𝟮𝟭-𝗬𝗦𝗘𝗨𝗟𝗧

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Le métro s'arrêt​e à ma station et je sors du wagon. Je grimpe rapidement les escaliers pour sortir des souterrains parisiens. L'air frais matinal me chatouille le visage. L'odeur printanière est au rendez-vous et cela fait plaisir. Je porte une petite veste qui me tient chaud vu comment j'ai froid assez rapidement.

Il est tôt aujourd'hui. Je dois me rendre au poste de police. Hier soir, l'équipe à eu une grosse avancée et depuis il y travaille. De mon côté, j'ai également effectué des recherches sur l'affaire de la jeune joggeuse, Florianne.

Je traverse la rue, il n'y a pas beaucoup de voiture aujourd'hui. Je marche vers le poste de police et je pousse la porte. La plupart des policiers sont déjà là. Le poste est très actif ce matin.

Je souris à certains policiers et fais mon chemin vers mon bureau, mais un homme assis me siffle. Je ne réponds pas et continue mon chemin.

— Eh, la miss, je t'ai appelé, tu viens ? s'écria-t-il.

— Je viendrais en même temps que le Messie, promis. dis-je en souriant

Je l'entends protester, mais je n'y prête pas attention. Il n'est pas l'heure de se prendre la tête avec un SDF.

Je pose donc mon sac sur la table et monte directement au bureau des conférences.

— Bonjour. dis-je

— Mademoiselle Paull. Tu arrives à temps. déclare Adrien

Je me faufile sur la chaise à côté d'Alexandre. Je lui souris et il me sourit en retour. Sa fameuse fossette apparaît. Ses yeux verts s'illuminent. Il est toujours heureux de me voir.

S'il pouvait avoir le même enthousiasme pour Paola.

— Bonjour Alex! m'exclamais-je

— Salut, comment tu vas, Yseult ?

— Plutôt bien, et toi ? Enfin, je suis fatiguée, j'ai envie de dormir.

— Tu n'es pas matinale ?

Je secoue la tête vivement et ce quoi, il rit doucement. Je suis la dernière personne à qui on peut dire ça. Je ne me lève pas avant dix heures du matin, sauf pour les études et les évènements particuliers.

— Moi, je le suis, c'est vraiment super. Ce matin, j'ai dû annuler une séance de course. dit-il

— Woah, tu vas à la salle aux aurores carrément et tu t'endors en même temps que le soleil ou bien ?

— Eh ! s'exclame-t-il.

Nous rions tous les deux. Je lui souris et tourne ma tête vers Théo qui vient tout juste de rentrer. Il pose ses affaires sur la table et Tiphaine allume la télé. Une photo du corps de Florianne apparaît.

— Bien, depuis deux semaines, nous n'avions rien eu comme piste, si ce n'est que son père est bipolaire et que sa mère fait tout pour nous aider. annonce Théo. Hier soir, nous avons enfin eu le retour des analyses du médecin légiste. Aucune trace de sperme, 25 coups de couteau. Florianne s'est défendu puisque le médecin a trouvé des morceaux de peau sous ses ongles.

Il marque une pause et nous regarde tous. Tiphaine appuie sur un bouton de la télécommande et une photo d'un homme blanc apparaît.

Rien qu'à son visage, je peux ressentir le dégoût. Il doit enchainer les bières bas de gamme, fumer des cigarettes toutes les 20 minutes et ne se laver que le 15 du mois.

— Notre suspect est Roger Lemarchand. Cinquante-quatre ans, vivant en banlieue parisienne dans les Hauts-de-Seine, déclare mon responsable. Alexandre, tu pars avec Adrien, Killian, Éloïse et moi. Les autres, je vous souhaite que vous avanciez au maximum sur les indices et Yseult. Il me regarde. Tu l'interrogeras. Tu es la meilleure dans le domaine.

𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant