CHAPITRE 52 - Hadrian

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J'admire son corps étalé contre le bois massif, sa chatte dégoulinant de mon sperme blanc comme la neige, dont les gouttelettes aqueuses la transforment en œuvre d'art. Elle est superbe. La bouche encore pâteuse, hantée par ses baisers d'outre-tombe qui me calcinent encore les lèvres, je me redresse lentement.

Je me place droit derrière elle, et ne peux m'empêcher de pencher la tête sur le côté lorsque mes yeux croisent ses deux demi-lunes. Elles sont réellement d'une rondeur parfaite. Et je me demande encore pourquoi je n'ai pas encore profané ce passage interdit. J'aurais pu, mais je me réserve pour plus tard.

Tandis que je me lèche les lèvres, ma queue reprend de la vigueur, et lorsque je baisse les yeux, je vois ma peau se tendre, à quelques centimètres à peine de son cul.

— Putain... T'es jamais rassasiée... M'adressé-je à ma queue en riant.

Mes prunelles se plantent alors à nouveau sur le corps inerte d'Isabella, dont je ne constate que la respiration calme et apaisée. Elle est encore plus belle comme ça que lorsqu'elle est éveillée, étendue sur le ventre, les membres détendus et le visage plaqué contre la surface plane.

À quoi rêve-t-elle ?

Quels sont ses cauchemars ?

Si j'étais un incube, je me ferais le plaisir d'aspirer les derniers tourments de son esprit, alors même qu'elle n'en aurait pas conscience. Je me délecterais de ses peines et de ses remords.

— Mmh... Isabella... Je savais que tu étais spéciale, depuis le premier jour... Songé-je à voix haute.

C'est alors que, en ces lieux qui m'appartiennent tout autant que ce corps, je lève un bras, puis pose une main sur une de ses fesses. Je soupire de désir. Sa peau est d'une douceur réconfortante. Il n'y a rien de plus plaisant que d'avoir ce droit-là. De toucher comme bon me semble.

Puis, d'un geste précis, je caresse sa peau encore chaude, et dirige lentement mes doigts entre ses fesses. Je caresse alors ce passage de haut en bas en direction de son vagin encore parsemé de foutre, ce tunnel qui n'attend que moi.

— T'as réellement un cul fait pour ça...

Je dessine de minuscules cercles à l'entrée de son anus en grognant. Ce minuscule, trou noir a l'air tellement serré, qu'il fera certainement un garrot autour de ma queue, le jour où je m'enfoncerai à l'intérieur. Et ce jour-là, j'espère sincèrement pouvoir récolter le fruit de ses hurlements de douleur. Rien ne saurait me faire bander plus dur.

— Toi, tu ne t'es jamais faite enculer, ça se voit... Conclus-je dans un murmure, en continuant de toucher cet orifice à son insu.

Pris d'une envie irrépressible, je force alors à l'entrée de son cul et commence à y enfoncer mon majeur. Lentement. Avec une extrême patience. Mon visage affiche très certainement un large sourire tandis que je la pénètre.

— T'en fais pas, princesse... Tu ne t'en souviendras pas, la rassuré-je d'un timbre sarcastique, comme si encore une fois, elle pouvait m'entendre.

Puis, très vite, je m'éloigne d'elle en retirant mon doigt si vite qu'il en crée une succion atroce sur ma peau, et replace ma bite à l'intérieur de mon pantalon. Si seulement j'en avais eu le temps, je serais déjà en train de la prendre par derrière à sec pendant qu'elle est encore bien docile, mais je n'ai pas que cela à faire. J'ai du travail.

C'est alors que je remonte son string fin, puis soulève son corps aisément maniable, et que je la fais passer par-dessus mon épaule. Je sens encore l'odeur de mes hormones sur elle, et ça me donnerait presque envie de recommencer à la baiser avant qu'elle ne se réveille. Mais j'ai d'autres projets pour elle.

BOURREAU DES COEURS - TOME 1 - Le BourreauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant