Une arrivée remarquée sur les paddocks, ou plutôt un retour qui ne passe pas inaperçu.
Plus de deux ans après sa rupture avec l'un des pilotes de la grille, elle fait son retour auprès d'un autre pilote avec lequel elle va travailler.
Les choses s...
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Mercredi 10 août 2022 (Quelque part en Grèce)
Comme Sylvia l'avait prévu, l'annonce de notre couple n'a pas posé de réels problèmes. Évidemment les commentaires n'ont pas tous été positifs, entre le fait que Pierre soit mon ex et que Charles soit Charles, je ne vais pas prétendre que tous les messages que j'ai reçus ou lus sous la publication que nous avons postée en arrivant ici m'ont fait sourire. Bien au contraire, mais pour la majorité cette officialisation n'était qu'une confirmation qui les a réjouit. Personnellement peu importe ce que ces gens que je ne connais pas pensent de notre relation, je n'ai pas besoin de leur avis, néanmoins je suis consciente que pour l'image de Charles c'est important que cette annonce se passe bien.
La pause estivale était ainsi le moment idéal pour le faire car cela évite d'avoir à le gérer en plein Grand Prix même si je ne doute pas que nous aurons des questions à ce sujet en Belgique. Mais nous avons encore le temps et d'ici là, une bombe concernant les transferts aura peut être éclipsé l'officialisation de notre couple. Ce qui serait assez bienvenue car je doute que l'annonce de ma grossesse se déroule avec autant de douceur et de facilité. Les fans n'ont pas plus leur mot à dire, cependant l'impact que l'image de Charles a sur ses sponsors par exemple n'est pas à négliger.
Cependant nous avons encore le temps de voir venir. Les vacances ne font que commencer, et pour l'instant ce qui occupe le plus mes journées c'est l'énergie débordante d'Arthur qui ne tient pas en place. Les Leclerc sont arrivés lundi, et nous sommes déjà sortis de la villa un nombre incalculable de fois. Visiblement garder Arthur Leclerc enfermé dans une villa paradisiaque à profiter de la mer et de la piscine est impossible. Non, lui il est obligé d'aller nous faire marcher pendant des heures, arpenter tous les petits villages des alentours et prendre des photos devant tous les lieux touristiques qui croisent sa route. Une véritable pile électrique.
« Je jure que si il me fait encore marcher plus de cinq cents mètres, je le tue. »
Sans ménagement, je claque la portière de la voiture de location avant de laisser tomber ma tête sur l'épaule de Charles qui a accepté de s'asseoir à l'arrière avec moi et de laisser le volant à son frère pour une fois. Ma mauvaise humeur montante ne lui pas échappé mais sincèrement je ne vais pas tenir quatre jours de plus à ce rythme là. Ça n'a même rien à voir avec ma grossesse, je suis juste assez casanière comme personne et surtout pas la fille la plus sportive qu'on ait connu. L'idée de continuer de passer mes journées à prendre le soleil collée à Charles toute la journée ne me dérangeait donc pas le moins du monde. Surtout avec cette chaleur étouffante.
« Je crois que tu ne devrais pas avoir besoin de le tuer, s'amuse Charles en passant un bras autour de mes épaules pour me ramener contre lui. Il me semble que c'est un point de vue panoramique et ensuite le restaurant pour terminer la journée.
- Alléluia, je baille en me blottissant toujours plus dans ses bras, parce que je suis morte de fatigue. »
Sans grande surprise, j'entends Charles rire juste avant qu'il ne dépose un baiser dans mes cheveux. Ça l'amuse toujours lorsque je suis grognon, enfin tant que ce n'est pas contre lui que je râle évidemment. De mon côté ce que je préfère dans le fait de râler, outre le côté extrêmement libérateur que cela provoque, c'est me faire plaindre. Qui serait contre une dose supplémentaire de câlin, d'attention et de bisous sérieusement ?
