De nouveau de retour

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Newt se réveilla étrangement de bonne humeur. Il resta étendu dans l'obscurité, essayant de se rappeler pourquoi. Puis il se souvint.

Le bateau arrive à New York aujourd'hui. Je vais voir Tina dans quelques heures.

Il s'assit et attrapa sa baguette, l'utilisant pour allumer les lumières. Puis il se changea rapidement avec ses vêtements habituels: un pantalon marron et une chemise blanche propre. Il plia délicatement son pyjama et le remit dans sa valise. Puis il enfila son gilet moutarde et sa veste. Il glissa son nœud papillon sous le col de sa chemise et le noua par magie. Puis il referma sa valise, et enfila son manteau bleu. Enfin, il mit ses chaussures, attachant les lacets serrés.

Newt vérifia une dernière fois la chambre. Satisfait qu'il ne reste rien, il ouvrit la porte et sortit dans le couloir. Il se dirigea vers la salle à manger et se força à manger un peu. Puis il s'assit sur le pont et sortit un livre. Il essaya de lire, mais la plupart du temps, son esprit songeait à Tina.

Je ne peux pas attendre de la revoir, pensa-t-il. Elle est tellement belle et je l'aime tellement.

Le temps passa lentement mais le bateau atteignit finalement le port. Newt descendit rapidement la passerelle et se dirigea vers la douane, où l'officier demanda à voir sa valise, qu'il posa sur le comptoir. L'homme la vérifia et la referma, satisfait, avant de tendre son passeport à Newt et de lui souhaiter la bienvenue à New York.

Newt acquiesça en remerciement et reprit sa valise. Il quitta les quais et trouva un coin à l'écart pour y transplaner. C'était le milieu de l'après-midi et Tina était au travail, alors il savait qu'elle ne pouvait pas venir à sa rencontre. Il avait prévu d'aller directement à son apparement mais, alors qu'il se préparait à transplaner, il décida de surprendre Tina.

Il apparut dans une ruelle proche du MACUSA. Puis il se dirigea rapidement vers l'immeuble. Il prit l'ascenseur pour descendre, mais eut une hésitation quand il atteignit l'étage de son bureau.

Newt prit une profonde inspiration et s'approcha de l'entrée. Tina était assise sur sa chaise, penchée sur son bureau. Sa tête était posée sur son bras qui était étendu sur son bureau. Elle était profondément endormie. Des papiers étaient répandus sur le bureau, s'empilant au hasard les uns sur les autres. Une tasse se tenait sur le désordre, à moitié pleine de café.

Un sourire attendri se dessina sur le visage de Newt. Il contourna silencieusement le bureau, posant sa valise à côté de lui, puis il se pencha et déposa doucement un baiser sur sa joue. Elle marmonna quelque chose dans son sommeil et Newt pensa avoir entendu son nom.

Ressentant l'envie pressante de l'embrasser de nouveau, il posa sa main sur son épaule et la secoua doucement. Ses yeux s'ouvrirent et elle cligna des yeux vers lui d'un air assoupi. Puis elle sembla réaliser qui il était. Elle sursauta et se leva.

« Newt, » respira-t-elle.

Newt laissa échapper un rire. Tina était debout devant lui, paraissant surprise. Elle avait une tache d'encre sur un côté de son nez et ses cheveux étaient légèrement en bataille. Elle bondit en avant et le prit dans ses bras. Il la serra contre lui, respirant son odeur. À ce instant, elle sentait comme le parchemin, l'encre, et le café, mais il y avait une autre odeur, une odeur qui était celle de Tina.

Tina respirait aussi l'odeur de Newt. Elle enfouit son nez dans sa chemise. Cette fois, son odeur était mêlée à celle de la mer.

« Tu sens comme l'océan, » murmura-t-elle.

Newt rit. « Je viens de descendre d'un bateau. J'étais sur l'océan ces cinq derniers jours. »

Ils s'écartèrent et se fixèrent dans les yeux. Newt leva une main et passa ses doigts sur le côté du nez de Tina, essuyant la tache d'encre. Puis elle s'avança de nouveau et pressa ses lèvres contre les siennes. Il soupira d'un air heureux dans le baiser, laissant ses bras s'enrouler autour de sa taille et l'attirant à lui. Elle répondit en glissant ses bras autour de son cou, une main se dirigeant vers l'arrière de sa tête, passant ses doigts dans ses courts cheveux. Ils s'embrassèrent lentement, tous les deux s'habituant toujours à la sensation des lèvres de quelqu'un sur les leurs.

Retour à New YorkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant