Chapitre 41 : Otage

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Tout est flou, comme toujours. J'ai l'impression de sombrer dans les profondeurs, la lumière du soleil s'éloignant de plus en plus de moi.

Un corps plonge, une ombre dessiné au fusain. Il s'approche et je sais que c'est lui. Je n'ai même pas besoin de le voir, ni de lui parler, je le reconnais. Il tend son bras vers moi et en l'attrapant, je me blottis contre lui. Je pouvais respirer sous l'eau.

— Izzy, qu'est ce qui ne va pas ?

Ai-je l'air si triste ? Mes larmes se fondent dans l'eau alors il ne sait pas que je pleure. Il m'embrasse la paupière, puis l'oreille et le coin de la bouche.

Bruce est une vague de chaleur qui me submerge, il m'a donné plus d'oxygène que j'en ai glané durant 26 ans. Et j'en voulais plus. Je l'embrasse, affamée, désireuse d'avoir plus de Bruce.

— Nous sommes nues ? Réalisais je.

Il me mord le cou.

— Oui, tu ne peux rien me cacher.

Il embrasse mes seins, les caresse, comme une relique. Je frémis invariablement, je ne peux pas échapper à sa langue, à ses lèvres, à ses doigts expertes. Et je n'en ai pas envie. Je lui attrape l'avant bras. Entremêle mes doigts dans ses cheveux bruns bordéliques.

Il s'enfonça dans le creux de mes jambes. L'air me quitte puis me vivifie. J'ai l'impression de vivre les quatres saisons de Verdi alors que sa langue goûte mon clitoris. Il me déguste comme du bon vin et je me fonds dans l'extase.

— Bruce, prends moi ! Montre moi que tu m'aimes !

Je suis affamée de son être, j'ai besoin de me sentir en moi. Et dès qu'il s'enfonce, je me cambre. Je sens sa verge pulsée en moi, me remplir comme la pièce manquante d'un puzzle. Des vagues et des vagues de plaisirs démontrés en souffles et en cries. Ma bouche déchaînée sur la sienne, passionnée.

Je le sens qui approche, je sens qu'il va se répandre en moi, m'éclabousser avec son sperme. Je suis si mouillée qu'on ne ferait pas la différence entre l'eau et ma propre jouissance. Ça arrive, comme la lumière d'un phare.

— Isabella !

Ça arrive, ça m'inonde.

— Bruce !

Je suis rejetée sur une plage. Il n'est pas là.

— Bruce ?

Mais ce n'était pas comme une plage. Il n'est plus là.

— Bruce !

C'était du béton froid, gris et ensanglanté. Le plafond n'était que le frère de ce sol, seule une lumière grésillante réussissait à assombrir l'endroit.

— C'est bon, elle est réveillée.

Cette voix, je ne rêve pas. Et j'ai le corps tout endolori, je peux à peine cligner des yeux.

— Madame Garrett ?

— Faites la asseoir. On va enfin pourvoir l'obtenir sa rançon !

Rançon ? Je tentai de bouger mais mes mains et les pieds étaient entravés par des menottes en fer, celle que les prisonniers les plus dangereux portaient.

— Madame Garrett, je ne comprends plus rien, aidez-moi.

Son visage sinistre apparût devant moi. Si ça n'avait pas été sa voix, je ne l'aurais pas reconnu. Où était passé la gentille et bizarre voisin qui faisait des gâteaux !

— Je ne pourrais pas t'aider Isabella, mais Bruce Wayne, lui, le voudra sûrement.

Dark Embrace - A Bruce Wayne fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant