Chapitre 7 : Labyrinthe

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— Attendez !, ai-je crié, essayant de paraître aussi effrayée que possible, ce que j'étais en vrai. Il y a un sous-sol secret. C'est là que se trouve ce que vous cherchez.

Ils se sont regardés, hésitants. Le sous-sol secret était une pure invention de ma part, mais ils sont désespérés et prêts à tout croire.


— Où est l'entrée ? a demandé l'un d'eux.


J'ai essayé de me rappeler les plans du musée que j'avais vus lors de ma formation.


Il y a un sous-sol qui sert de débarras. Où est ce que ça va nous mener tout ce bordel !


— Je peux vous y conduire.


Ils ont échangé un autre regard, puis ont décidé de me suivre hors du bureau, laissant derrière eux un véritable désordre. J'étais terrifiée à l'idée de ce qui m'attendait dans la galerie d'art contemporain, mais je savais que c'était ma seule chance de les éloigner du reste du musée.Nous sommes arrivés devant les escaliers menant au sous sol. Ce sous sol est très effrayé, mais est ce qu'il l'est plus que de se prendre une balle en pleine tête ? Mon cœur battait si fort que j'avais peur qu'ils puissent l'entendre.Finalement, l'un des hommes a commencé à s'impatienter.


— Dépêche-toi ! Descends.


Nous sommes descendus dans l'obscurité du sous-sol, où j'ai continué à jouer mon rôle, les guidant à travers des couloirs étroits et sombres. J'étais terrifiée à l'idée de ce qui allait se passer une fois qu'ils réalisaient que je les avais trompés, mais je savais que je devais tout faire pour protéger les otages et éviter davantage de violence.Alors que nous approchions d'une sortie, j'ai entendu des sirènes de police se rapprocher. Je ne sais pas par quel miracle. Mon cœur a bondi de soulagement. Peut-être que nous serions secourus avant que la situation ne dégénère davantage.


— Putain ! Dépêche ma jolie !


Ça me fait une belle jambe. Je ne savais pas comment m'en sortir. Tout ce que je pouvais espérer, c'était que les autorités arrivent à temps pour empêcher un nouveau drame.


Le sous-sol secret était devenu un véritable labyrinthe sombre et sinistre. Les hommes masqués étaient toujours derrière moi, de plus en plus impatients et méfiants. Mon mensonge commençait à se fissurer, et je pouvais sentir leur colère grandir à mesure que nous progressions dans les profondeurs du musée.


Soudain, l'un d'eux m'attrapa violemment par le bras.


— Arrête de jouer, où est-ce que tu nous emmènes ?


— Elle nous mène en bateau depuis le début, mais tu m'écoutes jamais !


J'ai déglutit, sentant la terreur monter en moi. Ils avaient découvert que je mentais, et maintenant ma vie était en danger.


Je n'ai pas eu le temps de répondre car un bruit sourd retentit dans le couloir, suivi de près par le cri étouffé d'un des hommes. Je me suis retournée pour voir surgir une ombre : un homme avec une cape.

Dark Embrace - A Bruce Wayne fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant