Chapitre 49

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Alors, je sais pas ce qu'il c'est passé mais j'ai ECRIT dans ce chapitre, 5000 mots, qui m'a ambiance comme ça ! Bonne lecture en tout cas !

Siana POV

Cela fait déjà 7 jours que je suis à l'hôpital, et aujourd'hui je peux enfin sortir. Finalement pour la fracture à mon bras, un plâtre pendant 1 semaines sera suffisant avant que je ne retourne voir l'orthopédiste.

Pendant tout mon séjour, j'ai toujours eu quelqu'un avec moi. Généralement en début d'après-midi j'avais Soraya avec mon bébé Maya, puis Leïla et Ambre arrivaient. Le soir ma mère et Hakeem venaient prendre leur place puis on passait un très court moment tous les deux Hakeem et moi. De ce que j'avais compris, ma mère était au courant mais pas Soraya pour le moment. Mais elle ne prenait pas cette présentation pour l'officiel, qu'elle voulait que je le présente dans de meilleur condition quand j'en aurai l'occasion. La police aussi était venue me rendre visite. Ce genre d'évènement allait forcément amené à ce que je les rencontre pour qu'ils puissent m'interroger. Devoir raconter ce qu'il c'était passé m'a forcément fait replonger dans la situation et a entraîné une crise d'angoisse, faisant qu'ils ont du revenir plus tard, quand ma mère était là. J'aurai aimé ne pas avoir à raconter ce qu'il c'était passé devant ma mère me stressait encore plus, mais sa présence m'a permis de tout raconter aux policiers.

FlashBack

Policer - Est ce que vous vous sentez capable de nous raconter ce qu'il c'est passé ?

-Oui...

Policier - Très bien, on c'était arrêté au moment où vous ouvrez la porte.

-C'est ça. J'ai donc ouvert la porte et quand j'ai vu que c'était lui je lui ai demandé ce qu'il faisait là.

Policier - Quand vous dites lui vous parlez de qui ?

-De Mike... mon ancien copain.

Policier - Très bien.

-J'lui demande ce qu'il fait là, et j'ai directement senti une forte odeur d'alcool. Il m'a répondu que tout était ma faute. J'ai voulu fermer la porte mais il l'a repoussé violemment, j'ai du reculer dans mon appartement et c'est là qu'il est rentré.

J'arrête de parler car je sens que je recommence à vivre ce qu'il c'était passé. Mais la main de ma mère qui serre la mienne m'aide à me ramener à l'instant présent.

-Il a commencé à m'insulter de petite conasse, que j'avais gâcher ses relations et qu'à cause de moi il se faisait frapper, que je vivais une vie heureuse alors que j'avais gâché la sienne. Je lui ai demandé de se calmer, que je n'y était pour rien dans tout ça, et je pense que c'est là que ça a vrillé dans sa tête. Il m'a demandé si c'était sa faute, me l'a répété...

Ma gorge se noue, tout d'un coup c'est comme si je n'avais plus aucune salive. Je prend le verre d'eau qui se trouve sur ma table basse et boit quelques gorgées.

Policier - Ca va ?

-Oui oui... c'est à ce moment qu'il m'a mis le premier coup de poing dans le visage. J'ai tout de suite été étourdie. Il en a profité pour m'attraper par les cheveux et m'envoyer contre le miroir dans mon entrée et y cogner ma tête plusieurs fois. Je sais pas comment ni pourquoi, mais après ça j'ai trouvé la force de le repousser et de courir dans mon salon.

Policier - Qu'est ce que vous comptiez faire.

-Je voulais appeler de l'aide, appeler la police où n'importe qui. Mais quand j'ai tendu ma main vers mon téléphone il m'a rattrapé par les cheveux pour me jeter à l'opposé. A ce moment j'ai pu remarquer qu'il avait fermé ma porte d'entrée. Il m'a alors attrapé par la cheville pour me tirer vers lui, a repris ma tête et m'a balancé sur ma table basse dans mon salon.

S I A N AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant