𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟮𝟯- 𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

Petit Disclaimer: Trigger Warning
- Cannibalisme non graphique

Prenez soin de vous mes stars

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Je tourne les pages du dossier tendit que de mon autre main je prends mon café au lait, qui est tout aussi bon que la première fois​ ou j'en ai goûté un.

Le dossier que nous traitons depuis maintenant deux jours était plus que vide. On savait que des jeunes femmes âgées de 19 à 23 ans étaient portées disparues dans le 91 mais pas plus. Autant de disparus dans ce département m'inquiète tout de même. ​​Nous ne trouvons même pas de corps.

Je soupire et retire mes lunettes afin de me frotter les yeux. Aujourd'hui je n'ai pas vraiment eu la force de me maquiller. En fait, depuis que j'ai vu Isaac, je ne fais pas franchement d'effort.

Je mentirais si je disais que sa réflexion ne m'a pas fait mal. Cela serait un énorme mensonge. Il m'a parlé durant le week-end, je lui ai envoyé un lien et il a essayé de me taper la discute. Je n'ai aucune envie de lui parler gentiment. Il a voulu me rabaisser. La guerre ne vient que de commencer. En plus, ce soir je dois aller travailler dans son club. Heureusement que je me suis beaucoup rapproché d'Amandine et Thomas. Sinon j'aurais arraché la tête de quelqu'un​​.

Je relève la tête en voyant Adrien​ descendre les escaliers puis s'approcher de moi. Je lui souris doucement.

— Bonjour Adrien. dis-je

— Bonjour Yseult. Viens dans le bureau, nous avons peut-etre des indices sur le tueur. annonce-t-il

Je le regarde surpris et me lève sans oublier mes lunettes et mon café. Nous rejoignons la salle de QG, le reste de l'équipe était présente. Ils relèvent tous la tête.

— Paull, vient voir. m'interpelle Idriss.

Je m'approche du petit groupe qui s'était formé autour d'un homme brun avec des lunettes carré que l'on retrouve en 2013. Je crois que c'est l'informaticien de l'équipe. Si ma mémoire ne me joue pas des tours, il s'appelle Jacques.

Je me penche donc vers son ordinateur et regarde son écran.

— Nous venons enfin de recevoir les vidéos des caméras du magasin dans lequel Janelle était rentrée. déclare Jacques.

On peut voir sur la vidéo, la jeune femme entré, un casque vissé sur les oreilles. Elle se balade tranquillement dans les rayons de cet hypermarché. Mais soudain, un homme sort de nulle part et apparaît dans mon champ de vision. La qualité est déplorable, je remercie mes lunettes.

— On arrive à l'identifier? demande Théo.

— C'est un homme blanc de type européeen, dans la cinquantaine je dirais. répond directement Jacques.

Il pianote rapidement sur son clavier et la vidéo s'agrandit. Le visage de cet homme à maintenant un profil.

— Nous allons pouvoir donner le profil du suspect. déclare Théo. Eloïse, Killian on y va. Les autres, allez à Evry afin que nous puissions commencer à récolter des informations.

Je me redresse et acquiesce. Je vais pour la première fois sur le terrain, je ne suis jamais sorti du poste de police. J'appréhende tout en étant confiante.

Déjà cinq femmes ont été enlevées depuis plus de cinquante-quatre heures, nous avons peu de chance de les retrouver mais je garde espoir. Ces cinq filles n'ont rien avoir mis à part qu'elles ont toutes une vie banale selon leur proche. Hier, nous avions eu un défilé de proches totalement bouleversés par la perte de ces jeunes femmes. Il y a eu des disputes entre des parents, des pleurs et des cris. En soit, c'est mon quotidien.