𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟰𝟮- 𝗜𝗦𝝠𝝠𝗖

Yseult réajuste ma cravate, ses yeux se posent sur ma tenue tout en reculant.

— Tu en penses quoi? Demandais-je

— Tu es très beau! s'exclame-t-elle.

Je souris fièrement et me regarde dans le miroir. Le reflet de ma tenue me donna le sourire. J'avais choisi de partir sur une tenue simple, une chemise blanche Ralph Lauren ainsi qu'une cravate noir de la même marque. Mon pantalon de costume est également noir, mais je ne prends pas de veste.

Je veux faire bonne impression pour aller voir les parents de Yseult.

Une semaine que nous sommes rentrés de mon voyage d'affaire, Yseult et moi avons passé le plus clair de notre temps chez moi. Les jours où elle travaillait, je faisais en sorte d'être également là. Je n'arrive pas à me séparer d'elle.

Mais hier, sa mère l'a appelée disant qu'il était vraiment temps qu'elle rencontre son petit ami. Au début, Yseult essayait de trouver des excuses pour éviter de venir mais j'ai pris l'initiative et j'ai accepté l'invitation.

Maintenant, je regrette un peu mon initiative.

Pas que je ne veux pas les rencontrer, c'est juste que je suis plus nerveux qu'un rendez-vous avec un important pour Horus.

— Tu aurais vu mes boucles d'oreilles? demande Yseult qui était retourné dans la salle de bain.

— Sur la meuble de la télé. Tu les a déposé là-bas hier.

— Pourquoi là-bas? Elle soupire.

— On a passé une bonne partie de la nuit au salon. dis-je avec un sourire victorieux.

La brune me frappe le ventre et je grimace.

Elle déteste le fait qu'elle est attiré par moi. Yseult n'est pas très déclaration d'amour à minuit passer, elle déclare son amour avec des gestes tendres. Des câlins, tenir la main, caresser les cheveux et embrasser. Je dois avouer que j'adore ça avec elle.

Nous n'avons pas besoin de s'écrire de longs pavés ou de les dire, je lui offre des cadeaux et elle m'embrasse. C'est parfait pour nous deux.

La brune revient quelques minutes plus tard, les boucles d'oreilles mises. Je la regarde se coiffer. Ses cheveux naturels ont poussé depuis le temps

Aujourd'hui, elle portait un ensemble gris, composé d'une jupe et d'une veste, elle a pris l'une de mes nombreuses chemises blanches pour que l'on soit accordé. Une cravate grise aux rayures vertes accompagnait la tenue.

La tenue lui allait si bien.

— Tu as fini de me fixer, tu fais un peu peur...

Je regarde la brune me fixer et je lève les yeux au ciel.

— Je suis trop belle pour toi. Dit-elle

— Parles bien, tu portes ma chemise. Risporais-je

— elle rit. Quoi tu vas vouloir me l'enlever?

— Oh, je ferais bien plus Yseult. Tu le sais.

C'est à son tour de lever les yeux vers le plafond. Je ris et l'attire vers mon torse. Son parfum fruité, le parfum que je lui ai acheté m'enveloppe et je plonge ma tête dans son cou pour m'imprégner de ce parfum.

Comment fait-elle pour toujours la mangue. Je développe une vraie obsession avec ce fruit, mais ça ne me dérange pas.

Je dépose plusieurs baisers dans le creux de son cou mais la brune me repousse avec douceur. Ses yeux noisettes me lorgnent et elle pose sa main sur ma joue.