CHAPITRE 42 - Hadrian

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— PUTAIN !

Je continue de la baiser aussi fort que je peux pour exorciser toute cette colère qui me consume. Je maintiens sa queue de cheval avec fermeté, manquant presque de lui faire le coup du lapin. Souvent, des poignées de cheveux me restent dans les mains tant je tire fort sur son crâne.

— DE !

Elle ne hurle plus sous mes assauts. Ainsi, mes orgasmes deviennent plus automatiques qu'autre chose. C'est simplement un mécanisme, maintenant. Je ne prends pas réellement mon pied. Seule l'imagination me permet de bander un minimum.

La dernière fois que j'ai réellement bandé comme un cheval, c'était lorsque je la voyais, elle, qui ne me lâchait pas du regard alors que je baisais Alexandra devant elle. Mais ce qui me fait réellement bander plus dur, ça n'est pas cela. C'est d'imaginer son visage me supplier, prier pour que j'arrête mes coups de butoir et que je la laisse en paix. C'est d'entendre ses hurlements de douleur lorsque ma bite étire ses parois vaginales et annales en laissant une trainée de sang frais sur son passage. Et à ce moment-là, je ne m'arrêterais plus.

Non, malgré ses larmes, je ne m'arrêterais pas. Je la pilonnerais jusqu'à ce que son dernier souffle de vie sorte de son corps. Jusqu'à ce que j'entende ce dernier gémissement de douleur qui accompagne sa chute aux Enfers. Jusqu'à ce que son âme soit mienne.

— MERDE !!!

Je donne un dernier coup de hanche et je me sens me déverser dans sa fente. Et sous l'écran de mes paupières, je la vois encore. Elle. Celle qui, malgré moi, continue de me hanter.

C'était moi qui étais censé lui faire la misère !!! M'égosillé-je en lâchant les dernières gouttes de mon foutre en elle. Pas elle, non de Dieu !!!

Je cesse progressivement tout mouvement et, une fois à l'arrêt, donne une violente claque sur le cul de la jeune femme, qui résonne entre les quatre murs de la pièce. Cette dernière ronchonne en-dessous de moi, et je me redresse pour remettre ma queue souillée à l'intérieur de mon pantalon.

— Bon travail, Alexandra. Comme toujours, la félicité-je sans même la regarder.

Je me penche à nouveau contre son dos couvert de sueur moite, puis attrape ses poignets que je détache, l'un après l'autre. Je réitère ce geste avec ses chevilles, qui à leur tour, peuvent être libérées.

Je la maintiens à nouveau par les hanches puis lorsque je me redresse pour la seconde fois, la ramène avec moi dans mon ascension.

Depuis le temps que je profite de son corps de toutes les manières possibles, je crois qu'elle est complètement anesthésiée : ses yeux ne coulent plus, ses membres ne tremblent plus, et sa chatte n'émet plus de spasmes musculaires lorsque je la prends. Ni son cul d'ailleurs, bien trop dilaté maintenant pour que j'y trouve mon compte.

Après tout, j'ai un peu trop abusé des réjouissances, en lui s'enfonçant de temps à autre des jouets tous plus conséquents les uns que les autres. C'est mon kiff, je n'y peux rien.

Qu'importe.

Il faut bien que quelqu'un paie.

— Laisse-moi te retirer ça, lui ordonné-je en dirigeant mes mains vers son visage.

Je repousse les mèches de cheveux qui couvrent ses joues, puis dévisse l'appareil qui tient sa bouche grande ouverte. Elle pousse un soupir de satisfaction lorsqu'elle peut enfin rapprocher ses lèvres. Je passe mes mains derrière son crâne, puis détache cette fois la sangle qui retient l'appareil contre son visage. Je crois que je n'ai jamais autant apprécié son orifice buccal que lorsqu'il était étiré par ces tiges en acier. Au moins, pour une fois, elle n'avait pas l'occasion de repousser ma queue lorsque je baisais sa bouche. Cette chienne a tendance à placer sa langue au fond de sa bouche pour m'empêcher de frapper contre sa glotte, de peur de vomir.

BOURREAU DES COEURS - TOME 1 - Le BourreauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant