𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟯𝟰- 𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

Des picotements se font ressentir sur mon visage. Je fronce les sourcils.
Ça gratte.
J'essaie de me tourner dos à cela et entends un léger ricanement. Je soupire doucement et tente d'ouvrir mes yeux.

Malgré l'obscurité, j'arrive à comprendre que c'est Isaac qui dépose de chauds baisers sur mon visage.

— Debout petite marmotte. souffle-t-il dans mon oreille

Je frissonne et le repousse afin de me replonger dans les bras de Morphée, mais le brun en décida autrement.

— Il faut qu'on se lève Ys, il est neuf heures. dit-il

— Laisse-moi...

Il tire sur la couverture et je pousse un râle​ puis je sens mon corps quitter le lit alors j'ouvre grands mes yeux, dans une incompréhension totale.

— Isaac! Dépose moi! criais-je en me cramponnant à lui

L'Italien ne répond rien et sors du lit puis de sa chambre. Je tente de me débattre mais c'est peine perdue. Je reste accroché à ses épaules et regarde autour de moi. Nous descendons les escaliers pour rejoindre un immense salon avec deux magnifiques canapé en cuir noir. Il me dépose sur l'un d'eux et reste debout. Je le regarde dans les yeux.

— Tu n'étais pas obligé de faire cela Isaac.

— Tu ne te réveille pas facilement alors je dois bien user de mes nombreuses techniques.

— Et l'une d'elle est de me faire des bisous sur le visage? demandais-je en souriant. Fait attention tu risques de tomber amoureux de moi

Il rit et se penche vers moi, de sorte à ce qu'il me surplombe de sa grandeur. Ses yeux ont une lueur de malice et un rictus se forme dans le coin de sa bouche. Mes yeux font des allers et venus entre ses lèvres et ses yeux, contre mon gré.

Sans crier garde, je scelle nos lèvres dans un baiser langoureux. Mes deux mains glissent sur ses joues barbus et les siennes prennent appuient sur le canapé, de par et d'autre de mes jambes.

Le baiser devient de plus en plus sensuelle et je le repousse avant que nous n'allions plus loin.

— Vu comme ça on dirait plus que c'est toi qui tombe pour moi Ys.

— Tu rêves de ça hein? C'est vraiment bête car ce n'est absolument pas le cas. dis-je

Il rit et tente de m'embrasser à nouveau mais je tourne délicatement sa tête sur le côté. Puis je me lève.

— Je vais prendre ma douche. dis-je

— Je nous fais à manger.

J'acquiesce puis le remercie. Je regarde autour de moi. Cet appartement est bien trop immense.
Mes yeux sont attiré par la grande baie vitrée. Elle donne une magnifique vue sur les rues. Plus loin on peut discerner la Tour Eiffel. C'est vraiment très joli.

Je me tourne et aperçois un chat.

– Tu as un chat? m'exclamais-je

— Ouais, Tigrou. répond-t-il

— Tu as nommé ton chat Tigrou. Toi, Isaac Venezio?

— Non, mais ma sœur l'a fait.

Je me retiens de rire et m'approche du chat pour le caresser. C'est un beau chat blanc au yeux vert. Il est vraiment trop adorable. Je préfère les chiens aux chats mais je reste une grande fan des chats lorsque j'en vois un.

Je décide de retourner dans la chambre.

Aujourd'hui, nous allons à un repas familial de la famille d'Isaac; Je dois avouer que j'ai un peu peur que ça ne se passe pas bien. J'ai pas trop dormi car je réfléchissais à toute sorte de scénario possible et inimaginable, de problème qui puisse nous arriver.
J'essaie de me rassurer en me disant qu'il y aura Paola pour me soutenir.