𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟰𝟯- 𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

Aujourd'hui est un grand jour pour Shella, c'est son défilé de mode dans son école. Elle et ses camarades de classe ont confectionné 20 tenues pour cette fin d'année.

Je suis super excitée à l'idée de découvrir les tenues que ma meilleure amie a pu créer durant toute cette année, avec Nour également, qui l'a aidée pour la confection de ma robe pour le gala de charité.

Pour l'occasion, Isaac m'a encore une fois acheté une robe. Cette fois-ci, c'est une robe noire en tulle, longue, avec de grosses bretelles.

Je la sors de sa housse et souris en la regardant. Il a longtemps insisté pour me l'offrir, mais en vérité, c'est toujours un plaisir d'avoir une nouvelle robe dans ma collection. J'en avais bien besoin, en vérité.

Je retire ma robe de chambre et enfile la robe en souriant.

Elle est splendide.

Je l'enfile et mon sourire s'agrandit encore plus. Je crois que je suis amoureuse de cette robe de grand couturier.

Je m'empresse alors d'envoyer un message de remerciement à Isaac.

YSEULT : Je viens d'essayer la robe ! Elle me va comme un gant, merci énormément.

ISAAC : De rien, amore. Je suis très heureux qu'elle te plaise. Envoie une photo lorsque tu es prête ! Et envoie toute ma force à Shella !

YSEULT : C'est promis, je t'aime.

Le brun me répond également et je dépose mon téléphone.

Depuis que nous avons avoué nos sentiments l'un envers l'autre, je me sens bien plus légère. J'arrive peu à peu à lui confier des choses et surtout à lui faire confiance, même si c'est encore dur et que je cherche toujours le petit défaut chez moi.

En vérité, j'ai juste peur qu'il me quitte, car il n'est pas vraiment amoureux de moi, qu'il s'est juste habitué à m'avoir dans ses pattes depuis un long moment.

Des tocs à ma porte me sortent de mes rêveries, et je maintiens ma robe contre mon corps presque nu avant d'aller ouvrir la porte.

— Tu n'es pas encore prête, Ys ?

— Pardon, Cam... dis-je.

La brune secoue la tête. Elle avait opté pour une combinaison rose à paillettes qui faisait ressortir son teint hâlé. Ses cheveux étaient nattés en deux. Je la trouve magnifique.

— Tu étais au téléphone avec ton amoureux, c'est ça ? me questionne-t-elle.

— Non, même pas ! J'étais simplement un peu dans la lune.

— C'est pas le moment d'être dans la lune, il fait encore jour, et on doit bientôt rejoindre Ella pour son défilé !

J'acquiesce, et la brune entre dans ma chambre. Sans me demander mon avis, elle ferme ma robe.

— Au moins, tu t'es maquillée. Où sont tes chaussures ?

Je pointe du doigt mes escarpins Prada que j'avais mise en Espagne. La brune les prend puis me les tend.

— Du nerf, Paull, sinon nous allons être en retard et j'ai très peu envie de me faire incendier par Shella.

J'ai l'impression que c'est ma mère qui me gronde. Je la laisse pester dans son coin et j'enfile mes chaussures afin qu'elle ne se fâche pas plus que ça. En réalité, nous ne sommes pas vraiment très en retard, c'est juste que Cam déteste les bouchons parisiens.

Le défilé se fait à la Bourse de Commerce, dans le deuxième arrondissement, comme certains défilé de la Fashion Week, et je trouve ça vraiment intéressant.