Chapitre 24

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Nous dégustons notre dîner et quand je le regarde, une chaleur irradie dans ma poitrine.

— Mais du coup, tu te souviens de l'Islande ?

— Je m'en suis souvenu il y a deux jours. Ça m'est revenu d'un coup.

— C'est génial... Je suis tellement contente. J'avais hâte que tu t'en souvienne.

— C'est dommage d'avoir oublier autant de temps... Surtout cette nuit sous les aurores.

Je souris en acquiesçant.

— C'était magique. Tu as tellement été adorable avec moi. Si je n'étais pas tombée sur toi, je serais encore là-bas à me morfondre.

— Je t'avoue que de base j'avais espoir que tu sois ma conquête du week-end, dit-il en souriant. En voyant ton chagrin j'ai su que c'était fichu, mais je ne pouvais pas me résoudre à aller voir ailleurs. Et j'avais tellement d'espoir de te retrouver au bar chaque soir, que je savais déjà que ce n'était pas à mon habitude.

— J'en étais sûre que tu n'étais venu chercher qu'un plan cul, dis-je en rigolant.

— Je suis désolé.

Il sourit en venant caresser ma main. S'il n'était pas revenu vers moi à chaque fois, nous n'en serions pas là.

— Tu n'as pas à l'être. Malgré tout ce qu'il t'est arrivé, je me dis que c'est le destin... Je ne t'aurais jamais revu sans ton accident.

— Il faut bien en tirer du positif de là-dedans.

Je souris en acquiesçant. Le serveur nous débarrasse avant de nous déposer le dessert.

À la fin du repas, je vais faire quelques photos de la vue de nuit avant de repartir. J'attrape Andréa pour immortaliser notre moment magique par un baiser et un selfie. Photo que je vais garder précieusement. Il me blottit contre lui pour descendre par l'ascenseur.

— Est-ce que tu veux aller ailleurs ?

Je le regarde avant de tourner son visage vers moi pour l'embrasser tendrement.

— À la maison...

Je souris en tirant délicatement sur sa lèvre et je sens son bras se resserrer autour de moi. J'ai surtout besoin de me retrouver seule avec lui, pour notre dernière nuit avant longtemps. Ça me met un peu le cafard, autant qu'il m'excite juste de par son regard.

Une fois dans l'ascenseur de mon immeuble, il m'attire dans ses bras, ses lèvres fondent sur les miennes et je m'accroche à lui. Ses mains cheminent sur mon corps, agrippent mes fesses et s'insinuent sous ma robe. Ses mains froides contrastent mon corps brûlant et je frissonne. Au tintement de l'ascenseur, je le tire par le bras pour entrer dans l'appartement. Une fois la serrure verrouillée, il me plaque contre le mur et je souris en l'embrassant à nouveau. Rapidement les boutons de sa chemise cèdent sous mes doigts et elle va rejoindre le sol avec sa veste. Ma robe les rejoint aussi vite et il me soulève dans ses bras. Je noue mes jambes autour de lui et je le regarde en passant mes doigts dans les ondulations de ses cheveux. Il nous emmène dans ma chambre et m'écrase de son corps sur le lit. Sa bouche dévore mon cou puis ma poitrine, la libérant de ma brassière en dentelle. Il joue avec sa langue sur mon aréole, me provoquant un gémissement. Sa bouche fait des miracles... Il termine de me déshabiller avant de se coller à mon corps nu, son érection se pressant contre mon bassin. Je prends son visage entre mes mains et l'observe un instant. Ma poitrine se rempli d'amour, mêlé au désir que je ressens pour lui. Je l'aime. Et il m'aime. Et ce soir, il me fait l'amour passionnément.

***

Je suis blottie dans les bras d'Andréa, endormi. J'ai vu défiler toutes les heures de la nuit, mais hors de question de bouger de cet endroit, où je me sens en sécurité. Je me sens aimée. Je réalise à quel point je pensais être avec la bonne personne, avec l'homme de ma vie et j'étais loin de la réalité. Mais est-ce qu'Andréa est la bonne personne ? Je n'en sais strictement rien... Ce que je ressens auprès de lui est difficilement descriptible... Mais j'ai tellement peur de me faire avoir à nouveau... Et s'il me trompait à la première permission qu'il aura en mission ? J'ai l'impression de pouvoir lui faire confiance... Et si je me trompe ? Il finira de me détruire... Il ne m'aurait pas avoué ses sentiments si ce n'était pas vrai, n'est-ce pas ? Mon cerveau est sans dessus-dessous. Je ferme les yeux en enfouissant mon visage contre lui.

À l'ombre de ton cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant