À la recherche de Tina

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Newt guidait Jacob le long des Falaises Blanches de Douvres. Il savait qu'ils seraient à Paris dans quelques minutes et qu'il pourrait voir Tina. Si j'arrive à la trouver. Soudainement, il était nerveux. Queenie a dit qu'elle sort avec quelqu'un. Et si elle ne veut plus de moi?

« Jacob, cette homme que Tina fréquente... » commença-t-il.

« Ne t'inquiète pas, quand elle te verra et qu'elle nous verra tous les quatre réunis, ce sera comme à New York, » lui assura Jacob. « Ne t'inquiète pas. »

« Mais il -- Queenie a dit qu'il était Auror. »

« Oui, il est Auror, » dit Jacob. « Et alors? Ne t'occupe pas de lui. »

Newt hésita. « Que devrais-je lui dire, à ton avis, si je la vois? »

« Oh, et bien, c'est mieux de ne pas prévoir ce genre de choses, » répondit son ami. « Tu vois, tu diras ce qui te vient sur le moment. Tu devrais pouvoir lui parler. Vous étiez proches, n'est-ce pas? »

Newt acquiesça. « Est-ce que Queenie t'a dit que nous -- nous étions fiancés? »

« Tina et toi? »

« Oui. »

« Non, je ne pense pas qu'elle me l'ait dit. » Jacob sembla remarquer l'expression inquiète de Newt. « Hé, ça va aller. »

« Mais et si elle ne veut plus de moi? »

« Hé, hé, hé, » dit Jacob, arrêtant Newt. Il attrapa son ami par les épaules. « Ça va bien se passer. Je suis avec toi, mon pote. Je vais t'aider. Je vais t'aider à trouver Tina, on va trouver Queenie, et on sera tous à nouveaux heureux, comme au bon vieux temps. » Il se tourna et vit l'homme au Portoloin attendre au bord de la falaise. « C'est qui, celui-là? »

Newt se tourna pour regarder l'homme. « C'est mon seul moyen de quitter le pays sans papiers, » expliqua-t-il. Ils recommencèrent à avancer. « Tu n'a pas le mal des transports? »

« Je ne suis pas à l'aise en bateau. »

« Ça va aller. »

« Remuez-vous, » dit l'homme. « Ça part dans une minute. » Il regarda Newt. « Cinquante Gallions. »

« Non, on avait dit trente. »

« Hm hmm. Trente pour aller en France. Vingt pour pas raconter que j'ai vu Newt Scamander quitter le pays illégalement. »

Newt soupira et commença à fouiller dans sa poche.

« La rançon du succès, l'ami, » dit l'homme.

Newt sortit une poignée de pièces et les lui tendit. Il vérifia avant de les empocher. « Hmm. Dix secondes. » Il commença à décompter.

Newt tendit la main à Jacob.

« Jacob, » dit-il.

Jacob lui prit la main d'un air hésitant.

« Six, » dit l'homme. Il regarda le seau qui avait commencé à trembler. « Quatre, trois, deux, un. »

Newt fixa le seau puis mit brusquement le pied dedans. Il sentit le Portoloin le transporter à des kilomètres. Ils apparurent dans un grand champ. Ils pouvaient voir Paris au loin.

Newt était déjà venu à Paris alors il savait où aller. Il fit signe à Jacob d'attraper le seau. Puis il prit la main de son ami et transplana. Ils apparurent dans la ville, et Newt commença à les mener dans les rues.

Jacob grommela légèrement.

« Quoi? » demanda Newt.

« Ce truc me rend -- argh. »

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