𝐃𝐞́𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐚𝐥𝐞 { réécriture}

𝟮𝟮-𝗜𝗦𝝠𝝠𝗖

Je ferme le robinet d'eau et ouvre la porte de la cabine de douche puis attrape une serviette afin de me sécher. Je passe mes doigts dans ma chevelure brune et m'approche de ma vasque d'eau.

Aujourd'hui, j'ai un rendez-vous assez important avec plusieurs membres de Horus. Nous allons nous réunir afin d'organiser le séjour annuel. C'est un séjour que nous faisons chez une famille de Horus possédant un château, afin d'inviter les autres familles. L'année dernière nous étions à Vienne, chez les Winkler, une famille autrichienne. C'était vraiment bien, j'ai adoré, même si j'ai du y ​​aller avec Lydia. Elle ne faisait que de me coller, c'était insupportable.

Cette année, c'est chez le baron Garcia à Madrid. C'est un homme de goût. Je me souviens que lorsque nous étions enfants, avec mes sœurs, ils nous offraient toujours des sucettes. Tout un paquet de sucettes avec notre goût favori. J'avais donc droit à un paquet de sucettes à la  pomme.

Je prends ma brosse à dents et le dentifrice puis commence à me brosser les dents.

Le rendez-vous est à La Défense, j'ai donc une assez grande marge de temps sachant que je n'habite pas loin de ce quartier.

Je me débarbouille et me regarde dans le miroir. La buée commence à se dissiper.

Mon torse est parsemé de nombreux tatouages, tous ayant des messages et significations différentes. Mise à part le tatouage que j'ai en commun avec mes amis que nous avions fait complètement ivre.

J'aime mes tatouages, mais ce que j'aime tout particulièrement c'est de voir la réaction de la fille lorsque nous allons passer à l'acte et que je retire mon haut.
C'est toujours la même remarque que l'on me fait​; "Tu as des tatouages?". Ensuite ses yeux s'illuminent comme si elle était déjà sur le point de rencontrer un ange — ce que je peux comprendre en me voyant . Conclusion: les femmes, du moins toutes les femmes avec qui j'ai pu le faire, aiment les hommes avec beaucoup de tatouages.

Je souris et marche vers ma chambre sans oublier de prendre mon téléphone qui était connecté à ma lampe bluetooth. Une valse passait actuellement. Je marche vers ma penderie, ouvre la porte et rentre dans la petite pièce. Je prend un boxer et retire ma serviette.

Aujourd'hui, il ne fait pas vraiment beau. Comme hier.

En parlant d'hier, je repense à mon altercation avec Yseult. Nous avons fait que de nous disputer durant tout le trajet mais lorsque nous étions dans son école, nous agissions comme un vrai couple. Son parfum fruité me revenait alors en tête.

Je ne sais comment elle fait pour sentir autant la mangue, à croire qu'elle ne fait plus qu'un avec.

Il est vrai qu'hier, j'y suis allé un peu fort sur ce que j'ai dit. Je ne pensais pas totalement ce que je disais, mais je ne vais pas non plus aller lui demander pardon. Du moins pas pour le moment.

J'attrape une chemise noir et le bas de costume qui va avec. Le temps, ne me donne pas spécialement envie de mettre des habits de couleurs. Et puis, la couleur noir me va très bien.

Je mets le pantalon et prend une ceinture en cuir de la même couleur puis enfile ma chemise en laissant les trois boutons du haut ouvert.

Je prends mon téléphone pour voir l'heure. Évidemment je suis en avance C'est comme ça chez les Venezio, être en retard c'est être à l'heure pour les gens lambda. Je passe mes doigts dans mes cheveux et marche vers ma salle de bain.

Vu que le rendez-vous ne dure que la matinée, je vais tenter de passer rapidement à la Citacielle. Laisser Ismaël tout gérer n'est pas simple pour lui. Il est nageur professionnel, pas homme d'affaires. Néanmoins, je ne le remercierais jamais assez de m'aider à gérer mes clubs. Sans son aide, je l'avoue, je ne serais pas le meilleur.