CHAPITRE 18 - Isabella

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— Vous êtes tellement magnifique, Isabella.

Sa voix sensuelle chante la mélodie de l'amour, tandis qu'il caresse ma joue du bout des doigts. Puis, il pose ses lèvres délicates et pulpeuses contre les miennes et entrouvre la bouche. Il me dévore avec passion. Je me surprends à gémir, alors même qu'il ne me fait pas encore l'amour, mais la perspective de lui appartenir m'obsède au point de sentir, d'ores et déjà, mon fluide couler dans ma culotte. Sa langue est chaude, mouillée et me fait l'effet d'une explosion de désir au creux de l'estomac.

C'est alors qu'il fait un pas en avant, me forçant à reculer, puis plie le dos pour pouvoir attraper mes fesses. Il me soulève comme un poids plume, et j'enroule mes bras autour de son cou, et mes jambes autour de son bassin.

— J'ai envie de vous faire l'amour, Isabella... M'annonce-t-il dans un murmure.

— Alors allongez-moi sur le lit et faites-moi tout ce que vous voudrez, Dimitri.

C'est ce qu'il fait.

Il me dépose au centre du matelas, et colle son corps contre le mien. Seuls nos vêtements restent de fragiles barrières entre nos deux corps en fusion. Nous sommes des bombes à retardement. Dimitri continue de m'embrasser puis, bien vite, abandonne ma bouche pour embrasser passionnément le creux de mon cou. Je me cambre au contact de sa langue contre mon épiderme brûlant. Je suis fiévreuse.

Je n'attends qu'une chose : lui.

En moi.

Alors, j'attrape sa cravate, écho de notre passion, et la tire vers moi, pour ne plus jamais le laisser partir.

Or, l'homme se redresse légèrement puis tombe ladite cravate, ainsi que sa veste de costume. Pendant ce temps, je me surprends à passer mes mains sur mon ventre, ma poitrine, mon cou, et il n'en perd pas une miette. Ses yeux bleu glacier me toisent avec lubricité.

— Je n'avais jamais vu pareille beauté auparavant... Avoue-t-il de la plus sensuelle des manières, en déboutonnant les premiers boutons de sa chemise pour laisser apparaître un torse puissant à la peau parfaite.

Je pousse un petit cri de stupéfaction, tandis qu'il baisse la braguette tendue de son pantalon de costume. Je me dirige en terrain inconnu, mais l'excitation est telle que je ne ressens aucune peur. J'ai désespérément envie de lui offrir les moindres petites parcelles de mon corps fébrile.

— Oh... Mon Dieu... Soupiré-je en apercevant son membre en érection sous le mince tissu qui le sépare encore de mon regard envieux.

— Laissez-moi vous donner le plaisir que vous méritez, Isabella.

Il s'approche à nouveau de moi et cette fois-ci, soulève ma robe pour retirer ma culotte. Il se place alors entre mes cuisses, que j'écarte plus grandement pour m'offrir à lui, puis il plonge ses prunelles dans les miennes. À cet instant, je n'existe plus qu'à travers son regard. Nos âmes se font écho.

Et sans crier gare, il sort son pénis de son pantalon, me laisse à peine le temps de sentir son gland chaud contre mes lèvres humectées, et s'enfonce lentement en moi. La largeur de son membre provoque un sursaut, et par réflexe, je plante mes ongles dans la peau de son dos.

— Est-ce douloureux ?

— Oh non, Dimitri... Continuez... Faites-moi l'amour comme si j'étais la seule femme sur cette terre.

— Comme si c'était le dernier jour de notre vie...

— Oh, oui... Oui...

— Mmh... Dimitri... Gémis-je, les lèvres pincées par la frustration de m'éveiller au beau milieu d'un rêve si parfait.

BOURREAU DES COEURS - TOME 1 - Le BourreauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant