Chapitre 43 : Naïve

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Alors que je fixais Madame Garrett avec un mélange de colère et de désespoir, je sentais une boule d'angoisse se former dans ma gorge. Mes mains étaient toujours menottées à la chaise, me laissant vulnérable et impuissante face à cette femme qui détenait le pouvoir sur ma vie.

— Madame Garrett, vous devez me dire la vérité. Brent a volé le tableau pour vous, n'est-ce pas ? ai-je demandé d'une voix serrée, essayant d’échapper mes mains de ce foutoir.

Elle a répondu avec un sourire trompeur, son regard fixé sur moi avec une intensité déconcertante.

— Pas du tout, ma chère, vous avez tort de m'accuser de telles choses. Je suis une personne respectable, je ne commettrais jamais un tel crime contrairement à ton frère. Le Pollock était à la base, mon tableau ! Avant qu'il soit volé par la famille Wayne. Il l'a su, l'a récupéré et a voulu me faire payer une somme exorbitante pour le tableau. Comme s’il était habitué à faire ce genre de chantage !

Ma frustration montait en flèche alors que je percevais son mensonge flagrant. Jamais Brent n'aurait fait ça ! Étais ce du déni ou la vérité ? Je ne le savais pas mais je crois en Brent ! Il n'est pas comme ça. Et ses foutues menottes qui ne veulent pas partir !

— Vous mentez ! ai-je crié, mes poings serrés de frustration. Vous avez volé ce tableau, et vous avez embarqué Brent dedans, je le sais ! Vous l'avez corrompu !

Elle a ri doucement, se penchant légèrement en avant comme pour se rapprocher de moi.

— Tu es si naïve ! Si fade ! Tu fais honte à toutes les femmes de ce monde ! Brent te blesse, te menace, te donne des ordres, à un tel point que tu ne veux même plus dormir en sa présence mais tu continues de le défendre ? Pathétique ! J'imagine que ça a dû être comme ça avec tous les hommes de ta vie. Qu'il te blesse et te laisse meurtri, qu'il te manipule comme une poupée de chiffon, tu les aimeras toujours.

Les mots étaient comme un coup de poignard dans mon cœur. Mes larmes coulèrent toute seule et mes mains refusèrent de se débattre.  Je savais que Brent avait ses propres démons, mais l'accuser d'un tel crime était au-delà de tout ce que j'aurais pu imaginer.

— Je ne suis pas une déception... ai-je murmuré, sentant les larmes de frustration et de désespoir me monter aux yeux. J’essaie toujours d'être la meilleure pour les gens que j’aime

Mais même alors que je criais ma vérité, je savais que j'étais impuissante, prise au piège dans un jeu mortel dont les enjeux étaient bien plus élevés que je ne l'avais jamais imaginé.

Le bruit assourdissant du plafond s'effondrant a retenti dans la pièce, et un éclair de terreur a traversé mon être alors que des morceaux de plâtre et de bois pleuvaient autour de moi. Mes yeux se sont écarquillés d'horreur alors que je réalisais ce qui se passait.

Soudain, une figure sombre et imposante est descendue du plafond en un mouvement fluide et puissant. C'était Batman. Mais maintenant, alors qu'il se dressait devant moi avec une aura de puissance implacable, il était le symbole de la vengeance et de la justice brutale.

Les hommes de main de Madame Garrett se sont précipités vers lui, armés jusqu'aux dents, mais ils étaient comme des fourmis face à un géant. Batman les a affrontés avec une agilité et une force extraordinaires, chaque coup porté avec une précision mortelle. Le bruit des coups, des cris et des éclats de verre remplissait la pièce, créant un chaos infernal.

Dark Embrace - A Bruce Wayne fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant