Chapitre 62 - Jennifer

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- Pousser !

Putain si on m'avez dit que j'allais hurler comme une folle, pour expulser se petit truc, je me serai abstenue de tomber enceinte. Mes doigts se referment autour des siens. Six fois qu'elle me dit de pousser, six fois que j'obéis et putain elle est toujours au chaud aussi buté que son père, où peut être des deux. Je peux entendre des rires à chacune de mes injures, je suis prête à tuer Lewis juste par plaisir de le voir autant souffrir que moi.

- J'en ai plein le cul, je veux qu'elle sorte bordel de chiotte à cul !

Je sens la poitrine de Luca remuer contre mon dos, même si j'ai passé les heures détendue par sa voix à présent tout ça est bien derrière. J'ai la chatte en feu et une putain d'envie de pousser jusqu'à mettre fin à cette foutu blague de l'accouchement. Je ne pensais pas que travail se résumé à la sensation de mourir, je suis même sûr que la mort est bien moins douloureuse. Je le sens replacer une mèche de mes cheveux, ce simple geste accélère mon rythme cardiaque déjà bien rapide.

- Tu peux le faire bébé !

Ses mots m'encourage, je pousse une dernière fois malgré la fatigue, mon corps est complétement épuisé, cette petite me prend déjà toute l'énergie d'une vie.

Qu'est-ce que se sera lorsqu'elle se montrera ?

Mon impatience de la voir devient présent, je suis sûr que mon camaro l'est tout autant que moi. J'inspire un grand coup, je le sens faire de même avant de pousser ne nouvelle fois priant pour que ce soit le dernier.

J'ai la sensation d'un grand vide, je peux sentir son souffle s'arrêté puis des pleurs.

Mon cœur fond complètement face à ce bruit de nourrisson. J'ouvre mes yeux qui se posent instantanément sur ma fille, j'en ai le souffle court en la voyant. Nos deux cœur s'agite, je peux sentir de l'eau couler goutte à goutte sur mon épaule quand je comprends qu'il pleure, ce simple fait me fait fondre en larme à mon tour. J'ai réussis, ma fille est là après plus de 8 mois à l'imaginer.

- Votre fille respire correctement, je ne vois rien d'anormale, félicitation vous avez fait du très bon travail.

Je ne l'écoute plus, je n'ai de yeux que pour ce petit corps minuscule. Elle me tends notre fille, qui se glisse à la perfection entre nos bras. A peine quelque seconde que je peux sentir un liquide chaud à l'intérieur de mon coude lorsque je regarde, je ne peux me retenir de rire.

- Ça s'est fait ! Notre fille est aussi démonstrative que toi.

Tout la salle de bain se met à rire même mon homme.

- Je crois que tu n'es pas mieux quand tu me fais comprendre que je te fais chier !

Le mot est exacte, ma fille vient royalement de me chier dessus, je pourrais en être écœuré et pourtant je trouve sa amusant.

- Comment va s'appeler cette petite fille ? Nous demande la sage-femme.

Je plonge mon regard dans mes beau yeux émeraude avant de souffler.

- Sofia.

Ses joues se retrousse avant de plonger ses lèvres sur les miennes.

- Notre Sofia est aussi belle que sa maman.

Le mots maman me fait manquer d'air, oui enfin je peux dire que je suis une femme et une maman comblé. Je replonge mes yeux sur elle.

- Pourtant, elle te ressemble comme deux gouttes d'eau.

Nos rires lui font ouvrir les yeux, sur un gris profonds, je suis impatiente de savoir si ce sont les yeux que j'ai vue dans ma conscience où si cela annonce une nouvelle aventure à venir, tout simplement.

La femme s'échappe ordonnant aux garçons de nous laisser un moment en famille. Ce simple mot me donne des frissons même si nous avons déjà une famille à présent nous venons de créer la nôtre.

- Comment tu te sens ?

- Au paradis et toi ? Je lui demande.

- Pareil, je crois que c'est le plus beau jour de ma vie.

Je hoche la tête, c'est ce que je ressens aussi.

C'est drôle mais quand je la regarde la douleur que j'ai ressentis durant l'accouchement, c'est complètement évaporé comme ci elle n'avait jamais existé. Nous passons le reste du temps à la contempler, jusqu'à ce que la femme revienne pour me la prendre afin de la couvrir de sa layette lilas.

Luca m'aide à sortir, je le laisse me ressuyer entre deux baisé même si j'ai une folle envie de lui sauter dessus après temps d'émotion mon corps me fait savoir que je suis trop épuisé pour batifoler.

- Tu penses qu'on pourra faire l'amour bientôt ?

Ma question lui fait lever les yeux avec un demi sourire.

- Tu viens de donner naissance à notre fille et la première chose qui te viens c'est que je te fasse l'amour ?

Je hoche la tête sentant mes joues devenir rose. Ses mains rugueuse se posent sur mes pommettes.

- J'aurai aimé fêter ce moment de bonheur à notre façon.

Il embrasse mon front.

- Crois-moi, je suis convaincu que ton vagin ne veut en aucun cas que je viennes m'ajouter surtout après avoir sortir un être humain.

Je soupire même si je sais qu'il n'a pas tort.

- Tu pense pouvoir le demander à Manon, parce que je me vois pas le faire ?

Je me sentirais trop mal de demander ce genre de chose à une inconnue qui vient de voir ma chatte en plein écran se faire déformer par se corps minuscule. Il me gratifie de son plus beau sourire avant de me glisser dans un débardeur et une robe. Mes yeux se posent soudain sur une culotte qui de toute évidence n'a rien de sexy.

- Rassure-moi, je ne dois pas mettre ça ?

Je pointe du doigt la culotte en question. Il grimace avant de rire.

- Même avec ça, tu seras la femme la plus sexy du monde !

Je suis sûr que même ficelé comme un rôtis il me trouverai quand même sexy. Je me joins à son rire pendant qu'il m'aide à enfiler cet horreur.

- Je viens de perdre le peu de confiance en moi à cause de ce machin !

*****

J'ai la sensation d'être une lionne dans un zoo, tout nos proches sont arrivé dans la nuit et en ce moment même ils me regardent tous alors que ma fille est pendue à mon sein, qu'elle dévore goulument. Je dois dire qu'elle tient ça de moi, toujours appeler par la nourriture.

Luca est allongé à mes côtés, ses doigts enroulent son petit pied couvert, j'ai encore du mal à croire que nous sommes à l'origine de ce belle être qui se trouve collé à moi depuis quelques heures maintenant.

Les yeux de nos proches n'ont pas arrêter de briller à chaque fois qu'elle émet un petit bruit, je le savais notre Sofia va les mener par le bout du nez.

Sa joue posé contre mon épaule, je l'entends me murmurer des je t'aime à longueur de temps en plus des remerciement de lui avoir donner une fille aussi belle que moi. Je suis sur un petit nuage, seul nous trois avons accès.

Mon homme est déjà fou amoureux de notre Sofia et il y a de quoi car même moi, je suis tombé amoureuse dès que mes yeux se sont posé sur elle.

Je regarde notre fille s'endormir profondément autour de mon sein.

Plusieurs heures après tous nos proches se glisse dans leur chambre nous laissant enfin du répit et je dois dire qu'une bonne nuit de sommeil ne serait pas de refus.

Je regarde mon homme prendre notre fille dans ses bras, il se lève en fredonnant cette chanson qu'il ma promit de toujours lui chanter. Mes yeux baignent de larme, en voyant les deux amours de ma vie en plein connexion.

Son sourire ne l'a pas quitté, notre petite Sofia est niché contre sa poitrine nu, il a attaché ses cheveux en chignon afin qu'il ne la chatouille pas durant son sommeil. Même avec notre fille dans les bras, je le trouve encore plus sexy malheureusement j'ai cru comprendre que nous devrions nous abstenir durant 5 longue semaines, une vrai torture pour mon corps qui voudrait lui crier de se glisser en moi.

L'Obsession D'Un Avenir, Tome IVOù les histoires vivent. Découvrez maintenant