L'Alpha

Chapitre 38 : La colère d'Ayling

- Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ? S'exclame la directrice en les menaçant du doigt.

- Nous avons été attaquées par des lycans, chez nous. Lui répondit Dylan en serrant les dents pour ne pas être plus grossière que sa façon de lui parler.

- Vous avez mis des élèves en danger ! Insiste la directrice.

- Si nous n'avions pas agi, la moitié du campus aurait été en danger, une dizaine de lycans à l'extérieur alors qu'ils sont censés être enfermé dans leur cage une nuit de pleine lune nous ont intentionnellement attaqués. Rétorqua Manon.

- Vous avez libéré des lycans et assommé un gardien ! Renchéris la directrice.

- Ils nous ont sauvé la vie ! Répliqua Manon.

- Madame Ayling, je trouve cela très étrange que votre intervention se déroule juste après l'attaque d'une trentaine de zombies vampiriques et des lycans hors cellule. Lui dit Dylan d'un air suspicieux.

La directrice cilla. Dylan n'avait déjà pas totalement confiance en elle, mais à cet instant, elle ne ressentait que de la méfiance.

- Vous insinuez que je suis responsable de votre agression mademoiselle Charley ? Demande la directrice.

- Je ne sais plus qui je dois croire. Depuis que je suis sur le campus, je me suis faite attaqué à plusieurs reprises. Pour quelqu'un qui tente de me protéger, je trouve que vous vous y prenez d'une drôle de façon. Lui répondit Dylan.

- Faites attention à ce que vous dîtes ma chère, je peux vous faire renvoyer vous et votre meute. La menaça le vampire.

- Quand tout le monde saura que la royauté vampirique a fait une entorse sur le traité de paix instaurée entre le clan lycanthrope et métamorphe, votre université fermera ses portes. Rétorqua Dylan, le ton acerbe.

- Vous me faites chanter. Cracha Ayling.

- Non, Madame, je ne fais qu'énumérer les faits . Lui répondit Dylan.

- Je ne suis pas votre ennemie Dylan.

- Je n'ai pas encore décidé ce que vous étiez, Madame Ayling.

- Vous avez mis des élèves en danger en libérant votre meute.

- Ils ne sont pas dangereux avec un peu de discipline. Je me demande s'ils ne sont pas enfermés pour un autre motif que leur soif de sang en nuit de pleine lune.

La directrice ne répondit pas et se retourna vers ses gardiens et leur montra les corps des lycans et des zombies qui gisaient sur le pavé.

- Nettoyez-moi ça avant que le jour ne se lève. Personne ne doit savoir. Leur ordonne-t-elle.

Les gardiens s'exécutèrent en silence. La directrice revient vers les métamorphes. Son visage était tellement figé qu'il était difficile de deviner ce qu'elle pensait ou ressentait.

- Rentrez chez vous et faites en sorte que vos compagnons ne sème pas la terreur les trois prochaines heures. Dit-elle.

Dylan hocha seulement la tête. La directrice tourna les talons et s'éloigna sans un regard.

- On a eu chaud, merde ! S'exclama Andreas.

- Elle ne pourra pas se débarrasser de nous. Son école passe au-dessus de tout. Dit Dylan.

- Rentrons, le sang séché commence à me gratter, c'est affreux ! Se plaint Margot en grattant le sang qui commençait à sécher sur son bras.

Ils repartirent, les membres ankyloser, épuisée. La transformation faisait toujours cet effet quand un métamorphe n'était pas habitué à la mutation. C'est aussi pour ça que certains restaient sous leur forme animale. D'autres choisissaient de ne jamais y avoir recours. Ils approchèrent de la maison des Parkers. Les lycans n'étaient pas encore rentré. Dylan espérait qu'ils ne leur arriveraient rien. Les lycans étaient plus petits, mais quelque chose avait renforcé leur faim. Comme s'ils avaient chopé la rage.