𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟯𝟬- 𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

TW:Ce chapitre contient une scène sexuelle explicite, si vous n'êtes pas à l'aise, vous pouvez sautez la fin!

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Je me tourne dans le lit et me cogne. J'ouvre difficilement les yeux et comprends que mon front a rencontré les pectoraux d'Isaac. Je le pousse doucement et me mets dos à lui pour me replonger dans mon rêv​e, mais j'entends le brun râler et​ se coller à mon dos. C'est pas possible ça. Je le repousse loin de moi et ses mains attrapent mes poignets puis il ouvre ses yeux.

— Tu vas arrêter de me coller ? dis-je sur un ton agacé

— Non.

Il me tire dans ses bras et m'emprisonne dans ses bras. Je soupire et me laisse faire. Il prend ma peluche et la met sur ma tête. Je ris doucement et le remercie.

— Elle est mignonne ta peluche. Elle ressemble à celle de Paola. dit-il

– C'est Miss Angel. répondis-je simplement

Je suis encore fatiguée mais le sommeil a disparu. Tant pis, je reste tout de même dans le lit. La pénombre n'aide pas vraiment mais je vois bien les yeux d'Isaac, ses cheveux en bataille. Instinctivement, je passe mes doigts afin de les arranger. Les mains du brun descendent dangereusement dans le bas de mon dos.

— Allume la lumière s'il te plaît. dis-je

Le brun se redresse et allume la petite lampe et s'allonge à nouveau et me prend dans ses bras. Je ris doucement et me hisse au dessus de lui puis enfouit ma tête dans son cou​. Il caresse mon dos et je ferme les yeux.

Le silence n'est absolument pas gênant, je n'aurais jamais cru dire ça, mais dormir avec Isaac ne me dérange pas. J'ai très bien dormir même si je sais qu'Isaac aurait voulu ne pas dormir.

Ça me fait extrèmement rire de le voir si addict à moi alors que je n'ai rien fait. Il voulait tellement que je tombe en première qu'il est en train de tomber lui-même. Et encore, il n'a pas vu ma robe pour ce soir.

— On peut glander ce matin, pas besoin de se presser. dit-il de sa voix grave

J'hoche simplement la tête et reste contre lui. Ses caresses sont tellement douces, je dois l'avouer.

Non, je ne peux pas tomber si vite.

Je me redresse et me laisse tomber à côté de lui, ses yeux me fixent et sa main caresse ma joue.

— Tu as bien dormi? Dans la nuit tu bougeais dans les sens. J'ai eu un peu peur.

— Oh... Oui ne t'inquiète pas, j'ai bien dormi, je ne t'ai pas fait mal?

Il secoue la tête négativement et je soupire de soulagement. J'ai dû faire une petite crise. Je me redresse et frotte mes yeux puis attrape mes lunettes.

— Tu fais des terreurs nocturnes c'est ça? dit soudainement le brun

Je tourne la tête vers lui et fronce les sourcils. Je ne me souviens pas de lui avoir autant donné d'information sur ma personne.

— Comment tu le sais? demandais-je

— Marc l'a dans ton dossier médicale. Lorsque tu t'es évanouie, j'ai regardé.

Oh, c'est vrai, j'ai perdu connaissance dans la boîte. Mauvais souvenirs. Je secoue la tête avant que je commence à paniquer.

Je fixe le plafond et soupire doucement. Je n'ai aucune envie de sortir de ce lit. J'attrape alors mon téléphone pour voir l'heure.