𝟰-𝗜𝗦𝝠𝝠𝗖

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𝐌𝐚𝐫𝐬

How about now- Drake







𝓛a pluie ne s'arrêtera jamais, j'en ai bien l'impression. Mes yeux se posent sur l'extérieur de mon appartement : ciel gris, gros nuages, rien de bien intéressant.

Je pousse un long soupir et regarde mon ordinateur.
Je déteste répondre aux mails à sa place, c'est une vraie plaie.
Trouver les bons mots, les mots qu'il utilise, et surtout ne pas faire de fautes. Il a horreur des fautes.

Ça m'agace.




— Isaac ! C'est prêt.




À l'entente de mon prénom, je souris et ferme mon ordinateur en prenant bien soin d'enregistrer le brouillon sur lequel je travaillais il y a quelques instants.
Je quitte immédiatement mon bureau pour rejoindre la cuisine ouverte où se trouve Antonia. Elle tourne la tête vers moi et m'offre son sourire solaire, capable de chasser le mauvais temps.




— Bonjour, Antonia.


— Bonjour, mon loup. Je t'ai fait des œufs au plat avec un grand verre de jus d'orange.


— Merci beaucoup, Antonia.




Elle embrasse mon front lorsque je m'assois. Je ris et commence à manger.




— Alors, aujourd'hui, c'est une journée compliquée ? demande Antonia.


— Ouais, j'ai un rendez-vous pour mon père et ensuite deux entretiens.


— Hm, ce soir c'est lasagnes !


— Grazie, Antonia.




Antonia Santoro a toujours été là. C'est ma cuisinière, mais parfois elle fait aussi le ménage chez moi.


Elle a été ma nourrice quand mes parents étaient souvent absents à cause de leurs nombreux voyages. C'est une seconde mère.
Malgré mon amour pour ma mère, Antonia a toujours été présente quand ma mère était à l'étranger.
L'employer (même si elle n'aime pas ce terme) était donc une évidence pour moi.




— Ton chat est dans le canapé, il dort tout le temps, celui-là, réplique-t-elle.


— Je ris. C'est vrai, il ne fait que ça et manger.





Je bois mon jus d'orange. Ça fait toujours du bien au moral de manger, je comprends mon chat.




— D'ailleurs, mon loup, ton costume est bien chez la blanchisseuse. Tu pourras aller le récupérer à partir de vendredi. La tâche n'était pas si grosse que ça. La jeune fille aurait pu t'aider.


— Merci, Antonia, mais non, cette femme était désagréable à souhait. Elle parlait mal.





Antonia s'essuie les mains après avoir fait toute la vaisselle, puis elle s'approche de moi et relève mon menton pour que nos yeux se croisent. Ses iris verts m'observent sévèrement, et j'ai l'impression d'avoir fait une bêtise.





— Tu es sûr que ce n'est pas à cause de ton caractère de cochon qu'elle a été contrariée ?


𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant