𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟰𝟱- 𝗧𝗛𝗘 𝗙𝗜𝗡𝝠𝗟

Je sens des picotements sur ma joue et je grommelle avant de me mettre dos à cette chose et de serrer Miss Angel contre moi pour me replonger dans mon sommeil.

Cependant, les picotements continuent et je soupire en comprenant que c'est Isaac.

— Laisse-moi dormir...

— Non, on doit se lever, chuchote Isaac à mon oreille.

J'ouvre les yeux et soupire doucement.
Je me redresse en me frottant les yeux.

— Tu te souviens qu'aujourd'hui, nous allons faire du shopping.

— C'est vrai ! Et on va aussi à la plage, dis-je avec un sourire.

Le brun acquiesce et embrasse mon front. Je remarque qu'il est déjà prêt.

— Merde, j'ai beaucoup dormi ? Tu es prêt !

— Non, ne t'en fais pas, il est neuf heures et demie. Je suis allé faire quelques courses. Il nous manquait un pot de Nutella.

— Tu en as acheté ! Merci beaucoup, Isaac.

Il sourit et je lui embrasse la joue, puis quitte le lit pour rejoindre notre somptueuse salle de bain.

Cela fait une bonne semaine que nous sommes à Biarritz, et c'est vraiment un coin magnifique. Je ne suis jamais allée ici et je me sens vraiment comme une touriste.
Ciel bleu, sable blanc, mer turquoise, que demander de plus ? Je suis tellement heureuse d'avoir quitté le mauvais temps de l'Île-de-France.

Je m'enferme dans la salle de bain et m'approche d'un des deux vasques en verre qui sont là. La villa qu'Isaac a louée est tout simplement adorable. Sa décoration de forêt et de chalet est un vrai contraste avec le monde extérieur. On semble coupé du monde. Je trouve ça vraiment bien.

Après m'être brossé les dents, je me dirige vers la cabine de douche qui est très grande. Je laisse mes habits sur le sol et entre dans la cabine avec mon bonnet de bain. Je suis vraiment fière de moi de ne pas l'avoir oublié.

Aujourd'hui, nous allons faire du shopping dans plusieurs magasins. Je vais tenter de me dénicher de jolies tenues pour mon été à Copenhague avec les filles. J'ai tellement hâte. Ce soir, nous allons dans un restaurant cinq étoiles. On essaie de faire des plats maison et c'est vraiment très marrant. J'ai décidé de nous filmer à chaque fois que nous cuisinons, on se prend pour des chefs étoilés nous-mêmes. J'avoue que les pâtes carbonara d'Isaac sont les meilleures que j'aie jamais goûtées.
Ça nous fait plusieurs souvenirs, des souvenirs qui nous feront rire pour les années à venir.

Étrangement, je me vois aller loin avec Isaac. Il semble très amoureux et je veux lui donner ce même amour. J'essaie d'écouter mon cœur, car j'ai envie de lui faire confiance. J'ai envie de lui dire ce que je ressens réellement.

Putain, je suis sentimentale à neuf heures du matin ?

꧁꧂

Je marche vers la cuisine. Une bonne odeur de pain grillé flottait dans l'air. Je souris instinctivement et m'approche d'Isaac, qui buvait son café devant son ordinateur. Je m'approche de lui et lui embrasse délicatement la joue.

— Tu fais quoi ?

— Le dossier contre mon père, dit-il simplement.

— Oh... c'est vrai.

Il relève la tête vers moi et me sourit. Il m'attrape doucement par les hanches et me fait asseoir sur ses genoux. Je m'installe confortablement et regarde son écran, plusieurs photos y sont présentes.