𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

38- 𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

Nous sommes à Las Vegas! Je n'arrive pas à y croire.
Nous avons atterri hier soir et je dois avouer que je me suis endormie une heure et demie après.
Mais ce matin, je vais profiter de faire le tour de notre hôtel.

Évidemment, Isaac a choisi un Hilton Hotel, je ne me plains pas, au contraire, j'ai l'impression d'être une adolescente qui profite de ses vacances dans l'hôtel que son "Papa" a construit. Un multimilliardaire, c'est vraiment marrant.

Mais pour le moment, je reste sous la couette parce que ce lit est tellement confortable.
J'ai passé une très bonne nuit dans les bras d'Isaac, même si j'étais déjà dans les bras de Morphée lorsqu'il est venu dans le lit.
Le décalage horaire m'attaque légèrement, mais je suis contente de revenir aux États-Unis. J'aurais adoré aller en Californie pour retrouver ma famille et passer un peu de temps avec eux, mais je les appellerai sûrement dans la journée.

La porte de la salle de bain s'ouvre et la buée s'échappe pour envahir la chambre. Je me redresse légèrement et aperçois Isaac sortir, vêtu d'un simple boxer noir. Mes yeux glissent involontairement sur son dos.

— Bonjour, dis-je.

Le brun se tourne vers moi et sourit. La lumière de la lampe de chevet donne un air assez mystérieux à l'Italien et ses nombreux tatouages. Il s'approche de moi et attrape délicatement mon visage entre ses mains, puis embrasse mon front.

— Bonjour, my love. Tu as bien dormi? demande-t-il.

— Ouais, super bien! Ce matelas est tellement confortable.

— Mon torse aussi, puisque tu t'es affalée sur moi, dit-il en caressant ma joue.

— Désolée, l'avion m'a mise K.O.

— Pas grave. Tu veux faire quoi aujourd'hui? Il y a de superbes magasins, dit-il.

— Je pense déjà ranger ma valise, puis je vais sûrement faire la touriste. Short, petit haut et tongs! La belle vie, quoi, dis-je en souriant.

Isaac acquiesce et sourit, puis embrasse mon front une nouvelle fois. Il m'explique son programme de la journée, mais je n'écoute qu'à moitié, car je ne comprends pas tout, mais surtout parce que je réfléchis sérieusement à trouver un moyen de m'échapper au maximum trois heures pour pouvoir lui parler.
Je ne sais pas comment je vais le faire, mais c'est ma seule chance de pouvoir obtenir un rendez-vous.

Isaac m'a demandé de le rejoindre devant une entreprise qui se trouve à dix minutes de notre hôtel.
J'ai passé deux heures à ranger mes affaires, car j'étais trop occupée à chanter tout un album de Rihanna. Puis j'ai fait le tour de notre hôtel, qui est aussi un casino. Sans surprise. Il est l'heure de déjeuner, alors Isaac veut passer un peu de temps avec moi.

Hier soir, j'ai mis dans ma story Instagram que nous quittions la France ensemble et beaucoup de personnes me suivent. Par précaution, j'ai retiré l'accès à mes messages privés. Je n'ai pas envie de recevoir des messages douteux et méchants.

Je rentre dans l'immeuble qu'Isaac m'a indiqué, c'est un hôtel également, on dirait. Des jeux d'argent pullulent à gauche et à droite.
La climatisation est à fond, et heureusement. Il fait déjà 41 degrés dehors, alors je n'ai pas envie de finir en flaque.

Je marche dans l'allée et regarde les passants jouer. Certains gagnent, d'autres perdent. Je ne suis pas une grande amatrice de ce genre de jeu.

Soudain, un groupe d'hommes attire mon attention, ils jouaient au poker, comme dans les films de Mafia. Des femmes en robes plus collantes que du cellophane, blondes ou brunes, leur donnaient des caresses douteuses et un peu inappropriées pour midi vingt-cinq.