L'Obsession D'Un Avenir, Tome IV

Chapitre 2 - Luca

  Je traverse les couloirs à toute vitesse, je cherche la chambre où se trouve mon rayon de soleil, les gars essayent de me suivre. Mes mains tremblent, je me demande si elle va bien, si elle n'a rien de grave, si elle pouvait rentrer ce soir, si elle sera là pour me regarder durant ma course de demain. Mon corps se fige lorsque le numéro de sa chambre se trouve sous mes yeux, j'inspire profondément, essayant de faire disparaître le stress et l'angoisse que je ressens.

Dès que j'ouvre la porte, mes yeux se posent sur la perfusion.

Pourquoi, ma femme, se retrouve-t-elle accroché à ce truc ?

Est-ce qu'elle est gravement malade ?

Est-ce que la vie cherche à me l'enlever ?

Mon cœur s'affole, je peux voir Marc s'éloigner du lit, je m'empresse de prendre sa place, j'ai besoin de la toucher, de savoir si elle va bien, si elle sait ce qui lui arrive.

J'ai besoin de savoir si ma femme est guérit.

Mes doigts emprisonnent les siens, je peux sentir son pouls s'accélérer contre ma chair, ce simple contact me fait du bien.

Quand j'ai vu le nom Marc sur mon portable, j'ai écouté ma messagerie en suivant, il m'a avoué l'avoir emmener directement aux urgence. Je suis devenue fou, j'étais au bord de la crise d'angoisse lorsque je l'ai entendu me dire qu'elle n'arrêtait pas de cracher du sang, je n'avais qu'une envie finir cette qualification pour la retrouver.

Comprendre ce qui ne va pas, pourquoi se retrouve-t-elle aussi malade depuis quelques jours.

À présent que je la sens, que je sais qu'elle respire, je me sens presque soulagé.

Mes yeux se posent sur son visage qui à reprit des couleurs et s'arrête sur ses iris voilé, je n'aime pas les voir ainsi, c'est jamais bon présage.

L'une de mes mains la lâche pour caresser ses petites pommettes que j'aime démesurément pendant que l'autre continue d'encercler ses petits doigts tout chaud.

- Comment tu te sens ?

Ma voix fait peine à écouter mais je suis tellement mal de la savoir ici, de ne pas avoir pu être là, je m'en veux tellement.

Je sais qu'elle déteste cette endroit, j'aurai dû être là pour passer cette putain de porte, rester à ses côtés pour l'aider à affronter les médecin dont elle a si peur.

Un sourire se forme sur ses lèvres mais je peux lire dans ses yeux de la peur mélangé à de la tristesse, elle cherche à me convaincre qu'elle va bien, je n'aime pas voir qu'elle s'apprête à me mentir.

- Beaucoup mieux maintenant que tu es là.

Mon cœur se remplit de bonheur quand j'entends enfin sa voix douce. Même si elle me cache quelques chose, je me décide enfin à respirer, ma Jenni n'a pas perdu le son de sa si jolie voix. C'est tout ce qui m'importe. Je ferai avec.

- Les médecins savent pourquoi tu es malade ?

Elle hoche la tête, ses yeux deviennent brillants. Mon cœur s'emballe, j'aimerai comprendre, j'aimerai savoir ce qu'ils ont découvert pour qu'elle soit aussi triste.

- Je n'ai pas subi d'intoxication, mais je suis déshydraté et si j'ai bien compris mais saignement son dû à une petite déchirure de mon œsophage qui n'a pas supporter mes vomissements. Ils attendent de voir demain, s'il y a de l'amélioration.

J'écoute tous les détails. Je comprends qu'elle doit rester ici, mon cœur manque un battement. En connaissance de cause, je sais qu'on ne garde pas quelqu'un si ce n'est rien de grave en l'occurrence dans son cas c'est tout le contraire. Je commence à manquer d'air, je m'imagine le pire. Ma poitrine me serre.