'à ce qu'elle face le dernier pas ; je ne veux pas la brusquer, je veux être sûre qu'elle souhaite, elle aussi que ma langue enlace à nouveau la sienne.
Cette nuit, je décide de ne pas la plaquer contre le mur, de ne pas étouffer ses gémissements, de laisser ses mains et ses bras valser à leur rythme, libres de tout mouvement. Je lui offre une douceur que je refusais jusqu'à présent, de lui donner.
— James, halète-t-elle. Ne t'arrête surtout pas !
Je sourit contre sa bouche, garde la cadence qui rythme ses mouvements. Puis elle ferme les yeux, ouvre la bouche prête à se laisser aller à l'orgasme. Mais je retire mes doigts, me dégage d'elle, dépose un chaste baiser sur son front qui se ride par l'incompréhension et un soupçon de colère.
— J'ai d'autres projets pour toi, ma belle.
— Sadique !
Un éclat de rire s'échappe de mes lèvres avant que je ne lui demande de se tourner sur le ventre. Elle obéit avec grâce, alors je m'attarde à mordiller ses épaules délicates, couvrant son dos de baisers en traçant un chemin humide jusqu'à ses reins. Son parfum m'enveloppe, sa chaleur se mêle à la mienne, sa peau réagit sous mes assauts, mes câlins, mon affection nouvelle envers elle. Lucy expire, se détend, accepte cette facette de ma personnalité, plus tendre.
Je m'acharne sur la fermeture de son soutien gorge, lui retire le bout de dentelle et continue d'effleurer sa peau de mes doigts, de mes lèvres.
Lucy s'accroche aux draps, me supplie de lui retirer le dernier bout de tissu qui recouvre son intimité. J'agrippe les côtés de celui-ci et le fait glisser sur ses fesses rebondies qui se dessinent de plus en plus à ma vision.
Je croque sa peau bronzée, lui décroche des plaintes sensuelles qui sonnent agréablement dans les oreilles.
Mon membre est impatient de retrouver sa chaleur, son humidité, alors je le libère, me branle face à la vision de Lucy, son visage sur le côté, le regard empli de passion. Elle mordille son index, le suce avec une appétence exacerbée, me fait comprendre ce qu'elle souhaite : me goûter.
Je caresse son cul bombé, enfonce un doigt, puis deux, dans son anatomie alors qu'elle est prise d'une fièvre libertine, elle remonte son derrière pour m'offrir une vue encore plus sublime sur sa nudité.
Je jure face à sa beauté enivrante et elle réagit en rigolant.
— Viens-là, l'appelé-je d'une voix rauque.
Elle se relève, s'agenouille, sa poitrine posée contre mon torse, j'enlace sa nuque et insère ma langue dans sa bouche pour sucer la sienne. Ses mains se posent sur mon sexe bandé et entament des va-et-vient profonds et lents. C'est elle qui détache sa bouche de la mienne, qui se penche pour déposer un baiser sur ma verge.
Lucy lèche mon gland avec avidité mais me refuse de m'enfoncer dans sa gorge : c'est ça, sa vengeance. Ses dents raclent sur mon pénis gonflé, et la garce se marre de plus belle lorsqu'elle me voit grimacer.
— J'ai d'autres projets pour toi, mon beau, m'imite-t-elle.
Mais c'en est trop, mon impatience à raison de moi. Je fais basculer Lucy sur le dos, écarte ses cuisses à l'aide de mes jambes et me poste devant les portes du paradis.
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Nightmare Island
Romance🇬🇧🎃🍼❤️ New romance / Lucy, la sœur de Mégane, à décroché un emploi prestigieux en tant que baby-sitter au sein d'une famille aisée en Angleterre. Cependant, suite à un accident, elle est incapable d'assurer son travail et implore sa jumelle de p...