Chapitre 42: La leçon de tricot

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- Tu m'impressionnes de jour en jour, Parker. Dit-elle entre deux baisers.

Hugo grogna, mais pas négativement cette fois. Elle sourit contre ses dents et se rendit compte qu'il souriait aussi.

- Profite tant que je suis d'humeur.

- La magie de Noël on dirait.

- Pas forcément non. Je n'aime pas Noël. Mais ce soir, c'était assez agréable.

- C'est normal, j'ai une famille en or.

- Tu as surtout une famille normale. Rétorque Hugo.

Dylan fut pris d'un grand sentiment de compassion. Elle savait qu'il faisait allusion à son clan. Elle avait eu la chance d'avoir vécu dans une famille saine. Cela n'aurait peut-être pas été le cas si son clan n'avait pas été décimé. On veut être à leur place afin d'avoir le pouvoir, le prestige, mais au final, ils ne sont pas si heureux que ça. On attend beaucoup d'eux, de leur réussite, de leur force. Elle prend le visage de son lycan entre ses mains et lui sourit.

- Maintenant, je suis là. Tu n'affronteras pas ton grand-père seul. Nous sommes un clan soudé, basé sur la fraternité et l'amour. Pour certains, c'est peu-être une faiblesse. Mais il n'y a pas plus fort que ça. Dit-elle.

Hugo eut beaucoup d'admiration pour elle à ce moment-là. Il savait qu'elle était la bonne, son bras droit, le pilier qui lui manquait. Ensemble, ils briseront des montagnes et tout ce qui lui semblait insurmontable jusqu'à aujourd'hui.  

Il l'embrassa comme si c'était la dernière fois. Demain, ils seront devant leur Ulfric, la meute toute entière. Ils devront passer devant lui et attendre son approbation. Il n'a jamais été aussi sûr de lui et de Dylan à ce moment-là. Mais en même temps, il avait une appréhension, celle de décevoir son grand-père. Mais cette fois, il ne se laissera pas faire, Dylan était sa nouvelle raison d'avancer, sa nouvelle raison de se battre pour quelque chose autre que la fierté de son grand-père.

Il la porte sur ses hanches et la colle contre le mur de sa chambre, là où est accroché un poster de Tom Holland. Il fronce les sourcils en croisant le regard de l'acteur. Dylan l'oblige à la regarder dans les yeux, hilare.

- On a tous une petite faiblesse. Dit-elle en se retenant de rire.

- C'est ce qu'on va voir. Grogne t-il en la jetant sur le lit.

- Qu'est-ce que tu comptes faire là?

- Je t'apprends à tricoter. Lui répond Hugo.

- On est chez mes parents Hugo ! S'exclame la jeune femme en rougissant furieusement.

- C'est encore plus excitant. Murmure le lycan en lui dévorant la gorge.

  - Je ne veux pas qu'ils nous entendent !

- Alors fait en sorte qu'ils ne t'entendent pas, même si je pense que c'est une mission impossible après ce que je m'apprête à te faire.

Il la déshabilla en grognant de plaisir quand sa bouche trouva le chemin de sa poitrine. Elle était tellement belle, tellement douce et sauvage à la fois. Quand elle poussa un petit gémissement quand il mordilla son téton. La main devant sa bouche, elle écarquilla les yeux quand il descendit vers l'intérieur de ses cuisses, avec un regard de prédateur.

Rien que son souffle à l'intérieur de ses cuisses la retourna instantanément. Elle se mordit la lèvre, retenant un petit cris d'extase quand la langue d'Hugo toucha son petit bouton de chair. Il l'avait juste effleuré qu'elle était déjà au bord de la jouissance. Cet homme avait le don de la faire jouir rien qu'en la regardant comme il la regardait maintenant entre ses cuisses. 

Il était tellement beau, ses yeux plantés dans les siens alors qu'il était clairement en train d'aspirer son âme. Elle voulut hurler son nom, mais réussit à l'étouffer dans son oreiller quand elle vient, ses talons plantés dans les épaules larges de son compagnon.

Quand Hugo retira l'oreiller il la regardait avec un sourire triomphant.

- Je te hais Parker. 

- Petite menteuse.

Il enleva le reste de ses vêtements et plongea entre ses cuisses. La chaleur de son corps contre le sien la rassurait à chaque fois. Elle savait qu'elle était en sécurité et loin de tout. Elle se sentait toute-puissante dans les bras de cet homme. Hugo bougea lentement en elle, sans lâcher son regard. Il glissa ses mains dans les siennes et releva ses bras au-dessus de sa tête et déposa un chapelet de baisers sur sa nuque. Il savait que ça la rendait folle à chaque fois. C'était son petit point g secret qu'il avait découvert et qu'il utilisait à chaque fois pour la faire vibrer contre lui. Il adorait ça.

Elle gémissait entre ses lèvres en serrant ses cuisses autour de ses hanches. Il souriait contre sa gorge alors qu'elle était à deux doigts de perdre le contrôle. Mais quand elle planta ses ongles dans ses épaules, c'est lui qui dut se contrôler afin de ne pas pousser un grognement à en faire trembler la maison.

Elle gloussa en frottant son petit nez contre son menton rugueux.

Cette petite renarde était diabolique, mais putain, qu'est-ce qu'il l'aimait.

Il accéléra ses vas et viens en capturant sa bouche alors qu'elle était au bord du précipice. Un déferlement de sensations intenses les envahirent, ils virent tous les deux puis restèrent serrés l'un contre l'autre. 

- C'est génial le tricot. Soupira Dylan. 

Cette nuit là, elle dormie comme un loir. Mais pas Hugo. Demain, il présentera sa compagne à son clan et son grand-père. Demain, il en aura le cœur net. 

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