Dark Embrace - A Bruce Wayne fanfiction

Chapitre 42 : Ophelia Garrett

La sensation froide et dure du métal contre mes poignets m'a tiré de mon sommeil agité. Mes yeux se sont ouverts pour découvrir l'obscurité oppressante qui m'entourait. Confuse et désorientée, j'ai tenté de me libérer, mais les menottes étaient fermement verrouillées. Merde, c'est quoi ce bordel ?

— Madame Garrett ? ai-je murmuré, cherchant une explication à cette situation absurde.

Une lumière vacillante s'est allumée, révélant la silhouette familière de Madame Garrett debout devant moi. Mais son visage était étrangement différent, son expression sévère et implacable.

— T'a fini de fantasmer ? a-t-elle dit d'une voix calme mais glaciale.

Mon cœur a commencé à battre la chamade dans ma poitrine, la peur rampant insidieusement dans mon esprit déjà confus.

— Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi suis-je attachée ?

Elle s'est approchée lentement, me tendant un morceau de papier plié.

— Si tu veux survivre à cette nuit, tu dois lire ceci.

Mes mains tremblaient alors que je prenais le papier, mes doigts glissant sur les mots écrits en lettres majuscules. — Qu'est-ce que c'est ? ai-je demandé d'une voix tremblante.

— Mon futur compte en banque, mon ticket gagnant, a-t-elle répondu, son regard perçant le mien avec une intensité terrifiante.

Elle plaisante ? J'ai commencé à lire, c'était une demande de rançon. J'étais otage et Bruce allait devoir… Chaque mot était comme un coup de poignard dans mon cœur déjà meurtri, m'arrachant à ma réalité et me plongeant dans un abîme de confusion et de terreur. Mes lèvres tremblent. Comment j'ai pu me laisser avoir ? Comment j'ai pu ?

— Madame Garrett, pourquoi ? Pourquoi me faites vous cela ? ai-je demandé, ma voix tremblante de peur et d'incompréhension. Je pensais qu'on était amis !

Elle a souri d'un air sinistre, ses yeux brillant d'une lueur malsaine.

— Ca ajouté au Pollock, je vais pouvoir me reposer au Bahamas.

Elle ne m'écoutait même pas ! Mes pensées étaient un tourbillon chaotique, incapable de saisir la signification de ses paroles. Échappe-toi ! Trouve un moyen ! La salle est cernée de colosses, les mêmes que ceux qui étaient entrés illégalement au Gotham Museum.

Je me sentais piégée, vulnérable et impuissante, prise au piège dans un cauchemar dont je ne savais pas comment m'échapper.

Je me suis forcé à fixer le morceau de papier tremblant entre mes doigts, mes yeux parcourant chaque mot avec une angoisse grandissante. Le message était court, mais chaque lettre semblait être taillée dans la pierre, gravée dans mon esprit avec une intensité terrifiante.

— “Pour Bruce Wayne,

Si vous voulez sauver la vie d'Isabella Adams, venez à l'adresse suivante et payez la rançon d'un million de dollars. Ne tentez pas de contacter la police ou de jouer les héros. Votre négligence conduira à sa mort. Vous avez 24 heures."

Ma respiration s'est coupée dans ma poitrine alors que la réalité de la situation me frappait comme un coup de poing. Elle va me tuer ! Bruce ne tient pas assez à moi, je le sais, elle va me tuer ! Mon regard s'est levé vers Madame Garrett, l'horreur se peignant sur mon visage.

— Vous n'êtes qu'une criminelle, comme tout le monde dans cette ville !

Madame Garrett était froide, impitoyable, et elle avait un effet glaçant sur mon être déjà frémissant de terreur. Je lui ai confié mes terreurs.

— Espèce de petite comme naïve ! Tu sais, j'étais comme toi avant. J'étais Ophelia Garrett, la belle et douce. Celle qui croyait en la justice ! Mais à Gotham, c'est la jungle, ça l'a toujours été. Il a juste fallu que Thomas m'ouvre les yeux.

Thomas ? J'étais devenue une monnaie d'échange dans un jeu mortel, et je n'en comprenais même pas le sens ! Je ne comprends strictement rien à tout ce qui se passe !

— Non... murmurais-je, mes mots s'échappant dans un souffle tremblant. Non, ils ne peuvent pas... Bruce ne viendra jamais…

Le bruit soudain d'une voix déformée grésillant à travers les haut-parleurs m'a arraché de ma stupeur. Le message diffusé en direct dans toute la ville semblait résonner dans chaque fibre de mon être, un rappel sinistre de ma captivité et de l'incertitude de mon destin