L'Obsession D'Un Avenir, Tome IV

Chapitre 5 - Jennifer

  Entendre l'impatience dans sa voix m'émoustille, plus que d'habitude. Nous sommes tous assis dans le canapé, il n'a pas quitté des yeux l'écho.

Parfois, je peux voir ses yeux devenir brillant, puis pensive. Comme moi, il doit se poser des tonnes de questions. Dave, c'est nommé cuistot, il veut que le petit bout et moi mangeons équilibré, pas de cochonnerie comme mes petits cornichons qui m'attendent dans le frigo. Rien que d'y penser, j'en salive déjà.

J'écoute le nombre de recettes qui sortent de la bouche de Dave, je ne savais pas qu'il cuisinait autant.

Certaine me font grimacer, ce qui ne rate pas aux yeux de Lewis qui se moque royalement de ma tête.

Mon ventre gargouille quand il prononce, c. Ce qui ne lui a pas échappé, comme les garçons qui se mettent à rire à la façon dont mon corp s'exprime.

- Tu sais que tu n'es pas obligé de faire tout ça !

Les yeux rivés sur les légumes qu'il épluche, il me répond.

- Tant que tu seras parmi nous, hors de question de ne pas te nourrir correctement. Tout le monde ici, veut qu'il soit en bonne santé alors à présent on ne saute pas de repas et demain j'irai faire quelques courses afin qu'on puisse varier ton alimentation.

Je ne vais pas le contredire, si s'occuper de nous lui fait plaisir.

- Si tu le dis. Bon c'est pas tout mais je vais me rafraîchir, moi.

J'insiste bien sur le moi. Luca ne réagit pas, je fais quelques pas, toujours rien. Lewis donne un coup d'épaule à mon homme qui relève la tête et regarde avec rage le responsable.

- Je crois que ta nana à les hormones en ébullition, je dis ça, je dis rien.

Je devrais peut-être faire taire Lewis mais ce petit imbécile n'a pas tort, je n'ai qu'une envie depuis que je suis sorti de l'hôpital, c'est que mon camaro s'occupe de moi.

Mes yeux vert émeraude glissent de mes jambes à ma poitrine, j'ai la sensation qu'il caresse chaque partie de mon corps, l'excitation passe dans ses yeux, un sourire dominateur retrousse ses lèvres, il pose le dossier sur la table et se lève pour me rejoindre.

Je reprends mon chemin au pas de course, passé la porte je fais glisser ma robe le long de mon corps en feu, je peux sentir son odeur à quelques mètres de moi, mon pouls s'accélère, je me dandine dans mon shorty rouge jusque dans notre salle de bain privée. Je le sens de plus en plus proche, j'ôte mon soutien-gorge, libérant ma poitrine.

Je ne tarde pas à sentir ses mains qui empoignent mes seins, sa langue glisse sur ma nuque, mes poils se dressent, mes jambes sont en coton, lorsque sa main glisse sur mon abdomen et se faufile en dessous du seul vêtement qui me couvre encore la chair, je me laisse tomber contre sa poitrine. Enivré par son touché, j'ai la sensation que mon âme quitte mon corps à ce moment précis.

- Alors comme ça, tu as envie de moi ?

Sa voix sensuelle réveil chaque partie de mon corps, je me pince les lèvres au moment où l'un de ses doigts frôle mon clitoris.

- J'ai pas compris, tu peux répéter ?

Il veut ma mort, c'est pas possible.

- Oui. Dis-je à court de souffle.

Je peux entendre le bruit d'une fermeture éclair, puis le son d'un vêtement qui s'écrase sur le sol, ses mains abandonnent ma peau, mon cœur bat à la chamade. Mon corps s'anime de nouveau quand je sens sa poitrine nu et douce caressant mon dos. D'un mouvement, je me retrouve face à lui, ses doigts accroche mon tissus qu'il fait glisser rapidement sur mes jambes, mais il ne me laisse pas le temps de lever le pied pour l'enlever définitivement, qu'il empoigne mes fesses me bascule contre son visage, sa bouche se colle sur ma vulve.