Alors que je me préparais à préparer mon dîner solitaire à la maison, j'ai entendu un coup discret à ma porte. Je l'ai ouverte pour trouver ma voisine, Madame Garrett, une dame âgée au visage doux et aux cheveux argentés, debout sur le seuil.
— Bonsoir, Isabella, a-t-elle dit avec un sourire chaleureux. Je me demandais si vous pouviez m'aider à faire quelques courses. Je ne peux pas porter de lourdes charges toute seule, vous comprenez.
J'ai souri en retour, touchée par sa gentillesse. Madame Garrett était une voisine aimable, toujours prête à rendre service malgré son âge avancé.
— Bien sûr, Madame Garrett. Je serais ravie de vous aider.
Nous avons parcouru le quartier ensemble, Madame Garrett me donnant des détails sur sa liste de courses et me racontant des histoires de Gotham à l'époque où elle était jeune. Elle était une source inestimable d'histoires sur la ville et sur la façon dont elle avait évolué au fil des ans.
Après avoir terminé nos achats, nous sommes retournées chez elle pour prendre le thé, une tradition que nous avions développée au fil du temps. Sa petite maison était remplie de souvenirs et de bibelots, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Alors que nous sirotions notre thé, nous avons sorti nos aiguilles à tricoter et notre fil, nous préparant à passer un moment de couture ensemble. Madame Garrett était une couturière accomplie, et j'avais beaucoup appris d'elle au fil des ans.
Pendant que nous travaillions sur nos projets, Madame Garrett a fini par aborder un sujet qui me surprenait rarement à Gotham : Batman.
— Vous savez, Isabella, je suis une grande admiratrice de ce que fait Batman, a-t-elle dit doucement, son regard se perdant dans la couture. J'ai fait partie des jeunesses communistes, qui manifestait seins nues pour la fin du patriarcat, frère du capitalisme. Nous fumions beaucoup et... enfin bref. Batman est un véritable héros pour cette ville. J'aurais été lui si j'avais été doté de toute sa tech... Et aussi de son courage.
J'ai arrêté de tricoter un instant, regardant Madame Garrett avec curiosité. Le fait qu'elle soit commiuniste ne m'étonne pas, mais la plupart des gens que je connaissais avaient des opinions mitigées sur le justicier masqué. Elle semblait le soutenir sans réserve. Par contre, je l'imagine totalement en Batwoman, dans un passé antérieur.
— Vraiment ? ai-je répondu, cherchant à en savoir plus. Parce qu'il est très violent et n'agit pas avec les voix légales...
Elle a souri, comme si elle se remémorait des souvenirs lointains. Ou comme si elle me trouvait super naïve, ce qui est possible.
— J'ai vécu à Gotham pendant de nombreuses années, ma chère. Dès les hippies en fait. C'était une pleine campagne pure avant. J'ai vu la ville sombrer dans le chaos à plusieurs reprises. Et à chaque fois, Batman était là pour la sauver. Je ne sais pas quel âge a Batman, mais déjà quand j'avais ton âge, il était déjà là pour botter le cul des gangsters. Il était bien plus violent qu'avant.
Je pouvais entendre la conviction dans sa voix, et bien que je n'aie pas partagé son point de vue, j'étais curieuse d'entendre son raisonnement.
— Batman est peut-être un peu brutal parfois, a-t-elle poursuivi, mais il fait ce que la police ne peut pas faire. Il met sa vie en danger pour protéger les gens de cette ville, et c'est une noble cause.
Nos aiguilles à tricoter cliquettèrent doucement quand une inquiétante nouvelle s'est glissée dans la conversation. Les informations à la télévision relataient le vol d'une œuvre d'art précieuse, La Clé de Jackson Pollock, un tableau qui n'avait pas encore été exposé.
Le souffle m'a échappé lorsque j'ai entendu le nom du tableau. Mon cœur s'est emballé, et mon regard s'est tourné instinctivement vers Madame Garrett.
— La Clé de Jackson Pollock a été volée ? ai-je demandé, l'angoisse montait en moi.
Madame Garrett a baissé les yeux sur son propre ouvrage, semblant préoccupée.
— C'est ce qu'ils disent, ma chère. Tant mieux, ces artistes bobos costards peuvent aller se faire voir.
La nouvelle m'a frappée de plein fouet. Le tableau était la pièce maîtresse de la prochaine exposition du musée, et sa disparition était un coup dur pour nous tous. Pire encore, j'avais parlé de ce tableau à une seule personne : Bruce Wayne.
Je n'avais aucune preuve, mais une pensée troublante s'est insinuée dans mon esprit. Est-ce que Bruce avait quelque chose à voir avec le vol ? Avait-il révélé l'existence du tableau à quelqu'un d'autre ? Mes pensées étaient en tumulte.
Madame Garrett a semblé remarquer mon agitation.
— Isabella, tu sembles bouleversée.
J'ai pris une grande inspiration, cherchant à me calmer.
— C'est juste que... j'ai parlé de ce tableau à quelqu'un, et maintenant il a disparu. Je ne peux m'empêcher de me demander si...
Elle a posé une main douce sur mon épaule, m'interrompant.
— Et bien tu peux remercier ton ami pour ça.
Mes yeux grossirent comme des soucoupes. Elle savait réconforter, c'est indéniable !
VOUS LISEZ
Dark Embrace - A Bruce Wayne fanfiction
أدب الهواةIsabella Adams est une talentueuse conservatrice d'art nouvellement arrivée à Gotham. Un soir, lors d'un gala de bienfaisance au somptueux manoir Wayne, Isabella Adams fait la rencontre d'un homme intrigant et captivant : Bruce Wayne en personne...