CHAPITRE 54 - Hadrian

1.6K 38 17
                                    

Je l'ai épuisée.

Je n'en suis pas peu fier.

Isabella est étendue sur le lit, à bout de forces. Après tout, je viens de lui enfiler ma main au complet dans la chatte. Elle n'a pas l'air d'avoir apprécié, et ça me va. J'ai eu mon plaisir pendant qu'elle me pompait le dard, c'est tout ce qui compte. Il est donc maintenant temps de passer aux choses sérieuses.

Je tends une main vers le visage d'Isabella, qui refuse de me faire face, et attrape son menton pour la forcer à me regarder :

— Eh ! Crève pas tout de suite, j'ai besoin de toi, princesse !

— Non...

— Oh, si, rugis-je.

Je me humecte les lèvres et la relâche, puis ajuste les oreillers derrière son crâne afin qu'elle assiste à ce qui se déroulera bientôt devant le lit.

Ensuite, pour parfaire cette image du Cauchemar, je déroule un morceau de scotch épais que j'avais déposé au préalable sur un des montants du lit, et le lui colle sur la bouche. Une fois que je m'éloigne et que je marche lentement, un pas après l'autre, en direction de mon autre soumis, celle-ci courbe les sourcils et m'envoie un regard apeuré.

— J'espère que tu as apprécié la vue, Alexandra. Maintenant, c'est ton tour !

Tandis que j'approche comme un lion devant une antilope, ma bite se tend à nouveau. Notamment à la vue de son corps attaché solidement par ces lanières de cuir. Je sais déjà que je pourrai en faire tout ce que je désire.

— À genoux, sale pute.

Je prends ma verge en main, et la lui tends. Elle la gobe sans hésiter, dans l'espoir qu'ainsi, je sois plus clément. Ça ne sera pas le cas. Elle me suce avec une attitude faussement enthousiaste dont je me contente amplement. Puis, je fais un pas en arrière et retire mon membre, que j'attrape à pleine main. Je le soulève et me rapproche à nouveau :

— Lèche-les.

Le visage de la jeune femme évoque un dégoût comme on n'en fait plus. Mais elle ne rechigne pas. Elle attrape un de mes testicules en bouche et fait des cercles autour de celui-ci à l'aide de sa langue. Je gémis en penchant la tête en arrière. Puis, Alexandra réitère ce geste avec ma deuxième bourse. Sa respiration crée des frissons agréables sur ma peau tendue. Je suis maintenant solide comme un roc.

— Ça te plaît, j'espère ? Balancé-je par-dessus mon épaule.

La jeune femme ne répond rien, mais ses lèvres, scellées par le ruban adhésif, marmonnent ce que je devine être un vilain juron. Je me ris de la situation, puis attrape la chevelure d'Alexandra pour lui fourrer à nouveau ma bite au fond de la gorge. Très vite, elle pousse des bruits de succion beaucoup trop envahissants, et je devine qu'elle s'étouffe. Alors, par pur sadisme, je pince son nez entre mon pouce et mon index, et continue de baiser son orifice buccal. Ses yeux se remplissent instantanément de larmes, mais elle ne s'arrête pas. Je ne relâche pas ses cheveux, de sorte que bientôt, je sens même son cœur accélérer, dont les battements frappent contre mon gland.

C'est à cet instant que je la libère enfin. La jeune femme se met à quatre pattes et crache encore ses poumons. Il m'est déjà arrivé d'aller tellement profond dans la gorge d'une captive, que celle-ci m'a littéralement vomi dessus. Ça ne m'a pas dérangé. Au contraire, je lui ai fait lécher. C'était assez excitant, je l'avoue.

— MMmmmhhhhhh !!!

Les marmonnements d'Isabella me ramènent à la réalité. Je me tourne dans sa direction et admire sa chatte dont les bords commencent à peine à se resserrer.

BOURREAU DES COEURS - TOME 1 - Le BourreauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant